Pourquoi vous inscrire ?
L'union du droit de vie

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/entete.php on line 42
icone Fiche icone Fils de discussion
Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/entete.php on line 48
icone Lecture icone 0 commentaire 0

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/page-principale.php on line 13

Warning: Undefined variable $age_membre in /home/werewot/lc/histoires/page-principale.php on line 16

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/lecture.php on line 11
«
»
tome 1, Chapitre 8 « 8 - ElfĂ©rad - J'ai rien contre Xutik, moi » tome 1, Chapitre 8

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/navigation.php on line 48

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/lecture.php on line 31

Il ne vit personne, n'entendit aucune porte claquer. C'est pas possible. Personne ne pouvait avoir eu le temps de disparaßtre sans qu'il ne le voit. La seule explication serait qu'il se trouve dans une des chambres juste à cÎté. Seulement, cette idée ne lui plaisait pas car juste à droite de leur chambre se trouvait Lyert et Matior. Sur la gauche, Neghttris et un autre premiÚre année qui n'était pas de leur classe. Soit ses amis leur faisaient une trÚs mauvaise blague, soit c'était ce premier année qui leur cherchait des problÚmes.

Gzadien apparut dans l'embrasure de la porte, torse nu, une brosse Ă  dent dans la bouche, et une serviette posait sur la tĂȘte. Il lança Ă  ElfĂ©rad en riant :

-Tu vas pas sortir comme ça quand mĂȘme. Ils vont tous te sauter dessus.

Elférad le repoussa à l'intérieur et ferma la porte derriÚre eux. Gzadien commença à s'inquiéter :

-Qu'est-ce qu'il y a ?

La note avait glissé sous le lit lorsqu'il avait ouvert la porte. L'héritier d'or s'allongea au sol pour la chercher, l'attrapa et la tendit à Gzadien :

-Ça dit quoi cette fois ?

-J'ai pas encore lu.

Ils se penchĂšrent tous les deux sur la note :

Le moment approche. Nous pourrons enfin ĂȘtre ensemble.

Pas de signature et aucun des deux ne put reconnaßtre l'écriture. Elférad demanda :

-Ça te dis toujours rien ?

Gzadien commença Ă  secouer la tĂȘte avant de s'Ă©crier :

-Je sais !

Elférad bondit :

-Quoi ?! Tu sais qui c'est ?!

-Ton amant.

Gzadien le dévisagea, fier de sa plaisanterie, mais Elférad était blasé :

-Tu n'es qu'un gros crétin.

L'héritier d'argent le prit par la taille et l'embrassa :

-Je persiste à penser qu'il est possible que l’envoyeur se trompe de porte.

Elférad passa une main dans les cheveux orange :

-Tu ne crois pas que si c'était le cas, il aurait corrigé le tir ? Il a eu le temps de se rendre compte que les personnes qui entraient dans cette chambre n'étaient pas celles qu'il cherche.

Gzadien pinça les lÚvres, plissa les yeux et retourna dans la salle de bain. Avant de franchir la porte, une nouvelle idée lui était venu :

-Et si c'était une fille ?

ElfĂ©rad ouvrit un tiroir du bureau de Gzadien oĂč ils rangeaient toutes les notes qu'ils avaient reçu. Une chaque matin depuis deux semaines.

-Je ne crois pas. Le temps qu'on sorte, on la verrait dans le couloir.

Gzadien finit de se brosser les dents :

-Sauf si elle a un complice et qu'elle entre dans une des chambres.

-C'est vrai.

Cependant, ElfĂ©rad n’était pas convaincu. Il fit dĂ©filer les papiers entre ses doigts. Tous des promesses de retrouvaille prochaine, d'obstacles bientĂŽt surmontĂ©s. Tous rappelant un amour contrariĂ©. Les deux adolescents avaient d'abord cherchĂ© Ă  savoir Ă  qui c'Ă©tait destinĂ©. La famille de Gzadien avait mauvaise rĂ©putation et Ă©tait assez mal vue. Gzadien, lui-mĂȘme, souffrait de l'influence de sa famille et Ă©tait souvent traitĂ© comme un pestifĂ©rĂ©. Il n'avait pas d'autre ami que ceux d'ElfĂ©rad. Ces raisons les avaient menĂ© Ă  penser que l'auteur s'adresser Ă  l'hĂ©ritier d'or. Seulement, il ne se souvenait pas d'avoir rejetĂ© des dĂ©clarations qui auraient pu mener Ă  ce genre de note.

-Peut-ĂȘtre que ça n'a rien Ă  voir avec l'amour. Peut-ĂȘtre que c'est Ă©crit comme ça pour qu'on ne cherche pas au bon endroit.

Gzadien vint dans son dos pour l'enlacer :

-Pourquoi se donner tant de mal, si on ne reconnaĂźt mĂȘme pas son Ă©criture ?

ElfĂ©rad tourna la tĂȘte et aperçut le visage mate de Gzadien tout prĂšs du sien. Des gouttes tombaient encore de ses cheveux orange sur ses yeux bridĂ©s aux pupilles d'argent. Se sentant observer, Gzadien lui rendit son regard :

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je retombe amoureux.

L'adolescent agita la tĂȘte, des gouttes volĂšrent jusqu'au visage de l'hĂ©ritier d'or qui fit la grimace.

-C'est l'effet cheveux mouillés.

ElfĂ©rad ne put s'empĂȘcher de sourire :

-D'accord, on se concentre.

Gzadien acquiesça :

-C'est peut-ĂȘtre un code.

Ils observÚrent les notes, une par une, mais aucune idée nouvelle ne leur vint. Au final, Gzadien soupira :

-Allez, prĂ©pare-toi. On va ĂȘtre en retard.

Elférad réalisa soudain :

-Oh, merde ! Les cours !

Il courut Ă  la salle de bain, alors que l'hĂ©ritier d'argent lui lançait des vĂȘtements propres. En deux temps trois mouvements, il se retrouva Ă  courir dans le couloir, Ă  peine sĂ©chĂ©.

-Attendez-moi, les gars !

Ils ralentirent pour que Matior les rattrape. Elférad demanda en reprenant sa course :

-OĂč est Lyert ?

-Il est parti tÎt. Il essaye de choper une opportunité pour récupérer les chaussures de Qegh.

Ils dévalÚrent les marches. Arrivés dans la cour, Gzadien les quitta aprÚs un baiser rapide à Elférad et une tape dans la main de Matior. Les deux amis arrivÚrent devant la salle, alors que le professeur Irdrour venait d'ouvrir la porte. Neghttris les vit arriver :

-Bah, alors, qu'est-ce que vous fichiez ?

Matior balaya la question d'un geste de la main :

-Laisse tomber. Lyert a eu ses chaussures ?

-Demande-lui.

Ils se retournÚrent et aperçurent leur ami qui arrivait la mine sombre. Matior en conclut :

-Apparemment, non.

Lyert lui répliqua :

-Ce n'est que partie remise.

Ils allÚrent prendre leur place et attendirent le début du cours. Elférad n'avait pas parlé des notes à ses amis. Quand Gzadien lui avait demandé pourquoi, le garçon n'avait pas vraiment su que répondre. Il les connaissait depuis toujours. Il savait à quel point Matior était bavard, à quel point Neghttris était fasciné par les mystÚres et à quel point Lyert voudrait se rendre utile. La seule chose que cela aurait amené, c'était d'autant plus de risque de voir cette histoire de note se propager dans toute l'école. Au final, Gzadien avait fini par rire en disant qu'au fond, il ne voulait simplement pas entraßner ses amis dans son merdier.

-Elférad ?

Il se tourna vers Neghttris :

-Quoi ?

-Qu'est-ce qui ne va pas ?

Aucun sentiment ne passa sur le visage de l'adolescent :

-Comment ça ?

Neghttris sourit :

-Ça fait deux minutes que je t'appelle.

Elférad répondit :

-Eh bah, la prochaine fois, tape moi. Qu'est-ce que tu veux ?

-Tu me passeras tes cours d'histoire ?

Il le dévisagea un instant pendant que Neghttris lui offrait un sourire radieux et plein d'innocence.

-T'es sérieux ? Tu fous quoi en classe ?

Neghttris lui montra son cahier rempli de dessin et ajouta :

-Ça et je discute avec mon voisin. J'ai un programme chargĂ© comme tu vois.

Elférad le considéra un instant avec une certaine admiration. Comment a-t-il pu arriver jusque là ? La réponse était facile et affreusement énervante. Neghttris avait une excellente mémoire. La surveillante qu'Elférad pouvait maintenant nommer Madame Sylphon, passa prÚs d'eux et tapota sur leur table en leur montrant le tableau. Les garçons revinrent au cours.

Une idée frappa soudain l'héritier d'or. Il écrivit sur un bout de papier les phrases de la derniÚre note et le tendit à Neghttris qui lut en fronçant les sourcils :

-C'est une déclaration ? Je vais devoir décliner, je voudrais pas me faire buter par Gzadien.

Son ami ignora la plaisanterie :

-Tu ne te souviens pas de quelqu'un qui aurait pu nous sortir un truc du genre ?

-Comment ça ?

Elférad broda au fur et à mesure.

-J'ai cette phrase qui me tourne dans la tĂȘte depuis ce matin et j'arrive pas Ă  savoir oĂč je l'ai entendu. Ça me soĂ»le.

L'héritier d'argent observa la note tout en réfléchissant.

-Ça me dit rien.

L’adolescent soupira :

-Tant pis. Je vais bien finir par trouver.

Lyert se pencha en avant pour demander :

-De quoi vous parlez ?

Avant qu'il n'ait pu faire un geste, Elférad vit Neghttris lui donner la note :

-Tu te souviens d'avoir entendu ça quelque part ?

Lyert lut avec Matior par-dessus son Ă©paule. Les deux finirent par secouer la tĂȘte. Matior demanda :

-C'est pour quoi ?

Elférad finit par se retourner :

-Un truc que j'ai en tĂȘte. Je ne me souviens plus d'oĂč je l'ai entendu.

Neghttris proposa :

-T'es sûr de l'avoir entendu ? Tu pourrais l'avoir lu dans un livre, non ?

L'héritier d'or prit l'air de quelqu'un que l'inspiration venait de frapper :

-Ah, c'est peut-ĂȘtre ça. Je verrais.

Il rĂ©cupĂ©ra le papier des mains de Lyert au moment oĂč la surveillante repassait pour tapoter de nouveau leur table.

Gzadien les rejoignit au réfectoire pour le déjeuner et s'assit à la gauche d'Elférad. Celui-ci aurait bien aimé pouvoir lui demander s'il avait de nouvelles informations sur les notes, mais il était, bien sûr, hors de question de parler devant les autres. De plus, un aparté leur mettrait aussitÎt la puce à l'oreille. Il dû se contenter de discussion bateau pendant prÚs d'une heure avant de retourner en classe.

-Tu ne trouves pas ?

ElfĂ©rad releva la tĂȘte pour remarquer que tout le monde l'observait, semblant attendre une rĂ©ponse.

-J'ai pas entendu.

Gzadien répéta :

-Matior disait que c'était dégueulasse que les héritiers d'argent qui se retrouvent à partager une chambre avec un héritier d'or puisse profiter de la salle de bain privé.

Elférad échangea un regard avec son compagnon avant de venir à Matior :

-Je ne trouve pas, non.

Lyert ajouta :

-Je suis d'accord avec Matior. C'est comme un privilĂšge par procuration.

Neghttris avala sa bouchée avant de dire :

-En mĂȘme temps, comment tu veux gĂ©rer ça ? Tu imagines ElfĂ©rad dans la mĂȘme chambre que Xutik ?

L'héritier d'or fut surpris :

-Pourquoi tu dis ça ? J'ai rien contre Xutik, moi.

Son ami répliqua avec un sourire :

-Mais qui te dis qu'il n'a rien contre toi.

Il ne pensait sĂ»rement pas Ă  mal, mais ses paroles crispĂšrent ElfĂ©rad. Celui-ci ne put s'empĂȘcher de jeter un regard en coin Ă  Gzadien qui se contenta de revenir au sujet de base :

-Donc, pour toi, Matior, je ne devrais pas me laver.

Le garçon grimaça :

-Non, c'est pas ce que je dis. Je dis juste que c'est quand mĂȘme mal foutu.

Gzadien poursuivit :

-Mais si je n'utilise pas la salle de bain, qui va le faire ?

Elférad lui lança un regard effaré :

-Ça veut dire quoi, ça ? Je me lave, je te signale.

Gzadien concéda :

-C'est vrai. C'est les vĂȘtements propres qui te filent des allergies.

Le jeune homme allait répliquer, mais Neghttris le devança :

-Oh, bah, tu sais, je crois que c'est foutu, maintenant. Il est trop vieux pour apprendre. Il sera cradingue pour le reste de sa vie.

-Je suis pas cradingue, je suis économe.

Lyert, qui semblait ĂȘtre ailleurs depuis un petit moment, revint sur terre pour dĂ©clarer :

-En mĂȘme temps, c'est vrai ce que dit Neghttris. C'est quand mĂȘme plus sĂ»r pour un hĂ©ritier d'or de partager la chambre avec un hĂ©ritier d'argent de son clan.

Ils se tournĂšrent tous vers lui et il conclut :

-Je ne crois pas qu'il y ait de vrai solution Ă  cette histoire de salle de bain.

Sur ces mots, ils changĂšrent de sujet.


Texte publié par Astiacle, 20 janvier 2021
© tous droits réservés.
«
»
tome 1, Chapitre 8 « 8 - ElfĂ©rad - J'ai rien contre Xutik, moi » tome 1, Chapitre 8

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/navigation.php on line 48
LeConteur.fr Qui sommes-nous ? Nous contacter Statistiques
Découvrir
Romans & nouvelles
Fanfictions & oneshot
Poèmes
Foire aux questions
Présentation & Mentions légales
Conditions Générales d'Utilisation
Partenaires
Nous contacter
Espace professionnels
Un bug à signaler ?
3335 histoires publiées
1461 membres inscrits
Notre membre le plus récent est Xavier
LeConteur.fr 2013-2025 © Tous droits réservés