Souffle court. Odeur de la chair. Bientôt, celle du sang. La faim, les crampes d’estomac… et ce foutu bourdonnement dans la tête. Comme des bulles qui éclataient. Un bruit de plus en plus net. Sven acculé dans un coin de la cuisine, les yeux exorbités, la sueur plein le visage. Cole s’approchait, à quatre pattes. Avec l’envie dévorante de mordre, d’arracher les chairs, les tendons. Sentir l’hémoglobine contre sa langue, ses papilles gustatives, son oesophage brûlant. Il voulait le rendre comme lui. Non ! Pas Sven. Pas Lambda. Pas Dawn. Sa proie s’agita, elle chercha à fuir et se cogna contre un placard. Il articula :
— Dawn… j’t’en prie… fais pas ça.
Dawn ? Vision trouble. Migraine. Des aboiements, de plus en plus fort. Les bulles qui éclatent.
Cole ouvrit les yeux. Lambda s’acharnait à le réveiller, museau à quelques centimètres de son visage. Il grattait la jambe de Cole jusqu’à percer le tissu de son pantalon. Le bras de l’homme balaya le canapé. Aucune trace de Dawn. Elle n’était pas loin, pourtant. La tête de Cole brûlait, son cerveau battait au rythme de ses pulsations cardiaques. Il se redressa d’un bon.
— Gamin !
Un souffle. Derrière l’ilôt central. Cole se rua sur l’intérupteur et inonda la pièce de lumière. Des éclairs fusèrent derrière ses paupières. Il plaqua une main sur son front, grogna de douleur. Une nouvelle plainte. Des vomissements.
Sven s’extirpa de son coin à toute vitesse, il se cogna contre le canapé. Il se releva, fou de terreur et attrapa le bras de son fils, hébété :
— Faut qu’on s’tire !
Quoi ?
Tandis qu’il emmenait Cole vers l’entrée, celui-ci découvrit Dawn, derrière l’ilôt central, au sol, prise de légers spasmes.
— Dawnie !
Cole s’arracha à la poigne de Sven pour la rejoindre. Ce dernier le rattrapa par les épaules et l’éloigna. Elle était malade. Malade. Fuir. Quelque part. Vite !
— Putain, Cole, laisse-la, c’est dangeruex !
— Dawnie ! Mais qu’est-ce-qui t’arrive, Dawnie ?
Sven siffla Lambda. Cole refoula les images qui inondèrent son esprit. Celles de son incarcération, au laboratoire. Celles de sa relation avec Jedefray. Avec Sven. Avec Ana. C’était quoi, ces lumières ? Des phares ? Une grande roue… et toujours les aboiements de Lambda. Etait-ce vraiment Lambda, ou un autre chien ? Cole sentit son estomac se soulever. Dawn aussi. Elle régurgita le contenu de son estomac. Elle vomissait depuis un moment : du sang se mêla aux restes de son dernier repas. Sven tira Cole par le bras, il l’obligea à battre en retraite dans la salle de bain, Lambda sur leurs talons, et ferma à clé derrière eux :
— Mais, bordel ! Par quel tour du diable elle a bien pu tomber malade ?
Cole esquissa un geste d’incompréhension avec les bras. Il couvrit ses tempes bouillonnantes de ses mains. Il se laissa tomber, dos contre la baignoire, en proie à de terribles doutes. Et si… Et si c’était lui qui avait rendu Dawnie comme ça ? Lambda s’invita au creux d’un des bras de son maître.
— Nours… Il est en haut, gémit Cole.
— Faut espérer qu’il est pas trop con et qu’il se barricade aussi, claqua Sven au bord de la crise de nerfs.
Un flot de larmes submergea Cole tandis que Sven faisait les cent pas dans la pièce.
— Faut qu’on fasse quelque chose, couina Cole, Faut qu’on la sauve ! J’t’en prie, trouve une solution…
Il se réfugia dans la fourrure de Lambda, soulagé à son contact. Son ami loyal. Sincère. Grand connaisseur de ses joies, de ses peines… de ses crises.
— Qu’est-ce que j’ai fait à Dawnie ? lui murmura-t-il comme si le canin avait la solution du mystère entre les pattes.
Pour autant, Lambda se montrait étonnemment calme. Serein. Aux antipodes du maître et de Sven. Ce dernier avait dû entendre la question, d’ailleurs, car il récupéra son téléphone sur l’étagère, au-dessus du lavabo et le lui tendit :
— Perso… je saurai pas l’aider… y a qu’un seul gars dans mon entourage qui pourrait peut-être t'expliquer ce qui se passe…
Relent acide au bord de l’oesophage. Muscles tendus. Il ne manquait plus qu’on nomme l’enfoiré que Sven voulait appeler pour que Cole démarre au quart de tour.
— Y a… y a d’autres scientifiques, sur Terre, essaya-t-il malgré tout.
— Ouais… ils font pas partie de mon répertoire.
Bong ! Ils sursautèrent. Dawn s’était cognée contre la porte.
— J’suis pas sûr que t’ai le temps de te faire des copains, railla Sven dont l’anxiété éraillait la voix.
Un râle cadavérique, de l’autre côté, leur glaça l’échine. Cole attrapa l’appareil de Sven. Sur le fond d’écran, recouvert d’applications en tout genre, le logo du laboratoire Coldman, un “J” dans un grand “C”.
— J’aurai préféré mettre une photo de nous, mais… si quelqu’un tombait dessus… bref. Appuie sur le téléphone vert. C’est tactile.
Cole s’éxécuta, fébrile. Une nouvelle page s’ouvrit avec dix-huit appels manqués, tous du même émetteur : Jedefray Coldman. L’estomac du jeune homme se contracta, la peur le gagna. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il s’apprêtait à faire. Le scientifique. Le bourreau de ses jours et de ses nuits. Maintenant qu’il était libre, il retournait droit dans ses entraves. Sven s’assit à côté de lui et, face à son hésitation, déclara :
— On n’a plus le choix. Si elle entre, on est foutus.
— Nours peut peut-être…
— S’il descend, elle va l’attaquer. Il aura peut-être le dessus, mais on tiendra pas jusque là et il y a de forts risques qu’il tombe malade à son tour ensuite. Quoi qu’il arrive, on est morts.
Cole ferma les yeux un instant. Assez pour sentir Lambda, en toute sérénité, à côté de lui. La quiétude du dormeur, à l’étage. Nours n’avait rien entendu de ce raffut ? Vraiment ? Une autre aura s’invita. Plus proche. Plus agitée. Celle de Dawn. Discordante. Tout à coup, Cole eut peur. Pour sa vie. Il se sentit faible, chétif. Seul. Etait-ce ses émotions à lui ? Il n’était pas seul, pourtant. Il y avait Lambda. Sven. Nours. Non, ce n’était pas lui, qui était seul et effrayé à l’idée d’être malade et de mourir. C’était Dawn.
— Ma Dawnie, souffla-t-il.
Il rouvrit les yeux et, non sans une profonde lutte intérieure, appuya sur le téléphone vert. Une liste de prénoms apparurent. Cole cliqua sur celui qui hantait ses pires cauchemars.
— Met le haut-parleur, demanda Sven tandis que Dawn grattait ses ongles contre la porte.
Il lui indiqua la marche Ă suivre. Une sonnerie. Deux sonneries. Trois sonneries.
— Sven ! Bon sang, il était temps !
La voix, tranchante comme un rasoir, tétanisa Cole sur le champs. Lambda renifla l’appareil, à se demander où se trouvait Jedefray. Sven se racla la gorge :
— Calme-toi, tu veux. C’est pas moi qui t’appelle.
Une seconde de silence :
— Cole ? Tu es là , mon chéri ?
La gorge de Cole s’assécha. Ce ton mielleux. Pour ton bien. Un courant électrique le paralysa. Cette voix. Le scientifique. Sa chambre. Le sang. Les entraves. Il appelait, de son plein gré, l’homme qui voulait le tuer.
Sven lui colla une bourrade dans le bras tandis que, derrière la porte, montaient les râles de Dawn. De quoi ramener Cole à l’instant présent et le décider à répondre, non sans difficultés.
— Ouais… j’suis là .
Bang ! contre la porte. Sven sursauta. La mâchoire serrée, Cole est trop focalisé sur le nom du scientifique, suivi des secondes qui défilaient depuis le début de la conversation. Profond malaise. Dawn grattait contre la porte et ce bruit, si caractéristique, lui rappela les fois où ils s’étaient arrachés les ongles sur les murs de sa chambre, dans un pur moment de frénésie, en proie à l’envie irrésistible de sortir de sa prison. Cole inspira profondément : il avait besoin du scientifique et rien ne l’avait préparé à cette éventualité.
Lambda contempla son maître, les oreilles dressées. Il transpirait la peur mélée de colère. Celle qui présageait d’une explosion imminente et seule Lambda saurait le calmer.
— Mon amie… mon amie est tombée malade… je sais pas comment, ni pourquoi, je sais pas quoi faire…
Il s’étrangla avec un sanglot. Là , au creux de son ventre, la frustration d’être aussi faible. De devoir dépendre du bourreau. Il ne ferait rien pour Cole. Il le manipulerait et le mènerait à sa perte. Il avait toutes les cartes en main, désormais. Cole était à sa merci.
Dawn poussa un râle qui tétanisa les deux hommes recroquevillés près de la baignoire. Lambda couina. Il plaqua ses pattes avant sur son museau ramené vers le sol. A l’autre bout du fil, Jedefray adopte un ton surpris :
— Lambda ? Malade ?!
— Quoi ? Non ! Dawn ! Mon amie, Dawn. Elle allait encore bien, y a quelques heures ! Les enragés l’ont pas mordus, rien. Je…
Il allait lui dire. Il fallait lui dire, malgré toute la tension dans ses muscles, à la limite du soutenable :
— Aide-moi, s’te-plait.
Il ravala son envie foudroyante de vomir tandis que les relents de Dawn lui parvinrent aux oreilles. Elle souffrait. Elle souffrait tellement. Il se mordit la lèvre inférieure jusqu’à faire perler le sang. Se faire du mal, c’était se faire du bien, au vue des circonstances. Il fallait qu’il évacue d’une manière ou d’une autre. Une larme unique roula le long de sa joue, mais il sentit la fièvre surgir tout à coup. Les céphalées ne trompaient pas.
Nouveau silence dans le téléphone, puis une voix toujours aussi douce :
— Qu’est-ce-que vous avez fait, avant qu’elle ne développe les premiers symptômes ?
Cole plaqua une main sur ses yeux. Comment dire ça à son propre père. Quel embarras !
— On a dormi.
Le “pff” de l’autre côté du téléphone en dit long sur la crédulité de Jedefray. Cole put facilement l’imaginer lever les yeux au ciel. S’ils avaient été face à face, le scientifique lui aurait demandé d’être moins stupide. Il garda son calme, contre toute attente, et cela permit à Cole de se contrôler davantage :
— Avant ça ?
Le regard de Sven pesa sur Cole. Difficile de plonger dans l’intimité de ses instants passés avec Dawn s’il se savait jugé.
— On a… euh… on s’est fait… des câlins.
Sven fronça les sourcils. Assez pour que les joues de Cole brûlent d’embarras. Des images de leurs ébats lui revinrent. Est-ce que Dawn y pensait aussi ? Cette intime conviction ne le quitta pas. Sven secoua la tête quand Jedefray posa une nouvelle question, comme si Cole n’avait pas été assez clair :
—Vous vous êtes embrassés ?
Cole grogna :
—Bah oui… entre autre. Faut que j’te fasse un dessin ? C’est bon, là ! On a couché ensemble, c’est ça que tu veux entendre ? T’es content ? Vieux pervers !
Sven se frappa le front avec la paume de sa main. Un long soupir émana du téléphone. Cole arqua un sourcil : ils avaient quoi, tous les deux, à vouloir lui faire la morale tout à coup ?
— Ne cherchons pas plus loin… tu lui auras transmis la maladie par les muqueuses.
Clic ! Cole démarra au quart de tour. Il se redressa d’un bond :
— Bordel, tu crois encore que j’suis malade, pauv’ taré !
Les bulles éclatèrent dans sa tête. Ses narines frémirent. La rage. Elle était là . Dirigée contre son pire ennemi. Dawn se cogna dans la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Assez pour menacer de faire sauter les gonds. Sven se rua vers la commode et la déplaça devant l’entrée. Malgré son côté chétif, Dawn ne maîtrisait plus sa force.
Sven lui prit le téléphone des mains :
— Jed’, est-ce-que tu penses pouvoir la sauver ? Et le gamin, tu comptes toujours le… l’euthanaiser ?J’te laisserai pas faire, tu le sais.
Long silence dans le combiné. Jedefray renifla bruyamment :
— Repasse-moi Cole.
— Vraiment ? se frustra Sven. Tu m’envoie bouler ? T’es grave, putain ! On va crever, nous ici ! Si elle défonce la porte, on est morts, tu comprends ça ? Si tu le fais pas pour moi, fais-le pour Cole, merde !
—T’es sur haut-parleur, j’entends tout, coupa Cole.
Le menton de Sven tremblotta. On en avait vraiment rien à foutre de sa gueule et son insécurité ne fit que s’amplifier.
— Je voulais… m’excuser. Pour ce qu’il s’est passé à l’hôpital. J’étais… à bout.
Jedefray qui s’excuse ? C’était une première. La petite voix qu’il avait utilisé amena Cole à l’imaginer cramponné à son portable comme s’il s’agissait de sa propre vie. Le scientifique reprit dans un souffle :
— Tu es le patient zéro. J’ai cru qu’en t’éliminant, j’éradiquerai le problème… C’était une erreur. Grossière.
Cole resta interdit. Non seulement il s’excusait, mais en plus il avouait une erreur ? Est-ce que c’était une nouvelle technique de manipulation ? Ou alors… Ce n’était pas le scientifique qui parlait au cobaye, mais le père qui discutait avec celui qu’il croyait être son fils.
Un nouveau coup d’oeil vers Sven et Cole sentit une forte culpabilité l’envahir. On lui avait menti. Si Sven avait révélé la vérité à son frère bien plus tôt, que ce serait-il passé ? Est-ce que Jedefray aurait gardé contact avec sa famille ? Ana aurait-elle été tuée ? Enterrée ? Aurait-il seulement ramené Cole d’entre les morts ? La voix dans le téléphone se manifest à nouveau :
— Cole ? J’ai besoin de toi pour arranger tout ça. Je n’y arriverai pas sans toi.
La voix éraillée, le jeune homme répondit :
— J’allais… j’allais te dire justement la même chose.
Un vent glacial le frôla. Pour la première fois, ils s’écoutaient. Ils avaient la même ambition. C’était terrifiant.
— Quels sont les symptomes de la jeune femme ? demanda Jedefray.
Sven répondit du tac-o-tac :
— Nausées, perturbations des neurones euh… le truc quand tu sais plus avaler ta salive, là …
— La dysphagie ?
— Ouais, c’est ça.
— Depuis combien de temps est-elle malade ? Le stade me paraît déjà bien avancé… Il est deux heures du matin, j’ai du mal à croire qu’elle se sentait en pleine forme avant de se coucher. C’était à quelle heure ?
— Tu m’excuseras mais j’avais pas la tête à vérifier l’heure, railla Cole.
Il n’entendait plus Dawnie de l’autre côté de la porte. Est-ce qu’elle s’était évanouie ? Ou alors elle avait monté les escaliers pour rejoindre Nours. Le coeur du jeune homme battit plus vite sous cette menace :
— Elle a essayé de me sauter dessus y a un quart d’heure, répliqua Sven, et quand on a mangé vers vingt heures, ça allait très bien. Ensuite j’ai été me pieuter.
Il esquiva les discussions périlleuses qu’il avait eu avec Nours et Dawn et le fait qu’il était sorti de table avant les autres. Moins Jedefray en saurait, mieux ça vaudrait. Le repas n’était pas la cause de l’état de Dawn, il en était convaincu. Sven fit un rapide calcul :
— Ca fait quelque chose comme 5 ou 6 heures pour la période d’incubation.
— C’est quoi, ça ? s’enquit Cole.
— C’est le délai entre le moment où tu es contaminé par un agent pathogène et celui où tu développes les premiers symptômes, expliqua Jedefray.
— Tss ! Comme quoi tu sais être pédagogue quand tu t’y mets, le cassa Sven.
— Cole ? Ce virus se développe à une vitesse… Je vais être honnête avec toi, mon chéri, je ne suis pas certain de pouvoir la sauver à ce stade.
La panique chatouilla l’épine dorsale du jeune homme. Derrière la porte, il entendit Dawn tousser. Elle n’avait pas perdu connaissance. Cela le rasséréner un tant soit peu.
— J’ai bien… une possibilité… une méthode… celle que je voulais essayer sur toi. C’est du cinquante-cinquante, je ne peux rien te promettre… mais c’est mieux que zéro. Et il faut que vous veniez jusqu’au laboratoire.
Le couperet. L’horreur. Cole s’assit à nouveau par terre. La tête lui tournait. Revenir à son point de départ. Jedefray échangea encore quelques mots avec Sven, mais Cole n’écoutait plus. Les bulles dans sa tête s’intensifièrent, aveu de souffrances. Est-ce que c’était lui qui souffrait ? Dawnie lui avait fait confiance. Il l’avait condamnée au moment où leurs lèvres s’étaient scellées pour la première fois. Ou même quand elle avait embrassé son oeil. Son oeil mort. Tout partait de là . Sa mort à lui. Il n’aurait jamais dû revenir à la vie. Il n’avait rien demandé. Il n’avait jamais voulu que tous ces gens souffrent par sa faute. Est-ce que c’était vraiment par sa faute ?
Il se redressa, maladroit et prit le téléphone des mains de Sven :
— J’ai pas embrassé toute la population de Monroe ! Comment tous ces gens ont pu tombé malade ? Ca ne peut pas être que de ma faute !
— Non, bien sûr… je préfèrerais qu’on parle de ça au laboratoire, mais… il ne s’agit pas juste d’embrasser. Le fait de… Boire la même eau, manger la même nourriture… peut suffire.
Il trembla. Les spasmes dans son estomac reprirent, mais il tint bon sans céder à la haine viscérale. A la colère aveugle.
— Je… je donne souvent ma nourriture à Lambda…
— Ne t’en fais pas, pour Lambda. Je crois me souvenir que ton petit rituel est de lui donner ta nourriture avant que tu ne manges. Non seulement ta salive n’entre pas en contact la première, mais en plus tu t’imagines bien que je l’ai vacciné. Crois-tu que tu puisses amener Dawn jusqu’ici sans prendre de risque ? Sven est immunisé et toi porteur du virus. Il ne peut rien t’arriver de ce côté là . C’est plutôt l’agressivité de la fille qui m’inquiète.
— Ouais. On va venir.
Devant l’air effrayé de Sven, Cole rajouta :
— Ca ira.
— Bien… je vous attends. Faites bien attention à vous, surtout.
Cole raccrocha. Il lança à Sven un regard bourré d’appréhension. Fini de fuir. Aujourd’hui, ils retournaient au laboratoire et s’attaquaient à leur démon commun.

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