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tome 1, Chapitre 12 « L'ombre de MickaĂ«l » tome 1, Chapitre 12

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Le jour dĂ©clinait et les ombres s’allongeait Ă  l’intĂ©rieur de la maison en ruines. TancrĂšde, en bon chef de groupe, avait surmontĂ© ses craintes et fait un tour de la bĂątisse afin de vĂ©rifier qu’elle ne risquait pas de s’écrouler et qu’elle ne recĂ©lait pas de mauvaise surprise.

Il proposa ensuite de s’installer dans la piĂšce principale, au rez-de-chaussĂ©e, pour prendre un lĂ©ger repas, malgrĂ© la faim qui tenaillait tout le monde.

« C’est de la dalle qu’on va crever ! », se permit de pester le jeune Syphax.

Tout le monde Ă©tait fourbu mais soulagĂ© d’avoir trouvĂ© un abri dans un lieu manifestement pas encore irradiĂ©. En tous cas, les vĂ©gĂ©taux autour de la maison semblaient normaux et plein de vie.

Tancrùde avait obtenu le droit d’emmener avec lui une enceinte. Il se proposa de diffuser un peu de musique pour les relaxer. Son choix se porta naturellement sur les chansons d’Aria Lyra. Dùs les premiùres notes, Vanya se crispa et devint boule de nerfs à vif.

« Ah non, pas celle-lĂ  ! », hurla-t-elle Ă  plein poumons. TancrĂšde sursauta et coupa immĂ©diatement l’amplificateur, les yeux tout ronds et la bouche entrouverte.

« Qu’est-ce qu’il y a ? », demanda Syphax. « Tu n’aimes pas Aria Lyra ? »

« Non, je la dĂ©teste ! Sa musique, c’est de la merde, et elle, c’est une conne ! »

Syphax fut sidĂ©rĂ© de tant de grossiĂšretĂ© de la part de celle qu’il prenait jusqu’ici pour une princesse.

TancrĂšde fut tellement soufflĂ© qu’il ne trouva rien d’autre Ă  dire que « Ok
ok
Je coupe, de toute façon nous avons tous besoin de dormir
 ».

La bonne humeur n’y Ă©tait plus mais avait-elle jamais Ă©tĂ© lĂ  d’ailleurs. En tous cas, un semblant de calme revint et les esprits s’apaisĂšrent autant que cela fut possible dans ces circonstances.

Seule Glydis paraissait toujours plongĂ©e dans la perplexitĂ©. Elle lançait des regards anxieux autour d’elle, comme si le diable en personne allait surgir de derriĂšre un mur.

« Glydis, qu’est-ce que tu as ? », demanda Vanya, qui n’avait pas ouvert la bouche depuis des heures.

« Rien, rien
 Je ne me sens pas trĂšs bien, c’est tout. Quelqu’un veut ma part ? »

« Oh oui, moiiii !!! »

Ce cri enthousiaste provenait de la gorge de Syphax.

« Je vais aux toilettes »

Glydis se leva, sortit de la maison et disparut derriĂšre le bĂątiment.

Les autres s’échangĂšrent des regards interrogatifs.

Glydis sentit l’air frais lui fouetter le visage. Elle respira à fond.

Le vent soufflait une lĂ©gĂšre brise qui venait se briser dans les branches des arbres environnants en provoquant un lĂ©ger hululement semblable Ă  celui d’une chouette.

AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© que personne ne la regardait, elle s’accroupit dans l’humble position de ’'accomplissement des besoins naturels. Quand ce fut fait, elle Ă©prouva un froid intense et soudain. Quand elle voulut se relever, elle le vit. Il la regardait droit dans les yeux, postĂ© bien droit Ă  quelques mĂštres d’elle. Son regard Ă©tait intense et tĂ©nĂ©breux. Une ombre, une forme translucide et fantomatique. Elle hurla et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, il avait disparu.

TancrĂšde et les autres dĂ©boulĂšrent d’un coup.

« Glydis, que se passe-t-il ??? »

Elle tremblait de peur et de nervosité.

« Quelqu’un
quelqu’un me regardait
 »

TancrĂšde fit le tour de la maison mais ne vit personne.

« A quoi ressemblait-il ? », demanda Vanya. Marmousette courait tout autour d’elle, une souris en gueule.

« Je
je ne sais pas
 Il Ă©tait grand, il Ă©tait sombre, il Ă©tait froid comme la glace
 »

« Froid ??? »

« Comment tu peux savoir qu’il Ă©tait froid ? », dit Syphax. « Tu l’as goĂ»tĂ© ? » Cette derniĂšre remarque, dans le cas de Glydis, ne manquait pas de piquant, mais bien sĂ»r le jeune homme ne l’avait pas fait exprĂšs et ne compris pas l’allusion qu’il avait lui-mĂȘme dĂ©clenchĂ©e. De toute façon, personne n’avait le cƓur Ă  rire.

« Glydis
 », dit TancrĂšde d’un ton un peu exaspĂ©rĂ©. « Nous sommes tous fatiguĂ©s et je crois que tu prends tes craintes pour des rĂ©alitĂ©s. Viens te coucher et repose-toi. »

Comme une fille obĂ©issante qu’elle n’était pas d’habitude, elle s’exĂ©cutĂ©.

Ils se rĂ©fugiĂšrent dans une chambre Ă  l’étage. Les fenĂȘtres Ă©taient encore en place et bien fermĂ©es, de sorte qu’ils Ă©taient protĂ©gĂ©s du vent et du froid de la nuit. TancrĂšde ne dormirait que d’un Ɠil pour assurer leur sĂ©curitĂ© Ă  tous. Etant le seul homme adulte du groupe, il se sentait obligĂ© de veiller sur eux, reconnaissant que ce point de vue pouvait paraĂźtre un tantinet rĂ©trograde.

Un instant plus tard, il ronflait du sommeil du juste. La seule qui ne dormait pas, c’était Glydis. MĂȘme le chat s’était assoupi, enveloppĂ© dans les bras de son humaine.

Glydis écoutait attentivement le moindre craquement de plancher, observait la moindre ombre dansante se reflétant sur la vitre.

Soudain, elle se figea. Les craquements s’étaient faits rĂ©guliers et provenaient de l’escalier. Quelqu’un les montait.

L’épouvante se fit en elle et elle imagina dĂ©jĂ  un tueur venu pour les trucider et les dĂ©pouiller. Peut-ĂȘtre un autre groupe de condamnĂ©s les avait-il dĂ©jĂ  repĂ©rĂ© et s’apprĂȘtait-il Ă  les Ă©liminer pour avoir les faveurs exclusives de la Grande Adoratrice ?

Ne voulant pas succomber sans combattre, elle s’apprĂȘta Ă  se redresser pour leur faire face quand les craquements cessĂšrent d’un coup, d’un seul. Elle s’engagea dans la cage d‘escalier, tentant de ne rĂ©veiller personne par ses pas de hyĂšne.

Elle refit le tour de la maison et ne sentit aucune prĂ©sence. Elle souffla intĂ©rieurement de maniĂšre discordante et se sentit soulagĂ©e comme une petite noix qui se sait sur le point d’éclater.

RassurĂ©e, elle se remit en marche pour l’ascension de l’étage quand elle entendit un souffle, une respiration, un signe de vie tout prĂšs d’elle, lĂ , dans la piĂšce. Des chuchotements, des rires lointains et pourtant trĂšs proches.

PaniquĂ©e, elle grimpa les marches quatre Ă  quatre et se plongea dans la couette qui lui avait Ă©tĂ© fournie, de mĂȘme qu’aux autres, par la Grande Adoratrice dans son incroyable gĂ©nĂ©rositĂ©.

MalgrĂ© ses prĂ©cautions, elle parvint Ă  rĂ©veiller tout le monde, y compris TancrĂšde qui, d’ordinaire, Ă©tait capable de s’endormir Ă  cĂŽtĂ© d’un Ă©lan en rut.

En un instant, tout le monde fut assis dans son sac de couchage chauffant, la veilleuse de TancrÚde allumée.

« Glydis, allons, que se passe-t-il encore ??? », la gronda-t-il.

« Il y a quelqu’un, je vous jure qu’il y a quelqu’un !!! », assĂ©na-t-elle comme si sa vie en dĂ©pendait.

Tout le monde poussa un soupir d’exaspĂ©ration et lui jeta un regard noir.

« Tu es en manque ou quoi ? », osa Vanya. La gifle partit d’un coup.

« AÏE, TU ES FOLLE ??? »

« Je t’interdis de me parler comme ça, tu m’entends ??? »

« SALE TRUIE, JE VAIS T’APPRENDRE A QUI TU AS A FAIRE !!! »

Et elle se jeta sur elle, la griffant, la mordant, tentant de lui déchirer son ensemble de nuit bleu nuit.

Syphax et TancrĂšde tentĂšrent de les sĂ©parer. Marmousette s’enfuit Ă  toutes pattes.

« Mais arrĂȘtez, arrĂȘtez bon sang !!! », tempĂȘta notre thĂ©rapeute par les vies antĂ©rieures.

« Mais oui, arrĂȘtez ! »

Tout se figea.

Cette voix ne provenait d’aucun d’entre eux.

Ils regardĂšrent tous dans la mĂȘme direction et virent un jeune homme adossĂ© au mur face Ă  la fenĂȘtre, les bras croisĂ©s, qui les observait, manifestement avec amusement.

« Mais qui ĂȘtes-vous ? », demanda TancrĂšde d’une voix traĂźnante et pĂąteuse. « Comment ĂȘtes-vous entrĂ© ici ? »

Il Ă©tait impossible en effet qu’il se soit introduit dans la piĂšce sans bruit et sans passer ni par une porte ni par une fenĂȘtre. Or, ces deux issues avaient toujours Ă©tĂ© Ă  portĂ©e de vue. S’il Ă©tait passĂ© par lĂ , quelqu’un l’aurait vu, c’était certain.

L’air Ă©tait glacial et chargĂ© d’électricitĂ©.

TancrĂšde, Glydis, Syphax et Vanya crurent cauchemarder lorsqu’ils rĂ©alisĂšrent, tous en mĂȘme temps, que l’on voyait le mur de briques par transparence derriĂšre la silhouette.

Celle-ci se mit Ă  rire, puis disparut.

Glydis poussa un cri horrible et s’effondra.

« Vous l’avez vu ? Je ne suis pas folle, hein, je ne suis pas folle ? »

« Mais non, ce n’est pas possible, il doit s’agir d’une hallucination collective », tenta d’analyser TancrĂšde. « Ça doit ĂȘtre Ă  cause des radiations ».

« Nulle radiation ici et vous ne rĂȘvez pas », dit une voix caverneuse.

Tout le monde se prĂ©cipita au rez-de-chaussĂ©e. Vanya la premiĂšre s’empara de la porte de la porte principale et commença Ă  l’ouvrir quand soudain, elle lui Ă©chappa et se referma brutalement et avec grand fracas.

Tout le monde cria et remonta en un instant. Ils se resserrùrent en un groupe compact au milieu de la piùce qu’ils avaient choisi comme dortoir commun.

Les bruits de pas dans l’escalier recommencùrent. La peur de mourir s’insinua en eux.

L’ombre s’introduisit arriva sur le palier et s’introduisit lentement dans la piùce, l’air grave.

« Qui ĂȘtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ??? », cria TancrĂšde, prĂȘt Ă  en dĂ©coudre malgrĂ© son pyjama ridicule et ses cheveux en bataille.

« Vous emmenez au royaume des morts », dit d’une voix calme et funĂšbre l’ombre qui s’avança vers eux, les bras tendus et les yeux exorbitĂ©s.

Tous se mirent à crier. Quand tout à coup, un éclat de rire résonna.

C’était le fantĂŽme.

« Non mais, vous verriez vos tĂȘtes !!! »

Si un photographe avait fixĂ© la scĂšne, il aurait capturĂ© l’image de quatre ahuris regardant fixement devant eux.

« N’ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. C’est promis jurĂ© »

« Mais vous ĂȘtes qui ? », redemanda Vanya.

« Je m’appelle MickaĂ«l »

« Et vous ĂȘtes un fantĂŽme ? », demanda Syphax d’une voix fĂ©brile.

« On peut m’appeler comme ça mais on peut aussi me nommer esprit, orbe, Ăąme errante. FantĂŽme, ça sonne bien. »

« Mais non, ce n’est pas possible, les fantĂŽmes, ça n’existe pas. », objecta TancrĂšde.

« Dit celui qui a des visions du passĂ© des gens », rĂ©pondit d’un air taquin le dĂ©nommĂ© MickaĂ«l.

« Comment le savez-vous ??? »

« Je sais beaucoup de choses sur vous. Mais je ne trahirai pas vos petits secrets », complĂ©ta-t-il dans un murmure et un clin d’Ɠil.

Devant l’incongruitĂ© de la situation, tout le monde se dĂ©tendit.

Le groupe Ă©tait maintenant bien rĂ©veillĂ©. Le jour n’allait pas tarder Ă  paraĂźtre.

« Alors, c’est vrai, vous ĂȘtes rĂ©ellement un fantĂŽme ? », s’exclama Syphax.

« Il y a donc vraiment une vie aprĂšs la mort ? », s’interrogea Vanya.

« En tout cas, je suis lĂ , devant vous. », rĂ©pondit l’esprit. « Me matĂ©rialiser devant vous me demande beaucoup, beaucoup d’énergie, et je ne vais pas pouvoir rester encore longtemps. Je suis un gentil fantĂŽme, vous n’avez pas Ă  avoir peur de moi. »

Glydis retrouva enfin sa dignitĂ©, d’autant que le MickaĂ«l en question, malgrĂ© sa situation de spectre, n’était pas dĂ©sagrĂ©able Ă  regarder. Elle aurait bien voulu le connaĂźtre se son vivant.

« C’était votre maison ? », demanda-t-elle.

« Et oui, jusqu’à la guerre et cette explosion qui a tout dĂ©vastĂ© »

« Vous voulez dire que le souffle de l’explosion atomique est parvenu jusqu’ici ? »

« Non, nous sommes en zone non irradiĂ©e. Si la maison est en si piteux Ă©tat, c’est juste Ă  cause de l’abandon et des visites de voleurs. Comme vous le voyez, tout le mobilier a disparu. Mes affaires », acheva-t-il d’un ton rageur.

Sa voix Ă©tait discernable mais semblait robotique et comme sortie d’outre-tombe.

« Mais il y a une chose qu’ils n’ont pas vu. Venez avec moi. »

Sans marcher mais en planant au-dessus du sol, il les mena Ă  l’autre piĂšce du rez-de-chaussĂ©e, celle qui avait dĂ» ĂȘtre la cuisine. Un parquet en ornait le sol.

Il se posta Ă  un endroit prĂ©cis, Ă  l’un des coins de la salle. « Approchez-vous »

D’un pas hĂ©sitant, TancrĂšde s’exĂ©cuta.

« Accroupissez-vous »

Une fois accroupi, Tancrùde fixa le parquet et parvint, à la faible lueur du jour naissant, à distinguer les limites d’une trappe.

« Appuyez sur cette latte, oui, celle-ci »

La trappe s’entrouvrit. Tancrùde la fit apparaütre complùtement.

Un escalier menait Ă  une piĂšce secrĂšte, en sous-sol.

« Je ne vais plus pouvoir rester visible longtemps », dit Mickaël visiblement épuisé.

« Descendez ».

Était-ce un piĂšge, Ă©tait-ce un rĂȘve ?

Syphax ne se posa pas la question et descendit en trombe aprÚs avoir bousculé TancrÚde.

« Syphax », cria-t-il en tendant le bras droit dans le vide.

Tancrùde n’eut d’autre choix que de s’engouffrer à son tour, suivi peu aprùs par Vanya et Glydis.

Cette cave n’était pas trĂšs vaste, environs 4 mĂštres sur 7. Les torches Ă©lectriques dĂ©voilĂšrent des Ă©tagĂšres remplies de tout un fatras. MickaĂ«l n’était plus lĂ , mais sa voix se faisait encore entendre, de plus en plus faible cependant. Soudain, une orbe lumineuse s’introduisit Ă  travers la trappe et vint les rejoindre. Ils surent que c’était MickaĂ«l.

« Ecoutez-moi bien avant que je ne disparaisse tout à fait. Vous voyez ces petites pilules jaunes, là ? »

Ils acquiescĂšrent.

« Elles sont faites d’antinuclĂ©ides, d’antioxydants et de stabilisateurs de l’ADN. »

« Et 
 ? »

Soupir. « En gros, elles protÚgent des radiations nucléaires. Il y en a assez pour vous tous et pour un temps relativement long, je dirais plusieurs semaines, le temps que vous accomplissiez votre mission. Une par jour et par personne. »

TancrĂšde et Glydis fourrĂšrent les bocaux dans leurs sacs respectifs.

« Ensuite, la carte, plus loin. »

Un vieux morceau de papier gisait sur une planche Ă  moitiĂ© vermoulue. Vanya s’en empara et la dĂ©plia dĂ©licatement.

« Qu’est-ce que c’est ? »

Une carte type militaire avec un réseau de points reliés entre eux et formant une ligne brisée mais convergeant vers le centre.

« C’est une carte de la RĂ©serve. Au centre, c’est ce qui fut le palais du Roi Kentaurus. Les points
 ce sont les SphĂšres
 »

« Comment ? Qu’avez-vous dit ? », lui dit TancrĂšde car la voix de MickaĂ«l se faisait de plus en plus faible.

D’une voix plus sonore, il reprit : « Ce sont les SphĂšres. Les dĂŽmes dans le dĂŽme construits par les habitants des pays dĂ©truits par la guerre et qui forment aujourd’hui la RĂ©serve. »

Glydis eut peur de comprendre : « Les habitants ? Tu veux dire que des gens des anciens Etats ont Ă©chappĂ© Ă  la mĂ©tĂ©orite et Ă  l’explosion ? »

« Oui, c’est bien ça. PrĂ©venus de l’imminence de ces catastrophes, ils se sont mis Ă  l’abri puis, en suivant les plans de Kentaurus, ils ont construit ces sphĂšres oĂč la vie a pu reprendre. »

« Comment est-ce possible ? », se dit-elle comme pour elle-mĂȘme, abasourdie par cette rĂ©vĂ©lation.

« Pour avoir accĂšs au secret de Kentaurus et sauver ce monde de la destruction par le soleil, il vous faudra traverser ces sphĂšres et nĂ©gocier avec ses habitants. Ce ne sera pas toujours facile. L’isolement en a rendu plus d’un
disons Ă©tranges
 »

« Négocier, comment ça négocier ? », répéta TancrÚde.

« Suivez le plan, ne vous en Ă©carter pas, et tout ira bien. Mais attention, entre les sphĂšres, le danger est partout. Sous les sphĂšres, vous serez protĂ©gĂ©s, mais le territoire non couvert reste fortement irradiĂ©, mĂȘme des dĂ©cennies aprĂšs. GrĂące aux pilules, vous ne risquez rien, mais d’autres n’ont pas eu cette chance et ces territoires de l’entre-deux sont devenus des repaires de mutants et autres monstruositĂ©s. »

Il avait l’air de vraiment peiner pour parler. Vanya ne savait pas qu’un esprit pouvait souffrir et elle en fut trĂšs Ă©tonnĂ©e.

« Maintenant que vous savez tout, partez. Bonne chance à vous. Je vous accompagnerai, mais là, je dois reprendre des forces. »

Glydis, que le doute rongeait depuis un moment, intervint.

« Attends MickaĂ«l. Les souffles, les murmures que j’ai entendu au rez-de-chaussĂ©e, c’était bien toi ? »

« Non ».

Elle en Ă©tait sĂ»re. D’autres entitĂ©s Ă©taient prĂ©sentes, beaucoup moins bien intentionnĂ©es celles-ci.

D’ailleurs, des coups se mirent à retentir dans les murs.


Texte publié par NiKolas45, 7 aoĂ»t 2025
© tous droits réservés.
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tome 1, Chapitre 12 « L'ombre de MickaĂ«l » tome 1, Chapitre 12

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