Coucou Aihle,
Cela faisait un moment que je n’étais pas venue du côté de chez toi. Je vois que tu as posté une note au sujet des chapitres sur Manon ; je pense que tu as bien fait. Tu as pris le parti d’utiliser ce style pour décrire l’intériorité de ton personnage et tu en as tout à fait le droit ; c’est ta liberté d’écrivaine. Cependant, j’avoue qu’en tant que lecteur, cette langue n’est pas facile à aborder ; elle heurte, elle gêne au risque d’irriter parfois ; mais peut-être est-ce l’effet que tu recherches ?
Quoiqu’il en soit et malgré cela, je me suis attachée à ce personnage « difficile » ; surtout que dans ce dernier chapitre, j’ai senti comme un frisson de changement dans sa façon de ressentir les choses (cf. le passage où elle se pose des questions ou celui avec son père dans la voiture). En plus, on sait maintenant de quoi elle souffre (je ne connaissais pas cette maladie d’ailleurs !). Tu maîtrises parfaitement ta fin de chapitre qui nous laisse en suspend ; on a envie d’en savoir plus !
Quelques petites bricoles :
« La voiture s’éloigner sur la route » ; la voiture s’éloigne sur la route
« Les chaises grincer sur le carrelage de la pièce » ; les chaises grincent sur le carrelage de la pièce
« Je crois mes bras sur ma poitrine » ; je croise mes bras sur la poitrine
« Je n’arrive pas à écrire si je cherche à savoir quoi écrire » je ne sais pas quoi, mais il y a quelque chose qui me gêne dans la construction de cette phrase
« Je sens une larme d’humide couler sur ma joue » ; je sens une larme humide couler sur ma joue (quoiqu’une larme sèche, je ne vois pas trop ce que ça pourrait être…)
À bientôt de te lire !