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Aldria - La Pourfendeuse de Démons -

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tome 1, Chapitre 27 « Menaces ? » tome 1, Chapitre 27

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Le lendemain, Ryn et Célia quittèrent la grotte du Lac Cristallin en pleine forme et retournèrent à Nylm. À leur arrivée à l’auberge, le gérant les informa qu’Erhn et son équipe les attendaient devant l’entrepôt de bois. La jeune guerrière et l’archère s’y rendirent, accueillies par le chef du village.

— Juste à temps, dit-il avant de monter sur l’un des deux chariots. Allons-y.

Les equirals se mirent en route.

Sur le chemin, Célia interrogea les bûcherons sur leurs méthodes. Utilisaient-ils la magie pour couper et transporter les arbres ? Les elfes rirent doucement.

— Non, seulement des outils simples, expliqua l’un d’eux. Mais des enchanteurs les renforcent : plus solides, plus tranchants, ou protégés de la rouille.

— Ils pourraient aussi améliorer une épée ? demanda Célia, l’esprit déjà tourné vers sa Sealnor’thal.

— Tyane nous interdit de confier nos armes aux artisans, coupa Ryn, ayant deviné sa pensée. Nous ne prenons aucun risque, car nul ne sait comment elles réagiraient. Elles sont considérées comme contre nature par les artisans justement, et par les religieux.

Célia comprit et se ravisa. Son duel contre Tyane et ses récents entraînements avec Ryn lui avaient déjà révélé une part du potentiel de sa lame. Les véritables secrets restaient encore à découvrir, par elle-même comme le disait Cornelia.

Le cortège arriva à une grande scierie, entourée de nombreuses souches. Une rivière au courant rapide cognait contre sa roue à aubes, bloquée mécaniquement. De nombreuses piles de bois de différentes tailles se trouvaient tout autour.

On stationna les chariots près de l’entrée. Erhn et son équipe descendirent et pénétrèrent dans le bâtiment. Ryn et Célia restèrent en retrait, préférant ne pas perturber une éventuelle réunion.

Le chef de Nylm s’approcha d’une petite table et y déroula un parchemin.

— Revoyons la liste des demandes pour cette semaine. Nous avons déjà livré les commerçants souhaitant du chêne pour refaire la façade de leur boutique…

Il sortit un fusain scellé dans une branche de noirifor et raya la ligne en question.

— Ce matin, nous allons nous occuper de la commande du fleuriste : de nouveaux rondins de Tellura creusés pour ses cultures. Et cet après-midi, nous livrons les sculpteurs d’armes, qui doivent renflouer leurs réserves de Sérandor. Deux cargaisons aujourd’hui donc. La première partira à l’heure du déjeuner. Si nous avons fini en avance, nous…

Pendant qu’il donnait ses consignes, Célia s’intéressa à la mécanique des lieux. La roue à aubes était reliée à un enchaînement de courroies et d’engrenages, finissant par une scie circulaire. Devant elle, un rail guidait un long chariot destiné à amener les tronçons pour les découper.

La fille de bûcheron imaginait son père heureux de travailler dans un tel endroit.

— Célia ? appela Ryn derrière elle. Ne rêvasse pas. Souviens-toi, nous devons surveiller les environs et nous entraîner.

La jeune guerrière sursauta légèrement et rejoignit l’elfe. Elles quittèrent la scierie, prêtes à partir chacune dans une direction opposée.

— Souviens-toi, prudence est mère de sûreté, rappela l’archère d’un ton sérieux. N’oublie pas d’utiliser le bracelet si tu vois des Neantys. Je te rejoindrai aussitôt. Je peux te faire confiance ?

Célia hocha la tête. Elle avait parfaitement compris et ne comptait pas décevoir son équipière. Elles convinrent de se retrouver ici même au zénith solaire, puis s’éloignèrent chacune de leur côté.

L’humaine explora les environs et trouva une clairière assez dégagée pour s’entraîner. Elle dégaina Sealnor’thal et commença par quelques moulinets, pour s’habituer au poids et à l’équilibre de sa lame.

Lorsqu’elle se sentit prête, elle s’imagina face à un adversaire invisible, enchaînant assauts dans le vent et parades contre des coups imaginaires. Peu à peu, elle osait davantage et découvrait des sensations nouvelles.

Parfois, sa propre vélocité la surprenait, l’obligeant à retenir la fougue de ses gestes. Elle repensa aux conseils de Ryn : ne pas s’épuiser prématurément et savoir doser sa force.

Difficile sans un vrai adversaire…

L’affrontement de l’après-midi serait l’occasion de travailler là-dessus.

Après deux bonnes heures d’exercices, la faim se fit sentir. Elle rengaina Sealnor’thal et regagna la scierie, où le vacarme du bois tranché et les gestes assurés des bûcherons la happèrent aussitôt.

Certains faisaient rouler un lourd tronçon jusqu’au chariot sur rails. Une fois posé dessus, ils le poussèrent vers la scie circulaire, qui le trancha net dans un bruit aigu, presque agréable. Les morceaux furent aussitôt confiés à leurs collègues, qui les creusaient à l’aide de rabots incurvés. Célia s’approcha, les yeux écarquillés, en voyant l’outil entamer le bois avec une facilité déconcertante, comme s’il s’agissait de simple papier.

Aucune magie apparente ne guidait leurs gestes, si ce n’était les enchantements discrets de leurs outils, évoqués plus tôt sur le trajet.

— Tu veux essayer ? lança l’un des bûcherons en lui tendant son rabot.

Célia hésita un instant, puis saisit l’outil avec précaution. Elle l’examina brièvement avant de se placer devant le tronc désigné. Sous les regards amusés des elfes, elle appuya la lame et tira. Le bois céda aussitôt, dégageant un large copeau qui s’enroula en spirale avant de tomber à ses pieds.

Un sourire illumina son visage. À Uleth, chaque planche exigeait de longs efforts pour être correcte ; ici, l’enchantement rendait le geste presque naturel.

— Impressionnant, souffla-t-elle.

Célia traça un sillon complet avant de rendre le rabot avec gratitude, encore troublée par la puissance discrète qui habitait ce simple outil. Les bûcherons achevèrent ensuite sept autres rondins, les chargèrent sur le chariot et, une fois Erhn prévenu, le convoi put aussitôt prendre la route vers son commanditaire à la capitale.

La jeune guerrière observa le chariot s’éloigner. Elle resta un instant songeuse, encore imprégnée de la satisfaction d’avoir participé, même brièvement, au travail des bûcherons.

Ryn revint à son tour à la scierie, époussetant quelques brindilles sur sa tunique. Elle demanda immédiatement à son équipière si elle avait aperçu des Neantys. Cette dernière fit non de la tête.

Le duo s’écarta un peu et échangea sur leurs exercices respectifs. Célia décrivit ce qu’elle avait fait et les difficultés rencontrées.

— C’est normal d’avoir du mal sans vrai adversaire face à soi, mais crois-moi, tous tes petits efforts te feront progresser. On s’affrontera cet après-midi, comme au Manoir.

Ryn ajouta encore quelques conseils, veillant surtout à entretenir la motivation de la jeune guerrière.

Toutes deux restèrent un instant ensemble, reprenant leur souffle et profitant du calme alentour. Le grondement lointain de la scierie leur parvenait encore, mêlé aux chants d’oiseaux. Puis, une petite cloche sonna l’heure du déjeuner.

— Hé, Célia et Ryn ! appela Erhn. Venez déjeuner avec nous ! Nous avons préparé deux repas en plus pour vous !

Elles acceptèrent avec plaisir et allèrent s’installer avec les travailleurs, assis sur des souches. L’un d’eux leur tendit chacune un petit paquet, contenant quelques tranches de viande froide, du pain, du fromage et plusieurs fruits.

Célia engagea la conversation avec les elfes, qui lui posèrent de nombreuses questions sur son entraînement. Elle leur montra Sealnor’thal sans préciser comment elle l’avait obtenue. Puis, pour ne pas décevoir son public, elle se leva et réalisa une courte démonstration.

Ses gestes précis et assurés captèrent aussitôt l’attention : les travailleurs, impressionnés, ne cachaient pas leur admiration devant des mouvements aussi fluides et gracieux. Ryn, de son côté, observait avec satisfaction, heureuse de voir sa partenaire rester sérieuse et appliquée même dans ce genre de contexte.

Le repas s’acheva dans la bonne humeur, rythmé par quelques éclats de rire et les conversations animées des bûcherons. Chacun reprit ensuite le cours de sa journée. Pour les combattantes de l’Ordre des Racines, il était l’heure de s’affronter.

L’humaine proposa l’espace ouvert qu’elle avait trouvé ce matin. Arrivées, les deux équipières se firent face. Son arme enchantée en main, Célia chargea.

Ryn ne créa aucune flèche magique et esquiva chacun des coups de son adversaire. D’abord de plusieurs pas sur le côté, puis en se baissant, avant de faire un grand bond en arrière. Elle prit appui contre un tronc et sauta encore plus haut.

L'elfe virevolta en hauteur et atterrit sur une large branche, hors d’atteinte de la jeune guerrière.

— Cet environnement forestier est à mon avantage, sourit-elle.

— Et comment je fais maintenant ?

— Tu ne peux pas m’atteindre directement, mais si tu te déplaces correctement, tu m’empêches aussi de te toucher.

Elle banda son arc, et une flèche magique apparut, pointée droit sur Célia.

— Je te propose un petit jeu simple : si je te touche, tu perds. Si tu réussis à m’éviter assez longtemps, tu gagnes. Sers-toi de ce qui t’entoure. Prête ?

Célia hocha la tête et s’élança aussitôt entre les troncs. Une première flèche siffla, qu’elle évita de justesse en se plaquant contre un arbre. Le souffle court, elle repartit, consciente que Ryn suivait chacun de ses mouvements sans peine. Une deuxième, puis une troisième flèche effleurèrent l’écorce autour d’elle, l’obligeant à changer sans cesse de cachette.

La voix de l’elfe résonna soudain, venue des hauteurs.

— N’oublie pas que tu as une arme pour attaquer… mais aussi pour te protéger.

D’autres flèches se plantèrent dans le tronc qui la couvrait. Célia devait rapidement prendre une décision. Repartir ? Tenter autre chose ?

Si je reste là, Ryn devra forcément…

Elle leva d'un coup les yeux : l’archère était bien en face d’elle, arc bandé. La flèche partit. Célia serra les dents, et, d’un geste vif, frappa latéralement avec Sealnor’thal. Le projectile éclata contre la lame en une gerbe d’étincelles.

Voyant cela, un sourire sincère étira les lèvres de Ryn.

Pas mal, Célia… Tu m’impressionnes toujours plus.

L’elfe reprit ses tirs, rapides et multiples, trop nombreux cette fois pour être tous parés. Célia dut se remettre en mouvement, jusqu'à revenir à la clairière de départ. Les flèches devinrent plus espacées mais plus régulières, comme pour la pousser à bout. L’humaine para encore et encore, reculant sans s’en rendre compte, les yeux rivés sur son adversaire.

Son talon heurta une racine apparente. Elle perdit l’équilibre, battit des bras en vain et tomba lourdement en arrière. Une ultime flèche fusa, effleura son poignet et la força à lâcher Sealnor’thal. Essoufflée mais rieuse, elle se redressa malgré sa défaite.

— D’accord… j’ai perdu.

Toujours perchée sur sa branche, Ryn lui adressa un sourire complice.

— L’environnement peut être ton allié comme ton ennemi. Si tu l’utilises bien, il compensera tes faiblesses. Si tu le négliges, il te sera fatal.

Elle sauta avec grâce de sa branche et atterrit souplement devant sa partenaire.

— Tu t'es bien débrouillée aujourd'hui, félicita l'elfe. Allez, rentrons.

Elles rebroussèrent chemin.

De retour à la scierie, Ryn et Célia retrouvèrent les bûcherons toujours à l’œuvre, sciant et empilant les rondins avec une régularité presque mécanique.

Lorsque le soleil déclina, elles les aidèrent à ranger leurs outils avant de raccompagner le groupe jusqu’au village de Nylm. La première journée s’achevait sans la moindre attaque de Neantys.

Après un nouveau dîner savoureux, Ryn interpella Célia.

— Tu viens ? proposa-t-elle, euphorique. J’ai envie de me baigner au Lac Cristallin !

L'idée étonna l'humaine, qui accepta malgré tout. Elles sortirent de l’auberge, retrouvèrent l’entrée du passage et glissèrent jusqu’au souterrain.

Au bord de l’eau, Ryn retira sa tunique et ses bottes, ne gardant que la partie élastique semblable à la tenue de Célia. L’humaine l’imita : sa ceinture tomba avec sa cape, puis elle ôta ses bottes et ses longues chaussettes.

Sans attendre, l’elfe plongea dans un fracas d’eau. Elle émergea, rejetant sa tresse en arrière, un éclat vif dans les yeux.

— Aahh ! Rien de tel qu’un bain froid pour raffermir les muscles et calmer l’esprit !

Plus prudente, Célia trempa d’abord le bout du pied. L’eau, fraîche sans être glaciale, lui arracha un frisson. Elle inspira profondément et s’y glissa peu à peu. Le choc initial mordit sa peau, puis la fraîcheur devint une caresse vivifiante. Ses muscles endoloris se relâchèrent, ses doutes se dissolvaient dans l’onde claire.

Après que Ryn eut appris à Célia les bases de la nage, l'humaine put évoluer aux côtés de l'elfe, traçant des sillons lumineux sur la surface. Leurs rires éclatèrent, résonnant contre les parois de cristal.

À l'instar de la grotte du puits originel mineur cachée dans les Plaines d’Ashon, tout ici semblait suspendre le temps : la clarté diffuse des gemmes, l’éclat de la végétation luminescente et ce silence profond que seule leur joie venait troubler.

Lorsqu’elles regagnèrent la rive, leurs cheveux gouttaient sur l'herbe fraîche. Allongée sur le dos, Célia ferma les yeux, bercée par le clapotis régulier de l’eau. À ses côtés, Ryn souriait, les bras étendus comme pour embrasser le monde.

— Tant qu’il existe des endroits comme celui-ci, alors ça vaut la peine de se battre.

Célia rouvrit les yeux vers le plafond cristallin, semblable à un ciel d’étoiles. L'elfe avait raison, et une conviction neuve s’enracina en la jeune guerrière. Protéger ce monde contre les Neantys valait chaque effort, chaque blessure, chaque pas accompli, et elle devait continuer, sans jamais laisser le doute ou la peur l’arrêter.

***

Les jours suivants s’écoulèrent dans une routine presque immuable, rythmée par la surveillance des bûcherons et l’entraînement. Aucun démon n’avait encore surgi, mais ni l’elfe ni l’humaine ne relâchaient leur vigilance.

Chaque après-midi, leurs affrontements prenaient une tournure nouvelle : là où Ryn dominait aisément au départ, elle devait désormais redoubler de ruse pour garder l’avantage.

Célia, plus confiante, anticipait mieux certaines attaques et tenait plus longtemps avant de céder. Les défaites demeuraient, mais chacune la rapprochait d’une victoire qu’elle sentait à portée de main.

Le soir, elles regagnaient le village avec les bûcherons, dînaient à l’auberge, puis allaient se détendre au Lac Cristallin.

Une nuit, Ryn alla plus loin et proposa un entraînement aquatique : longueurs de brasse, sprints en crawl, et jeux d’apnée improvisés.

À l’aube suivante, l’humaine peina à quitter son lit, les muscles endoloris. Son endurance n’égalait pas encore celle de sa partenaire, mais la mission la portait et l’obligeait à se surpasser.

Un soir, pendant le dîner, Erhn vint s'asseoir un instant à leur table.

— Vous faites de l’excellent travail, dit-il avec sérieux. Votre présence redonne de la sérénité à mon équipe.

Honorées, les deux équipières échangèrent un sourire entendu.

— Demain, poursuivit le chef du village, nous irons inspecter un endroit plus profond dans la forêt afin d’y construire un nouveau poste de découpe. Pouvons-nous toujours compter sur vous pour assurer notre sécurité ?

— C’est notre mission, assura Ryn. Vous pouvez travailler l’esprit tranquille, nous sommes là.

— Je n’en attendais pas moins de vous. Sur ce, je dois régler certains détails. Passez une bonne soirée.

Il s'en alla, laissant les deux combattantes terminer leur repas et réfléchir à ce changement de programme.

— Nous devrons redoubler de prudence, avertit l’archère. Si une attaque survient, le repli sera plus difficile.

— Mais si nous restons trop proches, on risque pas de les mettre davantage en danger ? répliqua Célia.

— C’est vrai, mais cela veut aussi dire que nous pourrons agir plus vite.

Après un instant de réflexion, Ryn proposa ce qui lui semblait le mieux à faire dans une telle situation.

— Dans ce cas, tu resteras au milieu des bûcherons, et moi je surveillerai les abords.

— D’accord. Faisons comme ça.

L’elfe esquissa un sourire, satisfaite de voir son équipière gagner en lucidité. Ce soir-là, elles renoncèrent à leur bain au lac et se couchèrent tôt. Pourtant, Célia mit longtemps à trouver le sommeil. Elle désirait toujours affronter les Neantys et la monotonie commençait à lui peser.

Dans leurs chambres respectives, l’archère comme la jeune guerrière se posèrent la même question inquiétante :

Où sont passés les démons que les oiseaux de Cornelia avaient repérés ?


Texte publié par K. Helphine D., 12 octobre 2025
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