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Cookies, Mariage & TikTok Live

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tome 1, Chapitre 21 « Lily » tome 1, Chapitre 21

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Aujourd’hui, en sortant de Cookie Dough, je ne rentre pas tout de suite chez moi. Armée d’un tupperware rempli à ras-bord de cookies, je prends le bus jusque chez Zoé et Sylvia. Elles habitent un duplex à quelques rues du centre-ville. Zoé m’a envoyé un message ce matin pour me demander si je pouvais passer un peu de temps avec Sylvia. Elle est assignée à résidence depuis hier, la date de son accouchement arrivant à grands pas, et elle n’aime pas ça du tout. Habituellement, elle est très friande de journée à la maison, à lire un bon livre… mais quand c’est imposé par le médecin, c’est une autre histoire.

Après une dizaine de minutes de bus, et cinq autre de marche, j’arrive devant leur immeuble. Je prends l’ascenseur jusqu’au deuxième étage et entre sans frapper. Depuis quelques semaines, les filles laissent la porte déverrouillée lorsque Sylvia est seule au cas où il y ait un problème.

Je retrouve l’épouse de ma meilleure amie assise – ou plutôt affalée – sur le canapé, faisant défiler sur la télé la liste de films et séries d’un service de streaming. Lorsque j’arrive dans son champ de vision, Sylvia lève les yeux vers moi et fait une moue boudeuse.

— ZoĂ© t’a envoyĂ©e pour me surveiller ?

— Pour te distraire, Syl. Pour te distraire.

Je me penche et dépose un baiser sur son front, avant de lui montrer mon offrande.

— Regarde, j’ai mĂŞme rapportĂ© de quoi nous donner du diabète.

— La gynĂ©co a dit que j’avais pas le droit de manger trop de sucre…

— Bon, les cookies sont pour moi. T’as le droit Ă  un, et une exclusivitĂ© que j’ai normalement pas le droit de te dire, deal ?

— Quel genre d’exclusivité ?

— Le genre qui va t’en boucher un coin ! m’exclamĂ©-je en m’installant Ă  cĂ´tĂ© d’elle, lui prĂ©sentant le tupperware de cookies. Tout chocolat ou framboise ?

— Chocolat, dit-elle en prenant le plus gros. C’est quoi ton exclusivité ?

— Lin Yi…

— Oui ? Qu’est-ce qu’elle a ?

— La question serait plutĂ´t qu’est-ce qu’il a.

— Hein ?

— Tu te souviens que Gray nous a plusieurs fois dit que l’argent n’était pas un problème pour le mariage notamment ? Qu’il avait les moyens ?

Sylvia fronce les sourcils, ne voyant pas le rapport entre son autrice préférée et le fait que Gray ait des facilités financières.

— Il s’avère, continuĂ©-je, qu’il a une petite passion pour l’écriture de romans d’amour Ă©rotiques publiĂ©s sous le nom, neutre apparemment c’est pas fĂ©minin, de Lin Yi.

— Hein ? Non ! Tu dĂ©connes ?

Je secoue la tête face à l’expression éberluée de Sylvia. J’ai eu la même réaction qu’elle lorsque Gray m’a avoué sa seconde activité de romancier célèbre. D’un côté je ne m’y attendais pas du tout, et puis au final c’est un peu logique. Il a toujours été très porté sur la littérature. Je pense que ce qui me perturbe le plus c’est qu’il écrive de la romance. Je ne le pensais pas romantique… même si les dernières semaines ont bien remis en doute cet a priori que j’avais de lui…

— Attends, attends, attends. Gray Sylvester ; Professeur Gray Sylvester est l’auteur derrière les romans les mieux Ă©crits que j’ai jamais lu ?!

— Je te jure ! Alors, elle compense les cookies mon exclu, non ?

— Tu crois qu’il accepterait de me dĂ©dicacer mes exemplaires ? Tu le sais depuis quand ?

— Je ne vois pas pourquoi il refuserait. Il me l’a dit lundi, quand il m’a ramenĂ© chez moi de chez mes parents.

— Du coup… commence-t-elle. Tu as commencĂ© Ă  les lire ?

Je m’adosse complètement contre le canapé et regarde un point invisible au-dessus de la télévision, là où est accroché leur photo de mariage, tout en mangeant le plus lentement possible mon cookie.

— J’ai… Je les ai achetĂ©s sur mon application de livres audio. J’ai eu le temps d’en Ă©couter un peu…

— Ma chĂ©rie, tu dĂ©vores les romans policiers et les podcasts de faits divers pendant que tu pâtisses le matin, je sais que t’as eu largement le temps d’écouter plus que « un peu » de ses romans en trois jours !

— Ils me dĂ©concentrent, gĂ©mis-je sous le regard moqueur de Sylvia qui voit très bien de quoi je veux parler et qui finit par Ă©clater de rire. Non, chut, c’est encore pire quand il est dans la pièce, donc j’avance pas du tout !

— Ouais, enfin c’est pas comme si vous Ă©tiez tout le temps ensemble non plus. Ally s’est calmĂ©e depuis que vous lui avez donnĂ© une date, non ?

— Ally ne nous a pas recontacté… non…

Mon silence en dit long ; et Sylvia m’observe et me connaît assez pour comprendre ce que je ne dis pas. Le fait est que Gray est resté dormir à l’appartement il y a trois jours, après notre échange de secrets. C’est moi qui lui ai demandé, je ne me sentais pas de rester seule. Et il est possible qu’il… ne soit jamais reparti chez lui.

— Lily... ?

— Hum ?

— Est-ce que tu fais toujours tout ça pour rĂ©cupĂ©rer Cookie Dough ?

— Évidemment que toute cette histoire est pour rĂ©cupĂ©rer ma boutique !

— Est-ce que c’est que pour ça ?

Je pince les lèvres et ne répond pas. Le regard instigateur que Sylvia pose sur moi brûle mon profil. Contrairement à Zoé qui est tellement protectrice qu’elle n’arrive pas à passer outre ses réserves, Sylvia voit très clair dans ce qui se trame entre Gray et moi. Elle doit d’ailleurs y voir plus clair que moi.

— Disons que… c’est pas dĂ©sagrĂ©able.

— Vous avez couchĂ© ensemble ?!

— Quoi ? Non ! C’est juste que Gray est… tactile ? DĂ©monstratif ? Investi… ? Ouais, c’est ça. Il est investi. Très.

Sylvia reste silencieuse pendant une bonne minute, l’air pensif. Elle grignote doucement le cookie tout chocolat. Je pense pendant un temps qu’elle ne va pas continuer sur ce sujet de conversation. On peut toujours rêver, non ?

— Il embrasse bien ?

— T’as pas idĂ©e ! grognai-je en prenant mon visage dans mes mains.

Plusieurs jours plus tard, le rythme de vie tranquille que j’avais finalement réussi à récupérer depuis plus d’une semaine se trouva… chamboulé. Pour le dire simplement. Sylvia n’a pas encore accouché, ç’aurait été un changement apprécié. Là, je ne pense pas pouvoir dire que j’aime ce que sont devenues mes journées.

Pour la toute première fois de la journée, je m’assois sur une chaise. Pas « à mon bureau », juste sur une chaise. Simon ferme la porte de la boutique tandis que Patty termine de nettoyer les tables. Devant moi, sur le comptoir, la caisse attend d’être comptée. Je ne sais franchement pas si j’ai l’espace mental et encore moins l’énergie pour m’en occuper.

— Boss, tu veux pas que je m’en charge ? demande Simon en passant derrière moi.

— Non, non. T’as examen demain matin, t’aurais dĂ©jĂ  pas dĂ» rester si tard.

— Bah, c’est normal, dit-il en haussant les Ă©paules.

Depuis hier, la boutique est surbookée. En temps normal, ça serait la meilleure chose qui puisse m’arriver. Sauf qu’on ne sert pas exactement des clients, mais plutôt une armée de testeurs pour moitié influenceurs tout droit sortis des profondeurs haineuses des réseaux sociaux.

N’étant moi-même pas sur les plateformes, je n’ai pas fait attention à ce que Pierre a pu publier ces derniers jours. Et ce que je n’avais pas vu, c’est qu’il n’y est pas allé de main morte. Il n’est évidemment pas stupide, il n’a jamais clairement invité ses followers à venir détruire la réputation de Cookie Dough, mais le sous-texte est assez compréhensible pour qu’on soit envahi par des dizaines d’adolescents – mais pas que – venant essayer tous les produits disponibles.

Si ce n’était que ça, ça ne poserait pas problème. Même s’ils ne faisaient que se filmer en train de goûter mes cookies, je n’ai pas le droit de les en empêcher. Malheureusement, ils sont là pour me mettre des bâtons dans les roues. On a dû rembourser les trois quarts des commandes faites hier et aujourd’hui, pour des raisons créées de toute pièce : cheveux dans un cookie, moisissures, verre mal lavé, et j’en passe. J’ai même reçu un avis de passage prochain des autorités pour vérifier les conditions sanitaires de la boutique. Tout est évidemment faux et leur visite ne rimera à rien puisqu’ils ne trouveront rien... mais comme tous ceux qui ont voulu des remboursements filmaient l’interaction, j’ai pris la décision de ne pas faire de vague. Tout le monde est reparti avec son argent et son moment de gloire sur les réseaux sociaux, la société de sécurité sanitaire doit venir dans deux jours, et je bosse presque quinze heures par jour pour compenser la perte de produits et pour superviser la résolution des incidents.

— Je sais pas ce que je ferais sans vous… soupirĂ©-je en attrapant la caisse pour l’ouvrir. Merci infiniment Ă  tous les deux.

— Lily, il en faut plus que ça pour m’effrayer, tu sais ! C’est pas ces petits joueurs qui vont apprendre au singe Ă  faire la grimace. Et puis ils vont bien finir par se lasser. Ils ont la capacitĂ© d’attention d’un lama sous opium les jeunes de nos jours.

— Un lama sous opium… marmonne Simon. Patty, tes expressions sont exceptionnelles.

— Merci, sourit l’intĂ©ressĂ©e.

— Sans rire, boss. Y a pas d’mal. C’est de la faute de ce Pierre, de toute façon.

— Tout Ă  fait ! Depuis que vous avez dĂ©terminĂ© la date pour votre faux mariage, il a pris en grippe la rĂ©putation de la boutique ! Mais tu vas voir, ma petite Lily, on est plus fort que tous ces gens aux mauvaises intentions ! Tes cookies sont les meilleurs de la ville et on vaut mieux qu’eux ! La preuve est qu’on n’a pas besoin de TokTok pour que Cookie Dough fonctionne Ă  merveille !

— TikTok, Patty. TikTok.

— Je sais comment ça se prononce, mon p’tit Simon. C’était du sarcasme, tu devrais essayer.

J’écoute en souriant les deux se chamailler tout en continuant le ménage et pendant que je compte la caisse. Tous les remboursements rendent la tâche compliquée, mais je finis par m’en sortir. Au bout de presque une heure, Simon et Patty sont rentrés et je sors par l’arrière de la boutique pour fermer.

Le soleil n’a pas tout à fait disparu derrière l’horizon, mais la luminosité est faible à cause des hauts immeubles. La ruelle me ramenant dans la grande rue où devrait m’attendre Gray est peu éclairée ; je presse le pas.

À la jonction avec l’artère principal, une main se pose lourdement sur mon épaule. Je me retourne vivement, agrippant plus fort mon sac contre moi. Face à moi se trouvent trois jeunes qui doivent être dans leur vingtaine. L’une d’eux braque la caméra de son téléphone sur mon visage tandis que les deux autres se mettent de chaque côté de moi pour m’empêcher de me soustraire.

— Je peux vous aider ? demandĂ©-je en continuant de reculer vers le trottoir oĂą il y a un peu plus de passants.

— T’es Lily, c’est ça ? La patronne de la petite boutique de cookies, lĂ , c’est ça ?

— Oui, c’est moi. Pourquoi ?

— T’es aussi en couple avec le bachelor de l’universitĂ©, c’est ça ?

— Vous ĂŞtes qui ? Vous me voulez quoi ?

— RĂ©ponds Ă  la question, tu sors avec le professeur Gray ? interroge celui Ă  ma droite.

— Tu crois que t’es assez bien pour sortir avec notre professeur ? ajoute celle Ă  ma gauche.

— T’es plutĂ´t pas trop dĂ©sagrĂ©able Ă  regarder, mais tu pourrais perdre quelques kilos. T’es sĂ»re que le professeur Gray sort pas avec toi par pitié ? Parce que bon…

Mes joues commencent à s’échauffer de colère. S’ils me faisaient un peu peur au début de cette étrange interaction, ils commencent sérieusement à me taper sur le système. Je pensais qu’ils seraient des détracteurs envoyés par Pierre, mais ils ont l’air de faire plutôt partie du fan club de Gray. Ceux-là ont le grade de dégénérés, semblerait-il.

— RĂ©ponds, sale garce ! rugit la cameraman. Tu crois que ton air de sainte nitouche sur le compte de ton cousin Pierre va convaincre le monde que tu mĂ©rites Gray ?!

Professeur Gray a perdu son statut, ils sont vraiment sur une pente glissante. Et il serait bien qu’ils ne m’embarquent pas avec eux. Évidemment, il y a très peu de monde dans les rues ce soir, et les rares qui croisent notre route évitent mon regard. Typique.

Quand l’étudiante à ma gauche lève son bras pour attraper le mien, elle est stoppée par le corps de Gray qui vient se mettre entre nous. Il ne la touche pas, mais la jeune fille fait un pas en arrière comme s’il l’avait frappée.

— Je peux savoir ce que vous faĂ®tes ?!

Il a l’air plus grand que d’habitude.

— Professeur Sylvester ! s’exclame le garçon. Qu’est-ce que–

— Éteignez l’enregistrement immĂ©diatement, dit-il avec autoritĂ©. Et je veux voir vos cartes d’étudiants.

— Professeur, vous n’allez pas… On voulait juste…

— Je ne veux rien savoir. Vous pensez pouvoir agresser impunĂ©ment quelqu’un dans la rue ? Vos cartes Ă©tudiantes. Maintenant. Sinon, je peux appeler les forces de l’ordre.

À côté de lui, je tire sur sa manche. Pour toute réaction, il attrape ma main dans la sienne. J’espère qu’il a compris. J’ai assez de problèmes pour le moment, je n’ai pas le temps de passer par la case prison.

Les trois étudiants sortent tous un par un, à contrecœur, leurs papiers d’identité. Gray les vérifie, je suis sûre qu’il mémorise également leurs noms pour faire un rapport à l’administration plus tard.

— Je veux vous voir tous les trois au bureau de l’administration du service de langues demain matin Ă  la première heure. Est-ce que c’est clair ? Vous me supprimez la vidĂ©o que vous venez de prendre aussi. Sans la poster sur aucun rĂ©seau social ou groupe de messagerie privĂ©, c’est compris ?

— C’était–

— Pour finir, la coupe-t-il, vous prĂ©sentez vos excuses Ă  mon Ă©pouse immĂ©diatement. Et peut-ĂŞtre que je considĂ©rerais de ne pas vous exclure de l’universitĂ©.

Sur ces mots, les trois acquiescent à profusion, présentent leurs excuses plus à Gray qu’à moi et disparaissent à la vitesse de la lumière. Nous ne sommes bientôt plus que tous les deux dans la rue. Sérieusement, pourquoi il y a aussi peu de monde juste le jour où je me fais interpelée par une bande d’étudiants désillusionnés ?!

Gray se tourne vers moi et m’observe sous toutes les coutures.

— Tu vas bien ?!

— Ça va, Rominet. Ils m’ont pas touchĂ©, et ils Ă©taient pas spĂ©cialement imaginatifs concernant leurs remarques. Par contre, je t’avais jamais vu avec ta casquette de prof, c’est… surprenant. RafraĂ®chissant, mĂŞme.

— Titi, tu peux pas me tendre des perches pour flirter avec toi, comme ça, alors que je suis inquiet pour toi en mĂŞme temps. Ça crĂ©e un conflit interne qu’est pas simple Ă  gĂ©rer pour moi.

— Pauvre chaton, pouffĂ©-je.

— Tu es sĂ»re de ne pas vouloir aller porter plainte ?

— Ca ne servira Ă  rien, dĂ©clarĂ©-je. Que veux-tu que les autoritĂ©s fassent face Ă  des gamins qui n’ont fait que me parler un peu violemment. Il n’y a pas eu d’insulte, ni d’attaque physique… Je pense que tu leur as assez fait peur, professeur Gray.

— Ugh, j’ai horreur qu’ils m’appellent par mon prĂ©nom. Je fais tout pour l’empĂŞcher pour que justement ils ne commencent pas Ă  croire qu’ils ont une chance ou je sais pas quoi…

— T’as qu’à pas ĂŞtre aussi beau, aussi. Tu leur laisses pas le choix, me moquĂ©-je.

Pour toute réponse, Gray dépose sa main sur ma hanche en grimaçant, singeant ma remarque. J’éclate de rire tandis qu’il m’entraîne jusqu’à sa voiture qu’il a garé quelques places plus bas dans la rue. Je suis contente qu’il soit venu me chercher ce soir. Non seulement parce qu’il m’a bien dépatouiller de la situation avec les trois étudiants, mais aussi parce que le voir me fait du bien. Son attention et ses plaisanteries effacent les longues heures de travail de la journée et tous les problèmes que j’ai dû gérer aujourd’hui.

Pendant tout le trajet du retour, je lui détaille les déboires qu’on a encore subi à cause des minions de Pierre tandis qu’il me raconte sa journée de cours. Avec l’approche de la fin d’année, il a un peu plus de travail, proposant des sessions de rattrapage et d’approfondissement à certains de ses étudiants en difficulté.

Sans que je m’en rende compte, Gray et moi avons développé un rythme bien rôdé en seulement quelques jours qui me paraît tellement naturel que ça en est presque effrayant. Je vais prendre une douche la première pendant qu’il prépare de quoi manger. Ensuite, je reprends le flambeau pour la cuisson du repas pendant qu’il va se doucher à son tour. On dîne tous les deux en regardant un film ou l’épisode d’une série, et on passe le reste de la soirée chacun dans notre coin, mais dans la même pièce. Gray corrige des copies, écrit ses fameuses romances ou parfois même joue sur sa console – qu’il a ramené de chez lui ; pendant que je teste des nouvelles recettes ou tricote. Parfois Gray dort sur le canapé, souvent il me rejoint dans la chambre. On ne fait rien, on vit simplement. Et c’est justement si simple que ça me terrifie.


Texte publié par mad.autrice, 20 octobre 2025
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