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tome 1, Chapitre 27 « Lily » tome 1, Chapitre 27

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Je déteste quand il fait ça. C’est une toute nouvelle réaction qu’il a créé chez moi ; je ne sais pas s’il est au courant. Je préférerais pas qu’il le sache. Jamais. Il pourrait s’en servir contre moi. Depuis quelques jours – semaines ? –, il a une manière de me regarder quand il a quelque chose à se faire pardonner qui me rend toute… je ne saurais même pas l’expliquer. D’habitude, c’est moi qui utilise mes grands yeux pour l’amadouer. Pas l’inverse !

Je suis tellement déphasée par son baiser que je n’entends même pas ce que dit Sylvia à Zoé. Gray, lui, par contre, se redresse et fait un clin d’œil aux filles. De quoi elles ont parlé ? J’veux savoir, mais je n’ai pas le temps de poser la question. Quelqu’un frappe à la porte ouverte de la chambre. Ce sont les parents de Sylvia et son frère, Adam. Je me lève pour les saluer ; très vite, je passe également la garde de Nino à sa grand-mère. Je crois qu’ils n’ont même pas fait attention à Gray qui s’est réfugié derrière moi, comme si j’étais assez grande pour le cacher.

— Lily, je suis content de te voir ! s’exclame Adam. Il paraĂ®t que nous avons Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour ĂŞtre le parrain et la marraine de mon neveu.

— Oui, Syl m’a dit, souris-je. Contente de te revoir aussi. La dernière fois, c’était au mariage, je crois ?

— Ça doit ĂŞtre ça. Je n’avais pas eu l’occasion de te demander ton numĂ©ro, et Sylvia n’a jamais voulu me le donner. Apparemment, je suis trop relou.

À vrai dire, il m’a demandé mon numéro au mariage de Zoé et Sylvia, je lui ai donné. Il ne l’a juste jamais utilisé. Non pas que j’attendais spécialement un message de sa part. Il est mignon, certes, mais c’est le frère de ma meilleure amie pour commencer, et puis… il est un peu lourd, c’est vrai. J’ai également appris plus tard qu’il n’était pas la personne la plus fidèle en terme de relation amoureuses, donc sans façon. Je lui avais donné mon numéro pour qu’il arrête de me le demander.

— Si ça te dit, comme je suis dans le coin pour quelques jours, on pourrait aller se boire un verre, un caf,,, Bonjour, au fait. Vous ĂŞtes… ? Un ami de ZoĂ© et Syl ?

L’attention d’Adam – et de ses parents – se tourne vers Gray.

— Bonjour, enchantĂ©, dit-il en souriant. Je suis–

— C’est le fiancĂ© de Lily, prĂ©cise Sylvia. Professeur Gray Sylvester, il enseigne la littĂ©rature et la culture chinoise Ă  la fac.

La main de Gray vient de se poser sur ma hanche, comme pour appuyer le fait que ce que dit Sylvia est la vérité. Je lui lance un regard de biais. Face à moi, l’expression d’Adam se tend une seconde, son sourire disparaît avant qu’il ne se reprenne.

— Oh ! J’ignorais que tu avais quelqu’un, Lily…

Je ne lui réponds qu’avec un sourire et en levant la main gauche à laquelle je porte la bague que Gray m’a offerte. Son ton n’est pas uniquement déçu, je savais qu’il avait des vues sur moi – Sylvia aussi, c’est pour ça qu’elle ne lui a pas donné mon numéro. Il y a aussi une pointe de reproche dans sa voix, et rien que ça m’agace énormément. Je pense que Gray doit également l’avoir entendu car ses doigts s’enfoncent dans ma hanche.

Je décide que nous n’allons pas nous éterniser. Après tout, les parents de Sylvia et Adam sont là pour Nino, pas pour Gray et moi. Et de toute façon, j’ai un rendez-vous à la boutique dans peu de temps.

— On va vous laisser en famille, dis-je en attrapant le bras de Gray. C’était un plaisir de vous revoir. Zo, Syl, on se voit plus tard.

J’envoie un baiser de la main à mes deux meilleures amies, et je laisse à peine le temps à Gray de saluer tout le monde. En quelques minutes, nous sommes déjà dans l’ascenseur.

— J’aime pas trop Adam, dĂ©clare Gray alors que les portes de l’ascenseur se ferment.

— Vous avez mĂŞme pas Ă©changĂ© trois mots, comment tu peux dĂ©jĂ  dire ça ?

— Le reproche dans sa voix quand il a su que tu n’étais pas cĂ©libataire, dĂ©jà ? Et puis j’aime pas la manière dont il te regarde… bougonne-t-il.

Je rêve ou… Je me place devant Gray, mains sur les hanches, et l’oblige à me regarder.

— T’es jaloux ?

Il ne répond pas tout de suite, il soutient mon regard. Il a l’air en plein débat intérieur. Ce n’est pourtant pas une question difficile. Il n’y a que deux réponses possibles. Après sont intense réflexion, l’expression de confiance extrême et de suffisance que je lui connais prend toute la place sur son visage. Il m’énerve quand il prend cet air. Je sais que ce n’est que du flan, et il le sait aussi.

— Tu le sais, Titi, c’est pas un sentiment que je connais, la jalousie.

— T’es irrĂ©cupĂ©rable, tu le sais, ça, Rominet ?

Son sourire s’élargit. J’ai remarqué il y a quelques années qu’il adorait quand je l’appelais par son surnom quand il fait son malin. Il a des fétichismes très étranges, quand même. Mais on dirait tellement un gamin quand il sourit comme ça… Je ne suis son aînée que d’un an, mais parfois j’ai vraiment l’impression qu’il est resté bloqué à l’âge où on s’est rencontré.

À l’époque, je ne faisais pas vraiment attention aux intrigues amoureuses du lycée, j’avais un objectif très précis en tête – Cookie Dough, donc je me focalisais sur mes études. Je n’ai jamais été très à l’aise, donc je travaillais d’arrache-pied pour me permettre d’entrer à la fac sans trop de retard ou de difficultés. Quand Gray a passé une classe et qu’il s’est retrouvé dans la même classe que moi, c’est là que j’ai commencé à remarquer sa présence dans mon environnement. Pas par intérêt romantique, mais parce qu’il est simplement apparu un jour au-dessus de moi sur le classement des meilleurs élèves de la promotion. Et mon esprit de compétition a pris le dessus sans que je ne puisse vraiment l’arrêter. Il faut aussi dire, pour ma défense, que Gray était particulièrement insupportable, toujours à venir se pavaner sous mon nez. Ça a duré environ deux ans, pendant lesquelles l’école a fini par nous donner les surnoms de Titi et Rominet.

On aurait pu croire qu’à la sortie du lycée, une fois tous les deux majeurs et à la fac, on se serait perdus de vue… mais je ne sais pas vraiment par quel miracle on a continué de se croiser. J’étais en études de management d’entreprise alors qu’il était à la fac de langues, il n’y avait aucune raison pour qu’on se croise aussi souvent : à la bibliothèque, dans les rares bars où j’allais avec mes amis, parfois même simplement dans le couloir, entre deux cours. Toute ma promo a fini par croire que Gray et moi étions en couple. Je me demande même si elle n’a pas continué de vivoter après la fin de nos études ; c’est comme ça que notre annonce de mariage n’a, au final, pas fait tant de vagues que ça auprès de la population étudiante.

Les portes de l’ascenseur derrière moi s’ouvrent, et Gray attrape ma main pour nous diriger vers sa voiture. Une fois sur la route, il prend la direction du centre-ville.

— Tu vas où ?

— Cookie Dough, t’as pas rendez-vous avec les services sanitaires ?

— Si… Je t’en avais parlé ?

— Oui, un soir, rit-il. Tu dormais Ă  moitiĂ©.

Je soupire et tourne le regard vers lui.

— Tu dois retourner Ă  la fac après ?

Il observe mon visage pendant une seconde avant de se reconcentrer sur la circulation devant lui.

— Tu veux que je reste avec toi pour le rendez-vous ?

— Tu n’as pas de rĂ©unions ?

— Titi.

Je me ratatine sur mon siège et boude. Je ne veux pas qu’il rate des rendez-vous ou des réunions juste pour rester avec moi. Je n’ai pas besoin qu’il soit là, je peux me débrouiller toute seule pour accueillir le représentant des services sanitaires. Mais un soutien moral ne serait pas de refus…

— Je veux pas que tu te forces Ă  rester si t’as d’autres choses Ă  faire, marmonnĂ©-je.

À l’aveugle, il enlace nos doigts et dépose un baiser sur le dos de ma main. Il ne la lâche pas après avoir reposer son bras sur l’accoudoir au milieu des sièges.

— Je ne me force jamais avec toi, Titi.

Je le fixe pendant une bonne minute. J’ai l’irrépressible envie de planter mon poing dans son épaule, mais il a toujours ma main en otage. Je sais que je réagis comme ça parce que ses mots me font ressentir des choses que je me refuse. Je sais que je ne suis pas insensible au charme de Gray, ce n’est pas un secret. Je le trouve charmant, il m’est attirant. Oui. Mais jusqu’à présent, je pensais que ce n’était qu’un constat qui ne verrait jamais son application dans la vie réelle…

Gray se gare dans la rue menant à la ruelle où se situe la porte arrière de la boutique. En silence, nous sortons de la voiture et entrons dans la boutique. J’allume les lumières, ouvre les volets et Gray s’occupe d’ouvrir la grille devant la porte d’entrée – il laisse la pancarte du côté « fermé ».

Je fais les choses un peu machinalement. À la fois occupée à penser aux sentiments que l’existence de Gray fait apparaître chez moi, mais aussi à réguler le stress de la visite des services sanitaires. Je ne dois surtout pas me louper.

Je suis en train de vérifier – une nouvelle fois – les frigos quand Gray vient se poster derrière moi. Il pousse la porte du congélateur pour la refermer et me force à me retourner pour lui faire face. Ses mains se posent sur mes épaules avant de glisser jusqu’à ma taille.

— ArrĂŞte de vĂ©rifier vingt fois le truc, personne n’est venu les dĂ©rĂ©gler.

— Ça, on sait pas. Ça me surprendrait pas que l’un des mignons de Pierre se soient infiltrĂ© pendant la nuit.

— Titi, tu as un système d’alarme…

— Ils auraient pu aussi invoquer un fantĂ´me pour le faire !

Il ne répond pas, secoue doucement la tête en souriant. Il se moque un peu, mais je peux voir dans son regard qu’il s’inquiète autant que moi de ce que va donner ce rendez-vous. Je ne peux pas perdre le droit d’exercer simplement parce que mon cousin au millième degré a décidé qu’il était plus légitime que moi à bénéficier du testament de mon grand-père.

La clochette à l’entrée du magasin sonne, annonçant l’arrivée de mon rendez-vous. Je prends une grande inspiration avant de me rendre dans la pièce principale. La personne qui se retrouve face à moi doit avoir une quarantaine d’années, elle porte un dossier et me sourit. Bon. Si elle sourit, c’est que ça devrait bien se passer… non ?

— Bonjour, vous ĂŞtes Lily Noble ? Je suis Natalia Rossignol, c’est avec moi que vous avez Ă©changĂ© par mail.

— Oui, bonjour… dis-je en serrant la main qu’elle me tend.

— Et vous ĂŞtes ? demande-t-elle en tendant sa main ensuite vers Gray.

— Gray Sylvester, son Ă©poux.

— Oh ! Oh, mais oui. Je ne vous ai pas reconnu, pardonnez-moi.

— Reconnu ?

— Mes fils regardent avec beaucoup d’intĂ©rĂŞt les vidĂ©os de votre mariage. FĂ©licitations, d’ailleurs.

— Oh… Merci, dis-je en forçant un sourire.

— Très bien, et si nous commencions ?

Natalia est très agréable, et le rendez-vous se passe très bien. Lorsqu’elle repart presque une heure plus tard, elle m’assure qu’il n’y a aucune raison que la boutique ait des problèmes au niveau des autorités sanitaires. Tout est parfaitement en ordre, même plus en ordre que ce qui est demandé pour avoir l’aval d’ouverture.

Lorsque je referme la porte à clef après qu’elle soit partie, je laisse échapper un long soupir. Comme si j’avais arrêté de respirer tout au long de l’inspection. Je sens la présence de Gray juste derrière moi. Alors que je vais pour me retourner, ses mains se retrouve dans mes cheveux qu’il ébouriffe comme si sa vie en dépendait.

— Rominet ! Bordel, laisse mes cheveux !

Je bats des bras pour éloigner ses mains de moi. Évidemment, il est tout sourire comme un gamin de sept ans très heureux de sa connerie. Je lui lance un regard réprobateur, mais il n’en a strictement rien à faire.

— Tu saoules.

— C’est plus fort que moi, ça me dĂ©mange. T’embĂŞter est ma première passion, tu le sais bien.

— Tu agis comme un gamin, t’es au courant ? dĂ©clarĂ©-je en passant mes doigts dans mes cheveux pour tenter de les coiffer.

— Je sais…

Il y a une pointe de déception dans sa voix. Je croise son regard, confuse. C’est pas le genre de réponse qu’il me donne habituellement. En temps normal, il aurait réfuter et il aurait très certainement ébouriffer à nouveau mes cheveux. Il agit vraiment très bizarrement ces derniers jours…


Texte publié par mad.autrice, 16 novembre 2025
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