De la sueur dégoulinait du front d'Aaron. Son rêve, se rapprochant presque d'un cauchemar, restait dans sa tête sans vouloir y sortir. Tout lui avait semblait être réelle. Même l'étrange créature, malgré sa forme, lui avait semblé être devant lui. Pourtant, ce n'étais qu'un rêve...

Son cœur battait fortement dans sa poitrine. Chaque battement lui rappelait sa peur devant son rêve. Pourtant, ce n'étais qu'un rêve, il ne devrait pas en avoir peur, non ?

A cause de son réveil effrayant, il n'avait pas entendu les bruits de pas précipiter dans la maison, ainsi que les bruits étranges dehors. C'est alors que la porte de la chambre d'Aaron s'ouvrit fortement avec fracas. Zemaru portait une armure qu'il avait du mettre en vitesse. Il avait l'air presser, et il avait le regard assombris.

"Lève-toi ! Le village est encerclé par des aventuriers ! Prépare tes affaires !"

Sans plus attendre, le forgeron se rapprocha de son fils lui sortant ces affaires : des vêtements chauds avec une armure en cuir facile à porter qui ne réduisait pas ses mouvements. Il les enfila en quelques secondes avant de tendre la main vers le fourreau de sa nouvelle épée et de l'attraper. Il rejoignit son père adoptif épée en main.

"J'aurais préféré que tu aille te réfugier en forêt... Mais je ressent au moins une centaine d'aventuriers de rang moyen autour du village. Ce serait dangereux.

- De tout façon j'aurais préféré rester.

- Tu serais parti. Mais ne parlons pas de chose qui sont impossible pour le moment. Vas rejoindre les personnes incapable de ce battre, et reste avec eux.

- Mais je peux me battre !, fit le jeune garçon courageusement.

- Tu iras pour les protéger quand ils fuiront., annonça calmement le forgeron. Maintenant, vas-y rapidement ! "

Sans attendre de voir si son fils respecter ces ordres, Zemaru rejoignit un groupe de villageois qui portaient des armes. Aaron fut un peu agacer, pourtant il se dirigea vers la place du village. Il savait que les villageois inapte à se battre s'y serait mis avant de se diriger vers la maison de Moka. C'était le plan que Pojik avait mis en place en cas de ce genre de problème.

Il se dirigeait en courant vers le centre du village, quand d'un coup il vit les villageois qui c'étaient armés se déplacer en courant dans chaque direction, surement pour former un cercle protecteur autour du village. Au même moment, un bruit de corne se fit entendre dans la vallée. Le jeune garçon en l'entendant compris qu'un attaque se préparer. Leurs ennemis n'allaient pas les assiéger. Ils voulaient sans doute en finir au plus vite. Mais si ils attaquaient maintenant, il ne pourrait pas mettre à l'abri les villageois en incapacité à se battre. Sur sa gauche il aperçut un homme portant une armure en fer magique rouge se jeter sur un pauvre homme n'ayant qu'un couteau de cuisine pour se défendre. Le chevalier, sans aucun scrupule, planta sa longue lance à travers sa gorge avant de se tourner vers Aaron. Le jeune garçon qui jusque là était déterminer à se battre et n'avais pas eu peur, fut dégouter par cette scène, avant que la peur ne commence à prendre le dessus. Le chevalier se dirigea rapidement vers Aaron. Effrayer, il fut paralyser. Le visage caché par son casque, l'enfant ne pouvait pas voir le visage de l'homme, pourtant, il était persuader que l'homme souriait. Le chevalier se retrouva en face du jeune nécromancien. Il s'arrêta devant lui, avant de lever sa lance.

"Adieu !, fit le chevalier d'une voix monotone presque ennuyer."

Aaron fut incapable de bouger. Le chevalier abaissa brusquement sa lance. Aaron ferma les yeux, se préparant a être embrocher par sa lance. C'est alors qu'un bruit sourd avant qu'Aaron sentit en grande douleur traverser tout son corps. Un gémissement s'échappa de ces lèvres. La douleurs était énorme, mais étrangement, la douleurs ne ressemblait pas à celle d'une lance. Il avait l'impression qu'on l'avait poussé.

En rouvrant les yeux, il aperçut son sanglier mort-vivant se trouvant la ou il se trouvait quelques instants auparavant. La lance de l'homme en armure se retrouva coincé entre les os du sanglier. Aaron ne comprenais pas comment celui-ci était arrivé là, cependant il devina qu'il venait de lui sauver la vie. Il se releva tant bien que mal pendant que le chevalier tentait de retirer sa lance du sanglier en le repoussant avec des coups de pied. Le jeune garçon avait repris ces esprits. Il leva la main et il senti une vague glacé le traverser de part en part avant qu'une boule gelé tout droit sorti de sa main se projette contre l'homme en armure. Son attaque magique lui toucha ces jambes ce qui l'empêcha de bouger. Il se retourna vers Aaron avec un regard froid de colère. Mais avant qu'il puisse dire quoi que ce soit, le mort-vivant se libéra de sa lance et il chargea sur l'homme. Le chevalier fut frapper par son attaque car il lui était incapable d'esquiver à cause de la glace qui le retenait. Le choc brisa la glace à ces pied et l'envoya valser contre un mur en pierre du village. Il retomba inconscient.

Aaron regarda reconnaissant le sanglier. Grace à cette bête, il était encore en vie. Il vint caresser ces os avant de se diriger vers le chevalier vaincu.

"Dois-je l'achever ?, marmonna-t-il. S'il se relève il pourrais continuer à attaquer..."

Le jeune forgeron dégaina son épée, retira le casque du vaincu avec sa lame puis, d'un geste rapide, lui trancha la gorge. Il n'eut aucune pitié, aucune rancœur. Il ne ressentais rien à l'égard de cette homme qui avait tenter de le tuer. C'est alors qu'il se rappela la mission que son père lui avait donné. Il se retourna sans jeter un regard en arrière et il recommença à courir en faisant attention à ce qu'il se passait autour de lui. Il voyait des hommes et des femmes en armure attaquaient les villageois qui les repoussaient difficilement. Des cadavres reposait dans des flaque rouge. Heureusement, grâce aux bêtes sauvages, les habitants de Gridfor avaient l'habitude que des bêtes sauvages les attaques la nuit. Ils étaient près dès qu'une alerte était donné. Donc, grâce à ça, ils avaient appris à se défendre des embuscades. Même si celle-là était différentes des attaques d'animaux sauvages...

Autour de lui, des corps tombaient. Villageois et mercenaires se battaient sans répit. Aucun camps n'avaient l'avantage. Aaron aurait voulu les aider, mais étant obliger d'aller aidé les gens démuni, il ne s'arrêta pas. Il aurait surement pu lancer des sort magique, mais il ne pensa pas à le faire. Plus il se rapprochait de la place, et moins d'assaillant étaient présent. Il en fut soulager.

Enfin, il réussi à arriver sur le bord de la place. De nombreux enfants ainsi que des hommes et des femmes malades, vieux, enceinte et d'autres étaient regroupés au pied du promontoire, et se faisaient le plus petit possible.

Alors qu'Aaron se dirigeait vers eux, content de les trouver indemne mais inquiet de l'attaque, il remarque personne sur un toit d'une des maison. Une longue cape blanche à capuche le recouvrait entièrement, cachant son visage. Il regardait en direction du groupe, et il semblait préparer quelque chose. On aurait dit qu'il marmonnait. Aaron eu un mauvais pressentiment. Ce sentiment grandit quand il remarqua qu'un blason avec à l'intérieur une symbole ressemblant grandement à une faux écarlate de la guilde de la faux rouge.

"Baissez-vous !, hurla Aaron aux villageois en indiquant l'inconnu."

Malheureusement, il sembla qu'il était trop tard. Un énorme rocher apparut du ciel et descendit rapidement vers le groupe de villageois sans défense. Le jeune garçon n'aurait rien pu faire. Il tenta de les protéger en lançant une magie de glace, mais n'ayant pas été assez rapide, le rocher écrasa dans une explosion de gravats le petit groupe qui s'était baisser sous les ordres du jeune nécromanciens.

Dans un cri de colère et de désespoir, il vit toutes les personnes qu'il aurait du protéger mourir assassiner. Il se tourna enragé sur le mage encapuchonné. La rage montait.

L'heure de la mort du mage sonna.