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tome 1, Chapitre 16 « Gray » tome 1, Chapitre 16

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Le repas avec mes voisins s’est bien passé. Je n’en doutais pas vraiment, mais avec des énergumènes comme Giulio et Aurélia, tout aurait été possible. Au final, ils ont été vite calmés après avoir vu que Lily était particulièrement fatiguée aujourd’hui. Quelle idée qu’elle a eu aussi de se lever si tôt… Alors oui, ça va lui faire de nouveaux clients pour la boutique, ça c’est garanti. Mais je n’avais pas vraiment pris en considération l’invasion de mon café par mes voisins. OK, c’est pas mon café, mais quand même. C’est mon lieu de répit entre les cours – même si j’y croise des étudiants, ils sont trop intimidés pour venir me parler. Si je commence à y retrouver tout mon carnet d’adresses, où vais-je bien pouvoir me recharger loin des gens ?

Après avoir vérifié l’étanchéité de mes derniers joints dans la salle de bain du rez-de-chaussé, je fais toutes les pièces pour retrouver Lily. Où est-ce qu’elle est allée se planquer ? Pas dans la cuisine, ni dans mon bureau – j’aurais pourtant pu parié qu’elle s’y était rendue pour farfouiller. Finalement, je la trouve allongée sur mon matelas, endormie. Sa queue de cheval est presque complètement défaite, son gilet à glisser de son épaule et sa robe remonte un peu trop haut pour ce qu’elle accepterait que je vois. J’attrape un plaid et le dépose délicatement sur elle. Du bout des doigts, je retire une mèche de cheveux de son visage, ce qui lui fait froncer le nez.

— Kě Ă i de…

Non. Non, Gray, tu ne vas pas commencer à trouver Lily mignonne, ou jolie, ou quoi que ce soit d’autre. Et encore moins à voix haute. Il faut aussi que je mette un frein à cette envie quasi constante de vouloir l’embrasser. Parce que même si c’est plus qu’agréable et que Lily ne m’a pas encore tué de le faire même lorsqu’on est que tous les deux, ce n’est pas ce qu’elle souhaite. Elle m’a uniquement demandé d’être son mari sur le papier pour quelques mois, le temps de faire la passation de propriété de Cookies Dough. Certes, depuis, on doit aussi faire croire à sa famille éloignée et à internet que ce n’est pas un mariage blanc. Ça n’implique pas que j’ai le droit de faire revivre une attirance, des désirs éteints depuis quinze ans.

Évidemment, lorsque j’avais quatorze ans, Lily a été la première personne à ne pas se faire avoir par ma gueule d’ange. C’était mon mécanisme de défense, on ne pouvait pas me détester si on tombait sous mon charme. Et ça l’est peut-être toujours aujourd’hui. Mais à l’époque, dans la tête d’un ado, j’ai vu l’indifférence de Lily comme un challenge, surtout que c’était avant que je passe une classe, donc elle était encore une année scolaire au dessus de moi, à ce moment-là.

Au début, j’ai essayé de la faire tomber amoureuse de moi. Un fiasco complet, bien entendu, puisque c’est moi qui ait fini par me casser les dents. Et puis lorsque la compétition pour le titre de meilleur élève a commencé, l’année suivante, j’ai utilisé notre compétitivité pour essayer de me faire remarquer. Clairement, ça a fonctionné. Pas de la manière dont j’espérais à l’époque, mais pour le mieux. Je ne regrette pas la relation qui s’est construite entre Lily et moi. Quel que soit le qualificatif qu’on puisse lui donner. Et il est hors de question que ça change parce que l’adolescent nostalgique en moi est frustré de ne pas avoir eu sa chance. J’avais réussi à tourner la page. D’abord en ayant un gros crush sur Emmett, son frère, et puis au fur et à mesure des années en laissant les relations me trouver…

Lily gémit doucement dans son sommeil et se retourne, faisant glisser le plaid que je m’empresse de remettre sur ses jambes. Il faudrait que je la réveille. Je ne vais pas la laisser dormir sur mon vieux matelas cabossé au sol alors qu’un lit l’attend chez elle. Mais elle est épuisée, ça m’embête de l’empêcher de se reposer. Le réveil de l’autre côté du lit indique dix-sept heures trente. Je vais la laisser dormir une petite heure, et puis je la ramènerais chez elle. On passera peut-être acheter quelque chose de rapide à manger avant. J’acquiesce tout seul ce plan quand un appel entrant fait vibrer mon téléphone. Doucement, je sors de la pièce, ferme la porte et descends au rez-de-chaussé.

— Bonjour, mère, dis-je en rĂ©pondant.

— ArrĂŞte de m’appeler comme ça ! râle-t-elle avant d’enchaĂ®ner : Comment vas-tu, mon chĂ©ri ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de tes nouvelles.

— Je comptais vous appeler, justement. J’ai une… quelque chose Ă  vous annoncer.

— Ouh, lĂ , ça Ă  l’air sĂ©rieux, cette histoire. Abel ! Ton fils a quelque chose Ă  nous annoncer !

— Il va ĂŞtre papa ? retentit la voix de mon père.

— Tu vas ĂŞtre papa ? rĂ©pète ma mère dans le micro du tĂ©lĂ©phone.

— Quoi ? Non. Vous vous souvenez de Lily ? Lily Noble.

— Je crois, oui. Tu Ă©tais amoureux d’elle au lycĂ©e, il me semble, dĂ©clare ma mère.

— Je n’étais pas amoureux d’elle, maman.

— Bien sĂ»r, bien sĂ»r.

— Laisse-le parler, Naomi. Qu’est-ce qu’il se passe avec Lily ? Vous allez avoir un bĂ©bé ?

— OK, papa, c’est quoi cette histoire de paternitĂ©, lĂ . Non ! On est juste… hum… mariĂ©s.

— Vous allez vous mariĂ©s, tu veux dire ? continue mon père.

— Non, en fait…

Je leur explique toute l’histoire, en partant du testament du grand-père de Lily, à sa demande pour moi d’être son faux mari pour quelques mois, jusqu’à toute l’histoire avec Ally et Pierre. Je leur précise aussi que nous sommes déjà officiellement mariés depuis hier. Cette dernière info n’enchante pas vraiment ma mère…

— Tu es en train de me dire que je n’ai pas pu assister au mariage de mon fils unique ?!

— Maman, c’est pas un vrai mariage.

— D’oĂą c’est pas un vrai mariage ! Abel, va rĂ©server une maison sur le site lĂ , il est hors de question que je laisse cette mascarade se faire sans moi.

— Maman, tu vas faire quoi… S’il te plaĂ®t, Lily a besoin de mon aide–

— Ah mais vous allez rester mariĂ©s, ne t’en fais pas ! Évidemment que tu vas tenir ta promesse Ă  ma belle-fille. J’ai plusieurs jours de congĂ©s Ă  prendre depuis bien longtemps, il n’y a pas de meilleur moment que le mariage de mon fils.

— Maman, tu as compris qu’on allait divorcer une fois la transaction de la boutique terminĂ©e, hein ?

— On n’en est pas lĂ  pour le moment, dĂ©clare-t-elle comme si ce n’était qu’une supposition et pas une date quasiment dĂ©jĂ  inscrite dans les agendas de Lily et moi. Abel, tu as trouvĂ© une maison ? Dans trois jours ? Parfait, ça me laisse le temps de voir avec le travail. Mon chĂ©ri, je te laisse, je vais voir avec ton père pour commencer les valises, organiser le sĂ©jour… Je te fais des bisous, je t’aime.

Je n’ai pas le temps de répondre, ma mère a raccroché. Je savais qu’elle allait réagir comme ça, j’ai bien fait de ne pas la prévenir avant la cérémonie à la mairie. J’espère, par contre, que Pierre et Ally sont prêts à supporter ma mère et son enthousiasme débordant. Elle ne va pas se prier et va jouer son rôle de mère du marié investie comme si ça vie en dépendait.

Mon téléphone vibre à nouveau dans ma main. Un texto de mon père m’explique que j’ai déclenché une tempête chez eux. Ma mère a l’air dans tous ses états, elle parlerait de combat contre le sexisme passif et les héritages anti-féministes. Quoi que ça puisse vouloir dire.

Je range le téléphone dans ma poche et remonte voir si Lily dort toujours. Oui. Elle a encore réussi à se débarrasser du plaid. Je le replace, puis m’allonge à côté d’elle. Le plus loin possible sans être sur le sol. Je ne voudrais pas qu’elle m’en mette une en se réveillant parce que je suis trop prêt. Et puis, même, par principe, je ne vais pas me coller à quelqu’un qui dort et qui n’a rien demandé.

Contre mon bon jugement, je laisse mon regard se perdre sur son visage qu’elle a tourné dans ma direction. Son souffle fait bouger la mèche de cheveux qui barre sa figure. Délicatement, je l’attrape et la glisse derrière son oreille. Je laisse mes doigts s’attarder sur sa joue et le long de sa mâchoire… avant de me reprendre. Je me retourne, allongé sur le dos, et croise mes bras sur mes yeux.

— Qu’est-ce que je fais…


Texte publié par mad.autrice, 18 septembre 2025
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