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tome 1, Chapitre 7 « La Faim de Connaissance et l’Éveil de la Force » tome 1, Chapitre 7

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Chapitre 7 : La Faim de Connaissance et l’Éveil de la Force

Trass se réveilla dans le silence apaisant de son espace, le soleil éternel de son domaine illuminant la cabane. Il s’étira, un sentiment étrange de légèreté le traversant. Il n’avait plus faim, pas cette faim lancinante qu’il connaissait depuis si longtemps. Mieux encore, il se rendit compte d’une chose encore plus étonnante : il n’avait aucune envie d’aller aux toilettes.

Uruel, sa flamme brillante, voleta près de lui, comme si elle avait anticipé sa prise de conscience. « Jeune Maître, il est temps que vous compreniez l’ampleur de votre transformation. Les lois physiques du corps, telles que vous les connaissiez, n’ont plus d’emprise sur vous. Manger ou boire pour la survie physique est désormais inutile. Si vous avez encore faim, c’est à cause de votre besoin croissant d’énergie éternelle, celle que cet espace ne peut pas encore produire en quantité suffisante pour vous rassasier pleinement. »

Trass resta bouche bée. Plus besoin de manger, de boire, ou même de se soucier des fonctions corporelles les plus basiques ? C’était… déroutant, mais aussi incroyablement libérateur. Il était bien au-delà d’un simple immortel. Il était quelque chose d’autre, quelque chose de nouveau.

Il sortit de la cabane et fit un tour dans le jardin. La vue le laissa bouche bée. Les champs, qu’il avait préparés et semés la veille, étaient emplis d’une verdure luxuriante. C’était comme si six mois de croissance intense avaient été condensés en une seule nuit. Les plants de blé et d’orge ondulaient déjà, leurs épis naissants d’un vert tendre promettaient une moisson future. Les feuilles des plants de salade étaient d’un vert éclatant, larges et sans la moindre trace de flétrissure. Les haricots s’enroulaient déjà autour de tuteurs improvisés, leurs gousses se formant à peine. Les plants de tomates, courgettes, potirons et potimarrons s’étendaient avec vigueur, des fleurs jaunes et blanches annonçant les futurs fruits. Les plants de pommes de terre et de patates douces formaient des monticules d’un feuillage dense et sain. Chaque feuille, chaque pousse, brillait d’une énergie palpable, comme si elles absorbaient et irradiaient la vitalité pure de l’espace. La promesse d’une nourriture véritable, riche en énergie, se concrétisait sous ses yeux.

« Incroyable ! » murmura Trass, les yeux écarquillés.

« L’énergie de l’espace et mon propre soutien spirituel permettent une croissance accélérée, jeune Maître, » expliqua Uruel. « C’est pourquoi la vitalité animale et végétale est si cruciale. »

Après avoir admiré son futur garde-manger, Trass se rappela sa mission : l’école. Il devait s’instruire.

Il ouvrit un portail vers la ville et se dirigea vers le quartier que le marchand lui avait indiqué la veille. C’était une zone plus modeste, mais qui ne ressemblait pas au bidonville. L’école était un bâtiment simple, en briques, avec une cour modeste où quelques enfants jouaient déjà. C’était une structure de bonne facture, solide et propre, malgré son absence de faste. On sentait qu’elle était entretenue avec soin par des moyens limités.

À l’entrée, un vieil homme aux cheveux gris et au regard fatigué mais bienveillant l’accueillit. Trass expliqua qu’il souhaitait apprendre à lire et à écrire.

« Le coût de l’inscription pour l’année est d’une grosse pièce d’argent, mon garçon, » expliqua le vieil homme, sans la condescendance du marchand du grand magasin. « Et il faut acheter quelques fournitures. »

Trass sortit sa bourse. Il lui restait trois grosses pièces d’argent. Il tendit la pièce demandée. La somme lui parut énorme. Avec les vêtements et les graines achetés la veille, il avait déjà dépensé une partie significative de sa nouvelle fortune.

« Voilà, monsieur. »

Le vieil homme prit la pièce. Trass sentit son ventre se serrer un peu, non pas de faim, mais d’une anxiété financière. Il ne lui restait qu’un peu plus d’une grosse pièce d’argent. Il serra les dents. Il faudrait qu’il n’attende pas pour renflouer sa bourse. L’urgence de trouver de nouvelles sources de revenus, et surtout des sources d’énergie pour Uruel, devenait pressante.

Il fut intégré dans une classe avec d’autres enfants de son âge. Le professeur, un homme patient et passionné, au nom de Maître Lin, commença par leur enseigner les rudiments de l’alphabet. Trass s’assit, un peu nerveux au début. Mais dès que le cours commença, il fut stupéfié par la facilité avec laquelle il assimilait les informations. Sa mémoire était devenue photographique, chaque caractère, chaque mot s’imprimant instantanément dans son esprit. Sa concentration était inébranlable, sa compréhension exponentielle. Il absorbait les leçons à une vitesse fulgurante, bien au-delà de n’importe quel autre élève. Cette nouvelle capacité intellectuelle était une autre facette de sa transformation, un don puissant qui lui permettrait de rattraper des années de retard en un clin d’œil.

Durant la pause de midi, la cour de l’école se vida progressivement. Des parents venaient chercher leurs enfants, et l’air s’emplit du brouhaha joyeux des familles qui partaient manger. Trass n’avait pas ce besoin physique de nourriture, et il savait que rien dans le monde extérieur ne le nourrirait comme il le fallait. Il décida de rester dans la cour, de continuer à réviser ses nouvelles connaissances, traçant des lettres imaginaires dans la terre.

C’est à ce moment-là qu’un homme le remarqua. Un individu à l’allure raffinée, mais au regard froid et à la bouche fine, un air patibulaire et pervers qui aurait mis mal à l’aise un adulte averti. Mais Trass, dans son innocence et sa concentration, ne remarqua rien de la sombre intention derrière les yeux du Marquis qui l’observait depuis la fenêtre d’un bâtiment voisin, un sourire énigmatique aux lèvres.

Plus tard dans l’après-midi, alors que les cours reprenaient, un petit noble aux vêtements luxueux et au nez retroussé s’approcha de Trass. Il portait des habits de soie dorée et rouge, ses cheveux blonds noués en une queue de cheval haute, et il agitait un éventail d’un geste dédaigneux. Il était accompagné de deux gardes adultes et costauds, dont les visages étaient durs et l’attitude agressive. Le noble avait visiblement assisté au refus de Trass de quitter la cour pendant la pause.

« Alors, le paysan fraîchement lavé. On se croit au-dessus des autres pour ne pas vouloir manger avec la plèbe ? » lança le noble, un sourire moqueur sur les lèvres, son éventail masquant à peine sa moue de dégoût. « Mon oncle, le Marquis, t’a remarqué. Il t’invite à venir le rencontrer. Tu devrais te sentir honoré. »

Trass, malgré son innocence, sentit un froid se glisser en lui. Quelque chose n’allait pas. Le ton, le regard du petit noble, la mention de cet “oncle” qu’il avait aperçu… Un piège.

« Je ne suis pas intéressé, » répondit Trass, sa voix calme mais ferme.

Le petit noble, habitué à ce qu’on lui obéisse, devint livide. Son visage rougit de colère. « Comment oses-tu refuser, vermine ?! Mon oncle ne se refuse pas ! » L’orgueil blessé du noble était palpable. « Mes gardes vont te traîner de force si tu ne viens pas ! »

Les deux gardes firent un pas en avant, leurs muscles bandés, leurs yeux brillants d’une vigueur agressive. Ils n’étaient pas là pour jouer. La confrontation était inévitable, et Trass sentit la puissance en lui, cette force brutale, commencer à gronder, menaçant de déborder.


Texte publié par Arnaud, 7 août 2025
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