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Of Potions and Riffs (Severus Rogue X OC)

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tome 1, Chapitre 36 « L'heure du DĂ©part » tome 1, Chapitre 36

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Dans la Grande Salle du château, l’école, toute entière, sans exception fut rassemblée. Les lueurs blafardes de l’aube perçaient les fenêtres comme des linceuls, mais l’atmosphère était tellement dense et pesante que le jour ne semblait s’être jamais levé. Le plafond enchanté était d’un ciel bleu pastel pâle, d’une fadeur discrète et sans éclat.

Les élèves de chaque maison, plus ou moins mélangés, étaient debout, immobiles et silencieux, dans l’ensemble de la pièce. Il n’y avait plus de couleurs. Plus de bannières. Plus de rivalités. Tout cela n’avait plus aucun sens face à la fragilité et à la fugacité de l’existence humaine.

Albus Dumbledore, vêtu d’une robe outremer et unie, sa barbe blanche moins lisse qu’à l’ordinaire trahissant une nuit mouvementée ne lui ayant laissé aucun répit, s’avança vers son pupitre doré enchanté pour s’adresser aux étudiants. La sculpture de hibou en bronze imitation or, ornant ce dernier, étendit ses ailes sans cérémonie avec une forme de pudeur propre aux événements tragiques.

Il prit la parole, sa voix résonnant jusqu’aux voûtes :

« - Aujourd’hui, nous connaissons un épouvantable malheur. »

Derrière lui, les professeurs, debout, alignés, faisaient corps, leurs visages graves et sombres.

« - Cédric Diggory était comme vous le savez particulièrement travailleur. Infiniment honnête et droit. Et plus important encore, un ami fidèle. Fidèle et loyal. Je pense donc que vous avez le droit de savoir comment il est mort. »

Son regard bleu, plissé par le poids des âges et des responsabilités, parcourut l’assistance. Il pesa ses mots dans un silence assourdissant avant de déclarer :

« - Cédric Diggory…a été tué par Lord Voldemort. »

Les élèves baissèrent les yeux, interdits et sous le choc. Certains, comme Harry Potter, regardèrent droit devant eux. Le garçon, dans ses yeux verts troublés, semblait revivre en boucle le traumatisme encore frais, désormais imprimé dans sa mémoire. Celui de l’avoir vu partir et d’avoir ramené son corps.

Minerva McGonagall, la gorge serrée, écoutait avec une dignité tremblante et une tristesse qu’elle peinait à masquer. Dans un coin, Rubeus Hagrid, qui avait les yeux rouges et brillants, hochait la tête lourdement, incapable de contenir sa peine et sa colère.

Dumbledore poursuivit lentement :

« - Le Ministère ne souhaitait pas que je vous le dise. Mais ne pas le dire aurait été une insulte à sa mémoire. Le chagrin que nous éprouvons devant ce drame affreux me rappelle…nous rappelle que même si nous venons d’autres pays et parlons d’autres langues, nos cœurs battent à l’unisson. »

Dans le fond de la pièce, Olympe Maxime, massive et superbement drapée, sentit sa prestance vaciller. Un sanglot lui échappa, étouffé dans son écharpe parfumée, tandis qu’à ses côtés Karkaroff demeurait raide et livide, le regard fuyant comme s’il cherchait une issue invisible.

« - À la lumière de ce qui s’est passé, les liens d’amitié que nous avons tissés cette année deviennent plus importants que jamais. Souvenez-vous en, et Cédric Diggory ne sera pas mort en vain. »

Winter, la tête inclinée vers le sol, mélangée dans cette marée de robes noires, tous écussons confondus, sentit ses doigts se crisper d’indignation et d’impuissance face à la tragédie qui s’était déroulée devant ses yeux.

Autour d’elle, les visages, plus juvéniles que le sien, semblaient perdus et effacés. Pour la première fois depuis le début de l’année, aucune attention n’était tournée vers elle.

L’introvertie qu’elle était aurait pu le vivre comme un soulagement. Mais cela aurait été indécent dans un tel moment. Son cœur, plus triste que jamais, battait d’une manière lente et régulière, comme un ostinato à peine perceptible qui ne subsistait que pour la tenir encore debout. Cet organe, frêle et pourtant si essentiel, était encore plus accablé que les autres. Car il ne portait pas seulement un deuil, mais deux, le deuxième étant d’ordre sentimental.

La voix du directeur de Poudlard répéta dans le mutisme ambiant de cathédrale :

« - Souvenez-vous en. Et vous honorerez la mémoire d’un garçon qui fut généreux et sincère. Courageux et fraternel jusqu’à son dernier souffle. »

Soudain, un petit rire moqueur se dégagea du coin gauche de la salle. Plusieurs élèves, arrachés à leur recueillement, levèrent la tête.

Marcus Crux était adossé avec flegme contre la vieille cheminée ornée des symboles des quatre maisons, dans une posture arrogante et complètement inadaptée à la situation.

Il se mit à mâcher bruyamment un chewing-gum, probablement un produit de chez Honeydukes, le regard vide et léger, désireux que le discours se termine.

Il marmonna avec un petit sourire complètement déplacé :

« - …Fadaises. Il va nous faire chialer, le vioque. »

Même Drago Malefoy, d’habitude de son côté, sembla secoué par la scène.

Winter voulut le fusiller du regard. Mais soudain, McGonagall s’avança à la hauteur de Dumbledore et lança d’une voix sèche éraillée par l’indignation :

« - Monsieur Rusard. Veuillez raccompagner Monsieur Crux hors de cette salle immédiatement. »

Le concierge s’exécuta aussitôt. Le Serpentard quitta la pièce, mains dans les poches, une lueur presque goguenarde accrochée au visage.

L’atmosphère n’était plus seulement pesante à présent. Elle était glaciale. Dumbledore observa Marcus Crux partir, et dans le silence qu’il garda, son regard préoccupé se fit plus dense encore, comme s’il entrevoyait dans cette désinvolture une ombre inquiétante, le germe d’une cruauté capable, un jour, de commettre bien pire encore que la tragédie qui venait de se produire.

Les jours qui suivirent se déroulèrent dans cette même sensation d’affliction permanente. Winter entendit de la bouche des autres élèves qu’il n’y avait jamais eu une fin d’année aussi étrange à Poudlard, mais elle n’avait aucun point de comparaison contrairement à eux, étant donné que c’était sa première.

Les examens des B.U.S.E des cinquièmes années et des A.S.P.I.C des septièmes années furent maintenus, dans une rigueur protocolaire encore renforcée, trahissant le fait que même les professeurs n’avaient pas le cœur à cela.

Pour la musicienne, il n’y avait plus d’épreuve en dehors des derniers contrôles classiques de l’année. Elle passa la fin du mois de juin à assister aux cours comme d’ordinaire et à jouer du piano dans la Salle sur Demande, presque tous les soirs. Elle esquivait ainsi les têtes-à-têtes avec Oscar. Mais surtout, elle ne voulait pas le croiser. Severus Rogue.

En cours de potions, elle s’était rendue aussi invisible qu’il lui était possible avec sa célébrité. Elle arrivait tôt pour prendre d’assaut les rangs du fond, elle ne participait jamais en classe, s’appliquait à la réalisation des potions pour qu’il ait le moins de choses possibles à lui reprocher.

Son cerveau était en pilotage automatique complet. Elle ne voulait surtout pas penser. Car penser, c’était ruminer. Et souffrir.

Ses seuls moments d’expression étaient désormais la musique, l’art ayant revêtu pour elle une fonction plus cathartique que jamais.

Quelques jours à l’approche de la fin, elle reçut un courrier moldu. Redirigé mystérieusement alors qu’il était adressé à l’Université Royale d’Édimbourg en Lettres et Humanités, le cursus imaginaire qu’elle était censée suivre aux yeux de son groupe et de son label.

C’était une lettre de Gareth Barnes. Le ton était enjoué, complice, fraternel. Il ne faisait pas que prendre de ses nouvelles. Il voulait la joindre au téléphone, dès que possible, pour discuter d’un sujet important à propos des Red Runners.

Un rendez-vous fut convenu. Winter Grail obtint aisément l’aval de la professeur d'Étude des Moldus, Charity Burbage, pour pouvoir emprunter sa cabine téléphonique personnelle. Cette dernière était stockée dans une petite salle dédiée aux artéfacts moldus du quotidien, très peu visitée d’ordinaire, hormis par Arthur Weasley, fanatique des non-mages, à chacun de ses passages à Poudlard pour venir voir ses enfants.

Le jeudi 29 juin 1995, jour du banquet de clôture et veille du départ de Poudlard, Winter se rendit donc dans cette pièce un peu poussiéreuse, adjacente à la salle de cours de la professeur Burbage. Le couloir était désert.

L’enseignante, une femme de quarante ans sans histoire et toujours discrète, n’était pas dans les parages, probablement en train de trier ses derniers parchemins et de faire ses valises pour les grandes vacances d’été.

Winter entra dans la cabine à la peinture rouge délavée et décrocha le combiné. Le téléphone émit un petit signal sonore, l’autorisant à composer le numéro. Elle inséra une pièce de dix pence qu’elle avait retrouvée dans la poche de l’un de ses pantalons et patienta.

L’appareil émit un petit bip régulier, jusqu’à ce que la voix masculine de Gareth Barnes réponde à l’autre bout du fil :

« - Allô, Winter, c’est bien toi ?

- Salut Gareth. », s’annonça la jeune femme d’un ton calme.

Elle ne pouvait le voir mais elle devina un froncement de sourcils sur le visage de son manager.

« - Et bien, ça te met dans cet état-là, les fins d’année scolaire ? On dirait que tu sors d’un enterrement. »

Il ne croyait pas si bien dire. Winter soupira et se força à répondre de manière moins froide :

« - Oh, non, ne t’inquiète pas. Je suis juste un peu…vannée, c’est tout. »

Un blanc. Puis un bruit distinct de papier de cigarette Ă  rouler.

« - Je vais m’empresser de te remonter le moral, je te rassure ! », lança le dandy, émettant avec ses doigts un bruit de briquet allumé.

Il expira une première bouffée de fumée dans l’appareil.

« - Je suis au siège. J’ai parlé avec ton booker. Le patron du label était là aussi, avec le directeur de l’équipe marketing. On a des dates. Plein de dates pour couvrir le mois de juillet et même début août. Et pas n’importe lesquelles. Accroche-toi bien. »

Il inspira court et sec et dévoila avec entrain, clope au bec :

« - On a eu les organisateurs du Phoenix Festival au téléphone. Mean Fiddler en personne, Mademoiselle. Un putain de nom. Ils reçoivent The Cure, The Prodigy et David Bowie cette année, rien que ça ! Ils ont eu un désistement le 15 juillet et…ils veulent programmer les Red Runners. En Main Stage. Juste avant Nick Cave and the Bad Seeds. Alors. Tu en dis quoi ? »

Winter laissa échapper un souffle. Des festivals de prestige, elle en avait déjà fait de nombreux. Mais le Phoenix Festival faisait partie des plus légendaires. Pour la première fois depuis plusieurs jours, elle sentit son cœur revenir à la vie, habité de cette flamme artistique qui ne l’avait jamais quittée.

« - Et bien mince alors… Gareth, tu me fais marcher, c’est ça ? »

Un rire chaleureux éclata dans un grésillement lié à la vétusté de l’enceinte de la cabine téléphonique.

« - Bon, je prends ça pour un oui. On a vingt dates rapprochées de programmées. J’espère que tu n’as pas perdu en forme physique à jouer les étudiantes modèles. »

Winter se sentit respirer. Elle avait besoin de penser à autre chose. Terriblement. Et surtout de tourner la page. Redécouvrir des festivals sans drame, sans attaque de Mangemorts et reprendre temporairement le rythme de vie en tour bus avec ses quatre partenaires de scènes extravagants. Il lui fallait une aventure heureuse, pour changer.

« - Les gars sont tous disponibles et partants ? »

Le dandy anglais rit Ă  nouveau :

« - Ils sont dans les starting blocks. Colin a accordé sa guitare, pour une fois. Antonio a dépoussiéré ses cymbales et ses fûts. »

D’une voix solaire et douce, il rajouta :

« - Plus sérieusement, on n’attend plus que toi. Je passe te chercher à la gare de King’s Cross demain ? »

Winter ne se laissa pas tenter deux fois.

« - C’est d’accord. »

Le soir même eut lieu le banquet de fin d’année dans la Grande Salle. Dumbledore, comme à son habitude, annonça le gagnant de la Coupe des Maisons qui n’était nul autre que Gryffondor, dominant Serpentard de peu avec un total de 2355 points. Mais personne ne s’attarda trop sur cette victoire, la mort de Cédric Diggory ombrageant entièrement le repas.

Peu de temps après, les délégations étrangères amorcèrent leur grand départ. Winter, Oscar et d’autres élèves vinrent contempler le coucher de soleil estival du haut de la tour d’astronomie où ils virent le drakkar des fiers de Durmstrang replonger dans les tréfonds du lac, entamant son long voyage de retour vers l’est. Le carrosse des demoiselles de Beauxbâtons pris à son tour son envol, tracté par les Abraxans au pelage scintillant sous les derniers rayons de lumière. Bientôt, il naviguerait entre les nuages, en direction des Pyrénées françaises.

Alors que la lune apparaissait lentement dans le ciel, Oscar, songeur, les mèches brunes volant au vent, demanda à Winter :

« - C’est étrange tout de même, tu ne trouves pas ? Ce décor de conte de fées…mais il n’y a rien de vraiment féérique dans le ressenti. »

La musicienne approuva en silence. Il ajouta :

« - Le Ministère ne voulait pas que l’on sache ce qui s’est passé. Mais…je suppose qu’ils ont de bonnes raisons de garder le silence, tu ne crois pas ? »

Elle fronça les sourcils lentement.

« - Je ne sais pas. Ce Cornelius Fudge…il n’a pas la carrure d’un Premier Ministre, je trouve. Il n’est même pas resté pour la cérémonie d’adieu en l’honneur de Cédric.

- Il a peut-être été appelé par une urgence. Moi je pense qu’il sait ce qu’il dit…il est à la tête du corps de défense le plus organisé de toute l’Europe. Il n’y a pas meilleur que le Département de la justice magique et le corps des Aurors. Tous les autres pays nous envient. S’il dit que Voldemort n’est pas vraiment de retour, je pense qu’on peut lui faire confiance. »

Winter déposa distraitement son menton dans la paume de sa main, légèrement voûtée par-dessus le mur du rempart du château pour contempler le parc de Poudlard d’en haut.

« - Un gouvernement… qu’est-ce que c’est, au fond ? Qu’il soit choisi ou non, ça ne change pas grand-chose. C’est une bande d’individus qui finit toujours par faire ce qu’elle veut et dire ce qu’elle veut… »

Le jeune homme baissa la tête, la gorge serrée par ce désir qu’il gardait en lui : celui d’y faire carrière un jour.

« - Peut-être…mais ça reste une institution d’élite. Les meilleurs sorciers y travaillent ! Ce n’est pas rien. »

Winter répondit avec un petit sourire doux mais indéfectible :

« - Je n’ai jamais eu grande foi dans les institutions. Je suis une artiste, Oscar. Ce n’est pas ma paroisse. »

La nuit passa, emportant avec elle tout l’inachevé, les regrets, les accomplis et le bilan de l’année scolaire. Puis au petit matin, le bruit des valises à roulettes, des cages à hiboux et des bagages ensorcelés, parfois portés par des elfes de maison, retentit dans les couloirs. Les dortoirs et les salles communes se vidèrent peu à peu. Le château tout entier se préparait à deux mois de tranquillité et de repos bien mérités après une année de plus sur les chapeaux de roues.

La porte principale s’ouvrit sur un flux d’élèves croissant, en direction de la gare de Poudlard d’où s’échappait le panache de fumée blanc cotonneux du Poudlard Express. La voix de Rubeus Hagrid, son familier et presque ritualisé à chaque départ et arrivée, retentissait depuis les quais.

Severus Rogue referma la porte de son bureau, le regard sombre et inhabité. Il longea les cachots déserts, s’imprégnant une dernière fois de ces lieux où il régnait en maître solitaire et intraitable. Le calme, d’ordinaire, l’apaisait. Mais pas cette fois-ci.

Pourtant, il n’avait, pour une fois, plus aucun devoir immédiat à accomplir. Ses effets personnels étaient rangés. Il n’emporterait presque rien avec lui pendant ces vacances d’été. Et il savait qu’il reviendrait en septembre dans son rôle exactement dans le même état qu’il l’aurait quitté.

Ses pas rapides, incisifs et silencieux le menèrent vers le hall. Les portraits du grand escalier étaient pour la plupart endormis. Certains ne s’étaient jamais remis de la pétrification infligée par le basilic, mais aucun n’en avait gardé le moindre souvenir net.

Sa cape noire, bruissant alors qu’elle frôlait les murs de pierre, recouvrait son manteau sombre qui absorbait les lumières provenant de dehors. Severus Rogue ne changeait jamais d’accoutrement. Même en plein été, sa silhouette, grande, mince et austère, était restée en hiver.

En hiver.

Il la vit. Winter Grail apparut dans l’encadrement d’un couloir, étui de guitare sur le dos et valise à la main. Elle ne le remarqua pas. Son visage était naturel, détendu, presque insouciant. Ses claviers et ses autres affaires encombrantes étaient déjà chargés dans le train.

Le maître des potions se figea et ses prunelles obsidiennes, qui avait pourtant tout fait pour éviter la jeune femme ces derniers jours, s’accrochèrent immédiatement à sa chevelure brune élégante et ondulée, sauvage et libre, ainsi qu’à ses bras longs et ses hanches féminines, moulées par sa chemise blanche légère en coton et son pantalon. Elle ne portait pas d’uniforme. Elle était simplement elle.

Sa gorge se noua brusquement. Il s’appuya, dans l’ombre contre un pan de mur.

La belle artiste sortit de sa poche, avec une certaine anticipation, un petit mot griffonné dans un papier froissé. Un nom de rue, probablement. Quelqu’un l’attendait.

Elle poussa un petit soupir d’émotion, un point d’orgue à sa première année à Poudlard, puis quitta le vaste édifice d’un pas décidé. Elle marchait. Elle avançait.

Severus Rogue la fixa longuement alors qu’elle s’éloignait de plus en plus, la mort dans l’âme. Et sans s’en rendre compte, il murmura son nom. Un murmure qu’elle n’entendrait jamais.

Et soudain, alors qu’il se retrouvait entièrement seul dans ce château immense, une douleur fulgurante le transperça au niveau de son bras gauche. Il serra les dents, les yeux clos, pour contenir la décharge.

Il savait avoir fait le seul choix possible : l’éloigner d’un monde qu’elle ne devait pas connaître. Un monde qui l’appelait à nouveau. Pourtant, au creux de son ventre, quelque chose s’effritait déjà et il pressentait que ce n’était que le commencement.


Texte publié par NoxND, 30 novembre 2025
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