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tome 1, Chapitre 23 « Gray » tome 1, Chapitre 23

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J’attends dans le vestiaire que Lily ait choisi mon corset. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle choisisse ça. Un costume beige ou une simple chemise blanche avec son pantalon en toile noir auraient été mes suppositions. Un corset, par contre… Je n’en ai jamais porté et je ne suis pas sûr que ça m’aille très bien. Mais comme j’ai choisi la robe qu’elle va porter, c’est de bonne guerre que je me prête aussi au jeu.

Olympe me rejoint finalement avec une chemise blanche, un pantalon en toile gris foncé, presque noir, et un gilet corseté. Pas de veste, semblerait-il. J’enfile les deux premiers éléments de la tenue sans problème, remet la paire de chaussure que j’ai porté avec tous les autres costumes, et me tourne vers Olympe qui me présente le corset.

Il m’explique comment ça se met. Ça n’a pas l’air très compliqué, mais j’ai besoin d’aide, je suis incapable de resserrer les lacets dans mon dos. Une fois les accroches sur l’avant sécurisées, Olympe tire sur les fils et la veste se ressert dans mon dos. Je ne suis, étonnamment, pas si serré que ça. Je m’attendais à être très étriqué et à avoir du mal à respirer, mais c’est plutôt confortable.

Olympe tire sur un peu plus de fils avant de faire un nœud et de repasser devant moi. Il ajuste la veste corset pour qu’elle tombe bien sur l’avant, vérifie les accroches et recule d’un pas pour observer la tenue complète. Il ne dit rien, mais son expression n’a rien à voir avec celle qu’il portait jusqu’à présent lors des autres essayages. Il s’approche de nouveau et remonte les manches de ma chemise pour laisser apparaître mes avant-bras, puis refait un pas en arrière. Il n’a pas donné autant de réflexion aux autres tenues. Celle-ci doit particulièrement lui plaire pour qu’il y mette autant de soin avant de me faire sortir.

— Ă€ quel point ĂŞtes-vous confortable concernant l’ouverture de votre chemise ? me demande-t-il. C’est très bien ainsi, mais je pense qu’on peut enlever un autre bouton pour plus de dĂ©contraction.

Je penche la tête pour tenter de voir quelque chose. Peine perdue. Je me tourne vers le miroir en pied à ma droite et suis pris de court pendant une seconde. Depuis quand j’ai cette silhouette ? Je fais sauter le bouton juste au dessus de la veste et Olympe a raison. C’est mieux. Je prends le temps d’observer la tenue choisie par Lily. Si le pantalon et la chemise sont anodins, la veste corset termine parfaitement l’ensemble. Elle est du même gris foncé que le pantalon, et possède une pièce centrale jaune pâle – où se situent les accroches – qui se mariera parfaitement avec la robe que j’ai choisi pour Lily.

— Lily est dĂ©jĂ  sortie du vestiaire, si vous souhaitez la rejoindre pour avoir les avis de vos proches…, propose Olympe en me dĂ©signant la porte.

Je regarde une nouvelle fois mon reflet puis sort pour rejoindre mon piédestal. Lily est tournée vers sa mère et ne me regarde pas. Je ne vois que son dos, à peine dissimulé par la dentelle du tissu. La jupe flotte autour de sa taille sans être aussi démesurée que la meringue de tout à l’heure. Ses cheveux relevés en queue de cheval mettent en valeur sa nuque et ses épaules. Il me faut rassembler toute ma volonté pour ne pas aller la prendre par la taille et planter un baiser au creux de son cou.

— Oh. Mon. Dieu, s’exclame Ally, un peu trop dramatiquement.

— OK, c’est officiel, je te dĂ©teste, dĂ©clare Kyle.

— Quoi ? demandĂ©-je en baissant le regard sur ma tenue.

— Fais pas genre, Gray. Tu t’es vu dans le miroir ? Depuis quand tu vas Ă  la salle ?

— Je vais pas Ă  la salle, tu le sais très bien.

— Les miracles du corset, annonce Sylvia. Il n’y a rien de mieux qu’un homme qui porte un corset.

— Et les manches retroussĂ©es, c’est pour nous achevĂ© complètement ? s’exclame Kyle.

Je secoue la tête de dépit face à la réaction franchement disproportionnée de mon meilleur ami. Je veux bien que cette tenue m’aille bien, mais il y a des limites quand même. Je me tourne vers Lily qui a son regard braqué sur moi. Je prends le temps d’admirer à quel point cette robe met en valeur sa complexion, et à quel point elle lui ressemble. Je fais quelques pas pour m’approcher d’elle, tout en restant sur mon propre socle, et penche la tête sur le côté, pour l’interroger silencieusement sur la tenue qu’elle a choisi pour moi. Elle ne fait que froncer les sourcils tout en me détaillant du regard.

— Kyle a raison, mon chĂ©ri. Cette tenue te va Ă  merveille. Le corset fait ressortir ton fessier inexistant, c’est assez impressionnant !

— Maman ! m’écriĂ©-je.

Emmett et Kyle explosent de rire – pour changer – et Zoé et Sylvia pouffent. Lily pince les lèvres pour ne pas les imiter.

— Quoi ? C’est vrai ! Mais une chose est sĂ»re, ma belle-fille a très bon goĂ»t. Tu es splendide, mon chĂ©ri. Qu’en penses-tu Lily ?

Je me tourne de nouveau vers mon épouse qui n’a toujours pas dit un seul mot. Elle continue de me regarder de haut en bas en mordillant sa lèvre inférieur. J’aimerais bien pouvoir entendre ses pensées…

— Tu m’énerves, dit-elle.

— Oui, ça, je sais, rĂ©ponds-je en souriant. Mais ma tenue, du coup ?

— Ah non ! Souris pas, t’es encore plus– Ah !

Trop près du bord de son piédestal, le pied de Lily glisse et elle commence à partir vers l’avant. Je saute au bas du mien et la rattrape. Ses bras s’enroulent autour de mon cou ; l’une de mes mains se place sous ses genoux tandis que l’autre supporte son dos. Elle ouvre et lève les yeux vers moi.

— Ça va, qīn'Ă i de ?

Tout son corps se tend et ses doigts s’enfoncent dans ma nuque. Bientôt, je ne vois plus aucun de mes proches, mais une suite de téléphones portables en train de nous prendre en photo. Enfin, sauf pour Emmett et Zoé qui me regardent comme si j’avais commis un crime contre l’humanité. Ils ne sont pas prêts de m’aimer ces deux là…

— Gray…, marmonne Lily en cachant son visage des paparazzis improvisĂ©s.

— Bon, je pense qu’on est tous d’accord pour dire que ce sont ces tenues que nous choisissons ? dĂ©clarĂ©-je sans lâcher Lily. Je propose qu’on s’arrĂŞte lĂ  pour les essayages ; je sais pas vous mais je meurs de faim.

— Je suis affamĂ©e ! s’exclame Sylvia qui comprend très vite oĂą je veux en venir. J’ai envie de frites... Zo, j’ai envie d’un burger.

Zoé étant aussi incapable de résister à son épouse que moi à la mienne, elle soupire et embrasse son front.

— OK, on y va, ma chĂ©rie.

— Vous allez manger où ? Je peux me joindre Ă  vous ? demande Emmett. Ça fait une Ă©ternitĂ© que je n’ai pas mangĂ© de burger.

Tandis qu’ils sont occupés à discuter où les intéressés vont aller manger – merci infiniment Sylvia d’avoir lancé le sujet –, j’embarque Lily vers le couloir qui mène à nos vestiaires. Je ne la repose au sol qu’une fois devant la porte menant au sien. Elle replace bien les voles composant sa jupe, et replace les mèches échappées de sa queue de cheval derrière son oreille.

— Merci pour tout Ă  l’heure… je sais pas ce que j’ai foutu…

— Pas de quoi, Titi, dis-je. Mais du coup t’as pas rĂ©pondu Ă  la question de ma mère… Ce corset est-il Ă  ton goĂ»t ?

Elle me regarde en fronçant les sourcils, comme si je savais très bien la réponse à cette question. Sauf que je ne la connais pas. Oui, mon égo voudrait qu’elle me trouve particulièrement à son goût, assez à son goût pour vouloir enlever le corset, la chemise et tout le reste. Mais je sais que ce n’est pas forcément la vérité, et c’est ça qui m’intéresse. La vérité. Ce qu’elle pense vraiment.

— Tu es très beau, Rominet, marmonne-t-elle avant d’ajouter en souriant : Et ta mère a raison, ça fait ressortir ton postĂ©rieur inexistant.

Ma langue claque contre mon palais, et j’agrippe sa taille pour la coller contre moi. Je baisse la tête pour coller mon front contre le sien. Son sourire, plutôt que de disparaître, s’agrandit.

— Et tu m’as pas dit, que penses-tu de ton choix de robe ? J’avoue que je le prĂ©fère Ă  ce que les autres ont choisi. Au moins, je peux respirer dans celle-ci. Et elle est lĂ©gère. Celle d’Adèle Ă©tait absolument atroce ! Et je t’explique pas l’enfer d’enfiler la robe sirène que Kyle a–

— Tu es parfaite, murmurĂ©-je.

Son regard étudie mon visage, et j’ai une furieuse envie de l’embrasser. Elle finit par baisser les yeux sur ses mains qui tripotent les attaches de ma veste corset.

— T’es pas trop serrĂ© lĂ -dedans ? T’es sĂ»r que ça te va de porter ça ?

— Pour ĂŞtre tout Ă  fait franc, c’est super confortable ! dĂ©clarĂ©-je. Je vais peut-ĂŞtre commencer Ă  m’habiller comme ça pour aller travailler.

— Ça risque de te ruiner… financièrement et professionnellement. Tes fans sont dĂ©jĂ  bien assez delulu sans que tu en rajoutes en te baladant en corset, marmonne-t-elle.

— Est-ce de la jalousie que j’entends dans ta voix, Titi ? me moquĂ©-je.

— Dans tes rĂŞves, Rominet.

Elle commence à se retourner pour ouvrir la porte de son vestiaire, mais j’attrape son poignet et glisse mon bras dans son dos pour la coller à nouveau contre moi. Sans réfléchir cette fois, je capture ses lèvres des miennes. Si mon rythme cardiaque s’accélère, le corps de Lily fond contre moi alors qu’elle enroule ses bras autour de mon cou. Lentement, le baiser dure un peu plus longtemps que les quelques rapides bisous que nous avons échangé depuis le début de cette – fausse – relation. Il dure assez longtemps pour que l’envie d’y goûter à nouveau que je ressentais jusqu’à présent se transforme en besoin de ne plus jamais arrêter de savourer le sucre de ses lèvres. Je lui mords la lèvre, elle sourit et se met sur la pointe des pieds, fait glisser sa main contre ma mâchoire…

— Les enfants, on va v– Oh, pardon !

L’exclamation de Maxine me fait l’effet d’une douche froide. Je fais deux pas pour m’éloigner de Lily qui titube un peu avant de s’adosser à la porte de son vestiaire. Elle se tourne vers sa grand-mère en se raclant la gorge, tentant de reprendre contenance autant que j’essaie de ne pas me liquéfier d’embarras. Le visage de Maxine est barré d’un grand sourire, et son regard passe de Lily à moi avec une lueur de malice. Merde.

— Je vais aller me… me changer, dĂ©clarĂ©-je avant de filer droit Ă  la porte du vestiaire.

Une fois la porte refermée derrière moi, je m’autorise dix secondes de panique avant qu’Olympe ne me rejoigne pour m’aider à enlever le corset.


Texte publié par mad.autrice, 3 novembre 2025
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