Un grondement de mauvais augures venait de se faire entendre dans le bureau du capitaine jusque dans les cales du navire. De ce fait, aucun être doté d'un instinct de survie n'osait bouger, de peur de devenir la cible de ce courroux dont la raison était inconnue de l'équipage.

Les CHARNIERES de la cabine grincèrent longuement : le personnage tant redouté venait de sortir sur le pont.

- Tous à vos postes, il n'est plus temps de lambiner ! Le navire que nous pourchassons est en voie de nous échapper ! Cap vers le Nord !

Tout l'équipage rejoignit son attribution au pas de course afin de répondre, aussi rapidement qu'il l'était possible, aux attentes de leur capitaine. Celui-ci surveillait les OPERATIONS depuis son point d'observation.

Leur vaisseau rattrapa rapidement le retard.

Il était bientôt l'heure de la confrontation.

Les canons furent chargés et une fois terminé, les artilleurs furent prêts à faire feu.

Les minutes passèrent, longues et pesantes.

La tension était palpable autour des pirates.

Et finalement, l'ordre fut prononcé et les canons, en réponse, crachèrent leurs boulets meurtriers sur le pont et dans la coque en bois du navire adverse.

Le combat ne dura seulement quelques minutes, juste le temps de tuer, piller et contempler les remous et BULLES que le galion engendrait en sombrant dans les bas-fonds de l'océan.

Mais on ne ressort pas d'un combat sans en subir les conséquences : la coque semblait avoir subi une séance d'ACUPUNCTURE réalisée à l'aide de pieux.

De ce fait, la capitaine ordonna à son équipage un retour à la base éphémère où attendait toute une équipe de techniciens chargés de garder le navire fonctionnel et HERMETIQUE.