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Le taxidermiste

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tome 1, Chapitre 16 tome 1, Chapitre 16

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À l’hôpital, Martina fut conduite au centre de radiologie. Les policiers et les agents du FBI durent, quant à eux, patienter dans la salle d’attente. Il fut convenu avec le shérif qu’ils n’avaient pas besoin d’autant de monde, car la victime ne risquait plus rien, le coupable étant sûrement déjà loin. Il renvoya donc ses hommes patrouiller dans le quartier où avait été trouvée la jeune femme, en attendant d’avoir plus de détails. Seuls les deux agents et lui resteraient ici, pour attendre le retour de la victime et l’interroger. Elle allait pouvoir leur faire un portrait-robot du tueur et leur indiquer où elle était retenue prisonnière. Une demi-heure après leur arrivée aux urgences, un médecin vint les voir pour leur annoncer que les examens étaient terminés, et qu’ils pouvaient l’interroger. Elle était dans une chambre au bout du couloir. Ils frappèrent doucement à la porte avant d’entrer. Une infirmière était en train de prendre sa tension. Lorsqu’elle vit l’agent Parker, son visage s’éblouit, et elle se dirigea vers lui.

— Thomas ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu es en service ? demanda-t-elle, en voyant son gilet pare-balle.

— HĂ©lène ? Je ne savais pas que tu travaillais ici.

— Vous vous connaissez ? demanda Sarah en les dĂ©visageant.

— Heu, oui, lui répondit son collègue. Hélène est une connaissance. On s’est rencontré…

— Il y a quelques jours, dit l’intĂ©ressĂ©e. Vous ĂŞtes ici pour interroger la victime, je suppose ?

— Effectivement, reprit Sarah. Comment va-t-elle ? demanda-t-elle en regardant Martina.

— Vous devriez demander au docteur Kuntzman. Il va bientĂ´t passer, dit-elle en se dirigeant vers la porte. Thomas, on se tĂ©lĂ©phone ? lui demanda-t-elle, en posant une main sur son bras.

Thomas ne répondit pas. L’infirmière quitta la chambre, visiblement déçue, et ils purent tranquillement interroger leur témoin. Elle leur raconta les circonstances de son enlèvement, les conditions dans lesquelles elle avait vécu, et ce qu’elle avait vu, à son réveil, dans son atelier. En ressassant ce souvenir, un frisson la parcourut. Elle aurait pu être à la place de ces filles. Sarah lui tendit un verre d’eau et lui demanda de faire une pause. Elle lui expliqua qu’un portraitiste allait passer la voir pour faire un portrait-robot du tueur. La jeune femme acquiesça. Elle leur décrit l’extérieur de la maison, tel qu’elle s’en souvenait, c’est-à-dire sans beaucoup de détail, puisque son objectif était de s’enfuir sans regarder en arrière. La seule chose qu’elle put leur dire avec certitude fut qu’elle était en bois. Elle l’avait vu lorsqu’elle avait longé le mur. Elle leur dit aussi que l’endroit où il l’avait trouvé était proche de sa prison. En prenant ce détail en compte et les maigres informations concernant la maison, ils devraient la trouver sans trop de problèmes. Ils connaissaient déjà le quartier, y ayant fait du porte-à-porte, et avaient sans doute déjà croisé le tueur. Ils remercièrent la jeune femme et quittèrent la chambre pour la laisser se reposer.

De retour dans le hall, Sarah demanda au shérif de donner la description de la maison à ses hommes, afin qu’ils passent le quartier au peigne fin. Il s’éloigna pour passer son appel et elle en profita pour s’expliquer avec son collègue.

— Cette infirmière, HĂ©lène, tu m’expliques ? C’est la femme avec laquelle tu Ă©tais tout Ă  l’heure ?

— Non. Je ne pensais pas la revoir en fait. J’ai été aussi surpris que toi de la trouver dans cette chambre, dit-il, contrarié.

— Mais t’es un obsĂ©dĂ©, ma parole ! Et il y en a eu combien depuis qu’on est arrivĂ© ici ? Je comprends mieux pourquoi tu Ă©tais toujours occupĂ©. Enfin, tu fais ce que tu veux de ton temps libre, du moment que ça n’empiète pas sur notre affaire. Sois plus prudent quand mĂŞme.

— Oui, maman, dit-il ironiquement. Je ferai attention. Bon, on fait quoi maintenant ?

— On va donner un coup de main aux hommes du shérif, pardi.

— Encore des heures sup. Génial !

Ils quittèrent l’hôpital et retournèrent dans le quartier de Linwood.

***

Joseph conduisait sans vraiment savoir oĂą aller. Après son dĂ©part express, il avait eu un moment de flottement. Il n’avait jamais envisagĂ© de devoir prendre la fuite et n’avait donc jamais conçu de plan de secours. Mais, voilĂ . Plus de retour en arrière possible. Les flics devaient dĂ©jĂ  ĂŞtre en train de retourner sa maison Ă  la recherche d’indices et ne manqueraient pas d’en trouver, une fois descendus Ă  la cave. Et avec sa malchance actuelle, il finirait par dĂ©couvrir le pot aux roses. Alors, que faire ? Il pouvait quitter le Kansas et aller dans un autre État, mais son portrait-robot ne manquerait pas de circuler partout et il se ferait prendre. Quitter le pays Ă©tait du mĂŞme acabit. Pour l’heure, il roulait sur l’US Route 400, en direction du Colorado. Il trouverait bien une ville oĂą se planquer le temps de faire le point. Mais sa blessure Ă  la tĂŞte le lançait et il devait trouver de quoi soulager la douleur. Peut-ĂŞtre mĂŞme qu’il devrait trouver quelqu’un pour lui faire des points. Mais pas question d’aller Ă  l’hĂ´pital. Sur un panneau, il lut « Greensburg » et dĂ©cida de prendre la sortie pour trouver un vĂ©tĂ©rinaire. Oui, cela ferait très bien l’affaire.

***

Lorsqu’ils trouvèrent enfin la maison, un cordon de sécurité fut mis en place tout autour, afin d’empêcher quiconque d’entrer dans le périmètre. Une escouade d’intervention fut appelée pour vérifier que l’endroit n’était pas piégé et s’assurer de la présence ou non du propriétaire des lieux. Après avoir enfoncé la porte, qui pourtant n’était pas verrouillée, avec un bélier, elle entra dans la maison et se dispersa de tous les côtés. Un groupe monta à l’étage, pendant qu’un deuxième fut chargé de fouiller le rez-de-chaussée. Ils trouvèrent une porte verrouillée, qu’ils firent sauter comme celle de l’entrée, et un troisième groupe descendit à la cave. Au bout de dix minutes, ils ressortirent pour faire leur rapport aux agents du KBI.

— R.A.S ! Il n’y a personne, expliqua le chef de l’escouade d’intervention. Mes hommes ont trouvé du sang à l’étage, et un véritable carnage à la cave. J’espère que vous avez l’estomac bien accroché, dit-il avec une grimace. Ce type est cinglé.

— Merci, lui dit Thomas. On va demander aux gars du labo de Great Bend de venir faire des prélèvements. Vos hommes ont fait du bon boulot.

— Merci, monsieur, dit-il en tournant les talons pour rejoindre son équipe.

— Sarah, tu viens ? On va jeter un Ĺ“il en les attendant. Ils en ont pour un moment avant d’arriver.

— Oui, entrons dans la maison de l’horreur.

Ils entrèrent dans la maison et se séparèrent. Tandis que Sarah montait à l’étage, Thomas se dirigea vers la cuisine.

En montant les marches, elle se demanda ce qu’elle allait trouver lĂ -haut. Le chef de l’escouade avait dit qu’il y avait du sang, mais n’avait pas prĂ©cisĂ© en quelle quantitĂ©. Il n’avait pas non plus parlĂ© de cadavre, donc il appartenait soit Ă  Martina, mais elle ne semblait pas souffrir d’une perte sanguine, soit Ă  son geĂ´lier. Ce qui pouvait supposer qu’il Ă©tait blessĂ©, et donc qu’il allait avoir besoin de soins. En arrivant en haut des marches, elle vit des gouttes de sang sĂ©chĂ©es par terre, qui allaient d’une pièce Ă  une autre. Elle remonta la piste vers une pièce qui ressemblait Ă  une chambre. Un matelas Ă©tait posĂ© Ă  mĂŞme le sol, un pot de chambre se trouvait dans un coin de la pièce et une grosse chaĂ®ne traĂ®nait par terre, près de la porte. Au mĂŞme endroit se trouvait une flaque d’un liquide noirâtre, sĂ»rement du sang sĂ©chĂ©. En grande quantitĂ©. La personne Ă  qui il appartenait allait vraiment avoir besoin de soins. Elle regarda vers la fenĂŞtre et vit que la vitre Ă©tait levĂ©e. Il ne faisait aucun doute que c’était lĂ  qu’il avait retenu la jeune femme tout ce temps, et que c’était par cette fenĂŞtre qu’elle s’était Ă©chappĂ©e. Elle l’avait donc bien blessĂ© avant de fuir. Tout ceci corroborait son histoire. Elle sortit de la chambre en suivant les gouttes et atterrit dans la salle de bain. Une bouteille d’eau oxygĂ©nĂ©e se trouvait sur le lavabo, et dans la poubelle se trouvait un coton imbibĂ© de sang. Une boĂ®te de sutures adhĂ©sives Ă©tait ouverte et son contenu renversĂ© sur le sol. Il avait dĂ» fuir prĂ©cipitamment. La peur de se faire chopper l’avait poussĂ© Ă  abandonner son refuge, et il avait juste pris le nĂ©cessaire avant de partir. Il n’avait pas pris le temps de ranger et avait tout laissĂ© allumĂ©. Il ne comptait pas revenir. L’équipe scientifique trouverait beaucoup d’indices Ă  coup sĂ»r. Elle continua ses recherches dans la deuxième chambre, sĂ»rement celle du tueur, mais ne trouva rien d’intĂ©ressant. En sortant de cette dernière, elle vit une ficelle qui pendait du plafond. En tirant dessus, un escalier escamotable en descendit, dĂ©voilant un grenier. Elle prit son courage Ă  deux mains et entreprit de monter. Elle avait peur de ce qu’elle allait trouver. Son instinct lui criait de faire demi-tour. Elle vit une tirette en arrivant en haut des marches, tira dessus et la lumière s’alluma. C’était un grenier tout Ă  fait ordinaire, oĂą Ă©taient entreposĂ©s de vieux cartons, des meubles et des choses destinĂ©s Ă  la dĂ©chetterie. Quelque chose attira toutefois son regard. Une grande boĂ®te rectangulaire a priori, d’oĂą sortait une espèce de mousse jaune Ă©paisse. Elle s’approcha lentement, prĂŞte Ă  fuir au moindre mouvement suspect, et s’arrĂŞta au-dessus du couvercle. Elle mit une main sur sa bouche pour ne pas crier, lorsqu’elle reconnut une forme humaine. Qu’est-ce qui pouvait bien y avoir dedans ? se demanda-t-elle. Ă€ première vue, ça faisait penser aux moules dans lesquelles on met de l’eau et du sirop, l’étĂ© pour faire des glaces. Mais lĂ , son cerveau n’arrivait pas Ă  assimiler ce qu’il voyait, c’était trop dĂ©rangeant. Elle recula rapidement, redescendit les marches Ă  toute allure, et retourna voir son collègue Ă  l’étage en dessous.

***

Thomas regarda sa collègue monter Ă  l’étage et se dirigea vers la cuisine. De la vaisselle sale traĂ®nait dans l’évier et la table n’avait pas Ă©tĂ© dĂ©barrassĂ©e. Tout cela indiquait que le tueur prĂ©sumĂ© Ă©tait parti rapidement. Il inspecta les placards et les Ă©tagères, et trouva, coincĂ© entre le sucre et la farine, un compartiment dans lequel se trouvait tout un tas de petites fioles. Sur chacune d’entre elles, il y avait une petite Ă©tiquette qui indiquait ce qu’elle contenait. Il en prit une au hasard et lut « chloropicrine ». Il la reposa et entreprit de lire toutes les autres : ricine, thallium, laurier rose, arsenic… Certains de ces poisons lui Ă©taient inconnus, mais il se doutait qu’ils devaient ĂŞtre très mortels. La scientifique allait avoir du boulot. Il quitta la cuisine après en avoir fait le tour, sans rien trouver d’autre et alla inspecter les autres pièces. Il ne trouva rien, ni dans le salon-salle Ă  manger ni dans ce qui semblait ĂŞtre un dĂ©barras ou une arrière-cuisine, peut-ĂŞtre. Il se dirigea finalement vers la porte que les gars de l’intervention avaient dĂ©truite et descendit les marches menant Ă  la cave. Une forte odeur le prit Ă  la gorge et il dĂ» mettre ses mains devant son nez et sa bouche pour ne pas vomir. C’était un mĂ©lange de sang sĂ©chĂ©, de produits chimiques, et d’autres choses, qu’il n’arrivait pas Ă  identifier. Il n’avait jamais vu ça. Il avait bossĂ© pour le FBI pendant quinze ans, et pourtant, il n’avait jamais assistĂ© Ă  une telle atrocitĂ©. Le gars qui avait fait ça Ă©tait sans conteste un grand malade, et il Ă©tait content que la dernière victime s’en soit sortie vivante. De lĂ  oĂą il se trouvait, il pouvait voir deux grandes cuves dans le fond, un grand congĂ©lateur, des tables mortuaires maculĂ©es de sang et des crochets pendus au mur. Il avança au milieu de la pièce et tourna sur lui-mĂŞme, pour avoir une vision plus large. Il remarqua dans un coin de la pièce deux mannequins grandeur nature, dont l’un Ă©tait habillĂ© de vieux vĂŞtements et l’autre complètement nu. Quelque chose dans ces objets le dĂ©rangeait. Une impression de dĂ©jĂ -vu. OĂą les avaient-ils vus ? Dans une vitrine de magasin peut-ĂŞtre ? IntriguĂ©, il s’approcha davantage, de sorte Ă  pouvoir les toucher. Lorsqu’il comprit Ă  quoi il avait Ă  faire, il recula subitement et son envie de vomir le reprit. Il voulut appeler Sarah, mais les mots restèrent coincĂ©s dans sa gorge. Il entendit alors des pas dans l’escalier et quelqu’un prononça son nom.

— Thomas, t’es lĂ  ? Pouah, c’est quoi cette odeur ? Tu ne devineras jamais ce que j’ai trouvĂ© lĂ -haut, commença-t-elle.

Elle s’interrompit en le voyant tétanisé.

— Thomas ? Tu m’entends ? Ça va ? demanda-t-elle, inquiète, en s’approchant.

— Res… reste où tu es, lui demanda-t-il. N’approche pas.

— Quoi ? Mais pourqu…

Le regard que son collègue lui lança ne permettait aucune contestation. Elle s’arrêta et attendit qu’il vienne vers elle. L’odeur était vraiment puissante. C’était étonnant que personne n’ait jamais rien remarqué. Remarque, depuis la maison, on ne sentait rien. Elle aussi fut horrifiée par le spectacle qu’offrait cette pièce. Digne d’un film d’horreur. Il détourna enfin les yeux des mannequins et se rapprocha d’elle.

— Viens, lui intima-t-il. On remonte. On en parlera dehors. J’ai besoin d’air frais.

Ils remontèrent et sortir pour parler au shérif, qui attendait dehors depuis tout ce temps. Il était en grande conversation avec des journalistes.

— Les vautours sont déjà là, on dirait, murmura Sarah.

— L’odeur du sang, probablement, rĂ©torqua son collègue. ShĂ©rif Newman, l’interrompit-il, on peut vous parler ?

— Bien sĂ»r, dit l’intĂ©ressĂ© en s’éloignant des journalistes. Vous avez trouvĂ© quelque chose ?

— On peut dire ça, commença Sarah. On ne s’est pas trompĂ© de maison. C’est bien celle de l’homme qu’on recherche. Des nouvelles des gars de la scientifique ?

— Ils arrivent, mais vu qu’on est au beau milieu de la nuit, ils mettent un peu de temps à arriver. C’est calme, généralement pour l’équipe de nuit.

— J’espère qu’ils ont prĂ©vu du cafĂ©, parce qu’ils en ont pour un moment. C’est une vraie boucherie Ă  l’intĂ©rieur. Au sens propre, continua-t-elle. C’est vous qui avez appelĂ© les journalistes ?

— Non, les voisins. Toute cette agitation, vous imaginez bien que les gens parlent.

— Faites-les partir. On parlera à la presse lorsqu’on aura tous les éléments.

— Et vous, qu’est-ce que vous allez faire ?

— Nous, on en a fini pour ce soir. On va faire un rapport sur ce qu’on a vu et l’envoyer au QG. Quand les gars de la scientifique auront analysĂ© les preuves, on continuera l’enquĂŞte. D’ici demain, on aura le portrait-robot et on pourra le diffuser au niveau national. OĂą que se cache ce fumier, on l’aura. Et vous, vous restez le temps que l’équipe arrive ?

— Oui, ils ne devraient plus tarder. La nuit, ça roule bien, en général. Reposez-vous et je vous dis à demain, à mon bureau.

— D’accord, à demain. On va essayer de fermer l’œil, mais c’est pas gagné avec ce qu’on a vu. Vient Thomas, on rentre, dit-elle à son collègue qui fixait la maison. On va débriefer ce qu’on a vu.

Elle le prit par le bras et l’entraîna vers la voiture. En démarrant, elle regarda dans le rétroviseur et vit le shérif renvoyer les journalistes. Une longue nuit en perspective les attendait.


Texte publié par AmĂ©lie B, 13 mars 2023
© tous droits réservés.
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