La suite des évènements de déroula comme dans un rêve. En voyant le corps sans vie de mon amie, je poussai vraisemblablement un hurlement. C’est en tout cas ce qui alerta mon voisin du dessous, qui accourut précipitamment vers l’origine du vacarme. Le spectacle macabre qu’il y découvrit le terrifia. Se précipitant alors dans la rue, paniqué et appelant à l’aide, il trouva dans sa frénésie un homme de loi qu’il guida jusqu’aux lieux du crime. Du crime, oui, pour eux, il ne s’agissait pas là d’un horrible accident, mais bien d’un meurtre, la preuve : le corps meurtri de la jeune victime.

En vain je tentai d’expliquer la cause de ces blessures, c’était l’Etranger le responsable de cela, c’était lui ! Cependant, moi incapable de le nommer, lui, ayant rapidement pris la fuite dès lors qu’il avait battu mon amie, et encore plus après avoir appris la nouvelle de sa mort, on ne le retrouva pas, jusqu’ici tout du moins. Une fois ce monstre retrouvé, je serai peut-être lavé aux yeux de la Justice, des soupçons de violences physiques qui planent sur moi. Aux yeux de la populace, je reste responsable de tout, du début à la fin ! Mais qu’importe pour moi ; elle a chuté par ma faute, c’est moi qui l’ai tué. Je devais être son ami, et je l’ai tuée.

Voilà enfin, chers spectateurs, le terme de ce triste récit. Jugez-moi à votre convenance, c’est sans importance désormais... Souvent lorsque je regarde le ciel par la petite fenêtre barrée de ma cellule, j’aperçois ces deux oiseaux, toujours les mêmes, qui planent bien haut dans les nuages. Bien du temps s’est écoulé depuis le commencement de cette narration et aujourd’hui, je n’espère plus refaire surface, je ne le veux plus. J’ai caché une courte corde de fortune sous mon matelas, je ne voulais pas en faire usage avant d’avoir achevé cet écrit. Peut-être vais-je m’y décider maintenant, qui sait ? Peut-être vais-je la retrouver, quelque part où nous danserons tous deux, libérés de nos maux. Peut-être, qui sait ?

FIN.

Merci de votre lecture ;)