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Les Rejetons du Ciel

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tome 1, Chapitre 5 « NĂ©gociations » tome 1, Chapitre 5

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C’est d’un pas qu’elle voulait chalouper — qui devait plutôt sembler titubant — qu’elle avait quitté la petite auberge et entamé sa déambulation sur les quais flottants. L’inconfortable stabilité de la terre ferme avait remplacé le doux balancement des quais quand elle avait atteint les pavés des docks et remonté la rangée de grands entrepôts en tôle. Enroulés dans d’épaisses capotes blanches à revers de plumes, plusieurs fusiliers de la ville surveillaient les alentours. Le travail ne s’arrêtait jamais totalement, mais les docks étaient plus calmes à cette heure de la nuit.

Les rumeurs de la vie nocturne de Chonnaketh ruisselaient par l’artère principale qui reliait les docks aux bas-quartiers. La ville fourmillait encore de gens, malgré la nuit. La grande route par laquelle elle remontait la ville construite à flanc de montagne était bordée de boutiques en tout genre, majoritairement fermées, mais remplacées par des vendeurs à la sauvette. Rôtissoires, fritures, vente sous le manteau, les marchands de nuit officiaient jusqu’aux petites heures, profitant de l’ébriété générale des fêtards qui cabotaient de rade en rade. L’ivresse des uns faisait la fortune des autres.

Le brouhaha de la ville se fit plus étouffé lorsqu’elle bifurqua dans une petite ruelle qu’elle connaissait bien. Contre le mur de briques, un homme, le teint rouge — tant par l’alcool que par l’effort —, sa combinaison de vol débraillée, était en pleine transaction de charme avec une soldeuse de vertu. La jupe verte, remontée jusqu’aux hanches, laissait découvrir des jambes souples qui s’enroulaient autour de sa proie. Les lumières multicolores qui se déversaient de l’artère principale dans la ruelle englobaient le tout dans un tableau insolite : grognements, soupirs maîtrisés, fondus dans des surfaces mouvantes, teintées de mille couleurs et découpées par des ombres noires.

Laissant le couple à leur intense négociation, Katrina les contourna et continua à marcher. De ruelle en ruelle, les bruits de la ville s’amenuisaient et les bâtiments se faisaient de plus en plus épars. Les pavés de la rue s’étaient mués en terre et les lumières de la grande cité n’étaient plus qu’un chapelet de perles luisantes sur lesquelles se découpaient les toits des maisons. La lune était haute et sa lumière blafarde suffisait amplement à Katrina pour arpenter le chemin qui menait à la vallée entre les deux pics. Le tracé qui menait du centre-ville à la demeure des Vance, en bordure de la Mer de Nuages, lui était presque instinctif, tant elle l’avait fait des centaines de fois, à toute heure — et dans tous les états.

La tâche fut cependant plus ardue que prévu ce soir-là. Son orbite vide la privait de perspective, et la lumière monochrome semblait distordre la réalité. Elle avait glissé et trébuché tout au long du chemin, tant et si bien qu’elle avait quasiment dessoulé en arrivant devant la grande maison. Malgré la fraîcheur nocturne et le vent qui lui battait les cheveux, une fine pellicule de sueur la couvrait quand elle s’accouda finalement au muret de pierres qui délimitait leur terrain.

La fenêtre de la cuisine était allumée. Katrina avait espéré que les explications eussent pu attendre le lendemain matin. Cependant, à cette heure de la nuit, la cuisinière, comme le majordome, était déjà couchée, ce qui signifiait que la dame de la maison avait veillé pour guetter son retour. Cette théorie fut rapidement confirmée quand la grande porte de la maison s’ouvrit pour laisser apparaître la silhouette d’Eka Vance, découpée en ombre chinoise sur la lumière tungstène jaune de l’intérieur. Bien que son visage fût obscurci par les ombres, Katrina devinait le regard perçant et chargé d’accusation de sa mère. Après quelques instants, la silhouette se redressa avant de s’avancer à grandes enjambées.

« Des heures ! Des heures que l’on nous a rapporté l’arrivée de l’Émissaire en ville ! »

« Maman… Désolée, mais… » Le ton sec de sa mère la coupa net.

« Pas même un messager ! Et je me faisais un sang d’encre ! L’Émissaire en ruine, plusieurs morts ! Et toi… »

Le flot de remontrances se tarit quand Eka arriva à quelques pas de sa fille. Dans la lueur blafarde de la lune, l’expression de colère qui habitait ses traits se fondit en surprise puis, rapidement, en horreur à la vue de l’épais bandage qui couvrait l’œil de Katrina. Elle ouvrit plusieurs fois la bouche avant de réussir à articuler d’une voix étouffée.

« Par les vents… » 

Les mots avaient été à peine soufflés, alors que la vieille femme avait porté la main à sa bouche. Lentement, elle tendit son bras vers le pansement, et l’effleura à peine du bout des doigts. Katrina prit la main de sa mère dans la sienne, avec douceur.

« Je t’en supplie, maman, est-ce qu’on peut en parler demain ? Il faut que je dorme. » 

À cet instant, la colère semblait le disputer à la détresse sur le visage d’Eka, mais sa voix était pleine de chaleur quand elle l’invita dans la maison. La lumière de la cuisine s’écoulait par la porte ouverte pour se répandre sur le carrelage clair à motifs sombres du hall d’entrée. Les arômes de jasmin aromatisé au gingembre et de massaman flottaient dans l’air.

« Il y a de quoi manger si tu as faim. Ou du thé, ou… » 

« J’ai déjà mangé, merci. » Pour Eka Vance, la nourriture avait toujours été le refuge des émotions. « Je suis morte et je me lève tôt. » 

« Effectivement, les Wongworalak voudront connaître les détails de l’histoire. » Katrina se doutait bien que sa mère aussi voulait entendre le récit détaillé de l’attaque. Une centaine de questions devaient lui démanger la langue. Cependant, elle avait visiblement accepté de ravaler sa curiosité pour la nuit afin de laisser sa fille se reposer, et cette dernière lui en rendait grâce.

En se dirigeant vers l’escalier droit, qui menait aux chambres de l’étage, elles passèrent devant un meuble tout en courbe dont les bois mixtes dessinaient des motifs intriqués. Dessus, entre les cuivres rutilants d’un sextant et d’une sphère armillaire, trônait un modèle réduit de l’Émissaire de l’Aube. Le cœur de la capitaine se serra à la vue de la maquette minutieusement ouvragée de son vaisseau. Cette douleur s’intensifia en croisant le regard de son père dans le portrait qui surplombait le petit dirigeable. Un regard noisette en coin au-dessus, un sourire franc, encadré par une barbe crépue taillée au carré, sa longue chevelure noire tombait en dreadlocks ouvragées sur ses épaules. Qu’aurait-il dit, s'il avait pu voir son vaisseau, sa fierté, entrer en charpie dans le port de la ville ?

« Il est mort sur ses ponts… » Il y avait des nuances de reproche et de résignation dans le ton de sa mère. Un soupir précéda la suite. « Le connaissant, Ginan aurait été fier, voire envieux. Il disait toujours qu’il manquait de cicatrice pour un aéronaute. » Aujourd’hui encore, on pouvait entendre l’écho de l’amour malgré l’amertume de ses propos.

Elles montèrent côte à côte l’escalier, en silence. 

« Il y a de l’eau chaude si tu veux. » Lui dit sa mère en passant devant la salle de bain.

« Je me suis décrassée à bord. » 

« Ma chérie, entre un décrassage de bord et une vraie douche, il y a un monde. Je t’ai senti arriver avant de te voir. Et les Wongworalak ont, comme toute la noblesse de robe, la narine facilement offensée. »

La fatigue la tenaillait, mais elle devait reconnaître que sa mère avait raison. De plus, elle devrait rédiger son rapport avant de se présenter devant ses armateurs ; il n’y aurait sûrement pas le temps pour une toilette convenable le lendemain matin. 

« Laisse ton uniforme dans le panier, je repasserai celui de Ginan pour demain. Tu rentres bien dedans. » 

Après plusieurs semaines de promiscuité, une douche chaude lui parut le summum du luxe. Avec grand soin, elle s’efforçait de tenir la face éborgnée de son visage hors du jet. L’eau qui l’enveloppait dans un cocon de chaleur détendait ses muscles froissés, toutes les tensions se reculèrent et elle éprouva une félicité qu’elle n’avait plus connue depuis près d’un mois. La couleur de l’eau qui dégoulinait le long de ses jambes jusque sur le sol de céramique lui confirma les propos de sa mère : son débarbouillage de bord avait à peine gratté la surface. Les relents de sang et de poudre brûlée qui l’accompagnaient depuis deux jours fondirent, laissant place aux doux arômes de savon. Katrina fut choquée d’à quel point elle s’était habituée à ces odeurs tenaces.

Précautionneusement, elle finit de nettoyer son orbite à vif devant le grand miroir mural. Dans le cadre de buée qu’elle avait fait, son reflet lui renvoyait une image d’elle-même atypique. Sa longue natte noire défaite, des mèches bouclées et humides bordaient un visage asymétrique où elle reconnaissait les traits asiatiques de sa mère, modelés dans la peau noire de son père.

Dans sa chambre, elle se laissait tomber dans son grand lit, sous une fenêtre qui laissait filtrer la lumière de la lune. Enveloppée dans des draps propres, sur un matelas de plume moelleux, elle sombra rapidement dans un sommeil profond, en sentant la chaleur de son corps chasser la fraîcheur des draps.

Une barre ! Une grosse barre de plomb qui lui écrasait le crâne. Dès qu’il avait ouvert les yeux, il l’avait senti s’écraser sur son front. Varin regrettait amèrement de ne pas avoir fermé les rideaux de sa chambre la veille. Bien que le soleil fût encore pâle, ses rayons venaient larder la cornée du jeune homme et semblaient même venir se planter directement dans son lobe frontal. Décidément, la bière de la basse ville se rebellait contre son estomac de nanti.

Avec un grognement, il se releva et une vague lui souleva les tripes. Un relent de sa soirée sur les docks lui remonta et faillit venir éclabousser ses draps de soie.

Le seul avantage de la bière sombre que l’on servait dans les rades des bas-quartiers était son ratio degré d’alcool/prix de la peinte. Du moins, c’est la seule raison que le fils de bonne famille comprenait pour que les aéronautes et dockers se l’infligent. Son palais était plus habitué aux vins des établissements du sommet, mais ces derniers étaient totalement hors de prix pour les travailleurs des docks. Or, ce que Varin recherchait, c’était avant tout les récits du ciel, les racontars des chevaucheurs de nuages, des choses que l’on ne trouvait pas dans les établissements raffinés des haut-quartiers.

La nuit passée avait été animée des centaines de versions différentes du récit de l’abordage de l’Émissaire de l’Aube, un petit vaisseau marchand de l’archipel. L’imagination des conteurs, enflammée par la bière ou la liqueur, brouillait la limite entre la réalité, les embellissements et les inventions pures et simples. Apparemment, la petite corvette marchande avait fait face à un titanesque bâtiment pirate, peut-être le plus grand que l’on ait vu dans le ciel austral. Un cuirassé, bardé de canons, grouillant de centaines de flibustiers assoiffés de sang et escorté d’une escadrille de chasseurs bariolés. Son capitaine était tour à tour un géant armé d’une gigantesque hache, une femme au regard mutin et au sourire carnassier ; certains en faisaient même un être surnaturel né des vapeurs toxiques de la Mer de Nuages. Tout était bon pour se faire payer un verre par des badauds crédule. Seul détail sur lequel tout le monde semblait s’être accordé était que le cuirassé battait un pavillon noir, frappé d’un crâne hilare et moqueur. Le pirate au crâne riant était devenu, ce soir-là, le centre de toutes les discussions.

L’acidité de la bille lui brûlait encore le fond de la gorge ; s'il devait vomir, autant avaler quelque chose avant.

Les cheveux en bataille, il s’enroula dans une robe de chambre noire et somptueusement brodée d’argent, qu’il jeta sur lui comme une vulgaire chemise de lin. Le miroir à bordures dorées de sa chambre lui montra un reflet cireux et des yeux rougis sur lesquels il s’efforça de ne pas s’attarder. Il avait vraiment une sale tête ce matin. Enfin, il irait sûrement mieux après avoir mangé, les domestiques pourraient lui préparer quelque chose.

La ceinture de son vêtement était mal serrée et le haut bâillait sur son torse, aussi se sentit-il un peu dépenaillé quand — en passant par le grand salon — il se retrouva face à l’œil scrutateur d’une femme qui lui était parfaitement inconnue. L’uniforme ocre et or qu’elle portait la marquait comme une libre-marchande, et les trois barres dorées surélevées d’une quatrième la marquaient comme un officier supérieur, une capitaine de vaisseau peut-être. Ce qui frappa le jeune homme était le fait qu’elle soit borgne ; quelque part, dans les tréfonds de son cerveau embrumé, il lui sembla se rappeler avoir entendu parler d’une capitaine ayant perdu un œil. Avant qu’il ne puisse remettre exactement d’où lui remontait ce souvenir, il sentit le regard appuyer de ses parents. Le couple était installé face à la femme, autour d’une table basse sur laquelle du thé fumant et des biscuits étaient disposés. Malgré une certaine curiosité, Varin prit la décision de battre prudemment en retraite.

« Excusez mon fils… » 

« Je vous en prie, Monsieur Wongworalak. Nous avons tous connu une jeunesse. »

Katrina entendit une pointe d’ironie dans sa propre voix — une légère gueule de bois l’assaillait depuis le matin. Elle s’était couchée tard, levée tôt. La nuit n’avait finalement réussi qu’à rajouter à la fatigue qu’elle avait déjà accumulée. En enchaînant café sur café, elle avait tapé son rapport rapidement, les cliquetis de la machine à écrire lui raisonnaient encore entre les tympans. Elle avait cependant béni le travail préliminaire de Joxx qui lui avait prémâché le travail.

« Vous êtes sûr de ce que vous avancez ? »

Assise très droite, dans un divan à motifs d’arabesque, la matriarche de la famille la jaugeait du regard. Le ton n’avait été ni froid, ni méfiant, mais elle semblait essayer d’estimer l’offre que leur apportait Katrina.

« Si on en croit le carnet de l’Aigrette. » Elle prit une gorgée du thé qu’on lui avait servi tout en regrettant que ce ne soit pas du café. « De plus, les moyens déployés par le Chasseur de Typhons paraissent démesurés pour une petite cargaison et un maître coque. »

« Le simple fait qu’un vaisseau pirate de cette taille croise dans nos cieux est inquiétant. » Rachanon se lissait nerveusement la moustache, les yeux rivés sur le rapport.

« Nous en avions entendu des rumeurs. Mais il paraît impensable que des pouilleux aient pu prendre possession d’un vaisseau de l’Empire Austral. » Le mépris était audible dans la voix de Benjara.

« Des pouilleux méchamment organisés et équipés, Madame. J’ai peu de respect pour ces gens, mais je dois reconnaître qu’ils sont efficaces. »

Rachanon posa le dossier sur la table avant de croiser les doigts sur son ventre. Un geste que Katrina l’avait souvent vu faire quand il réfléchissait.

« Et cette histoire de Clé de Voûte. Enfin, tout cela ressemble plus à un racontar d’aéronaute qu'à autre chose. »

« Un racontar que l’Empire Austral semble prendre au sérieux. »

« Je reconnais que c’est préoccupant. L’Empire lorgne sur nos frontières, et ce, de moins en moins discrètement. »

« Il y a des rumeurs d’une nouvelle croisade impériale contre la piraterie. » L’amertume teintait cette déclaration de Benjara. L’Empire avait déjà lancé deux croisades contre la piraterie. Non seulement les pirates étaient toujours présents, mais les empiriens en avaient profité pour renforcer leur position dans les régions proches de l’archipel. Une troisième pourrait bien présager une annexion des cités libres de l’archipel sous prétexte de les protéger.

« Si l’Empire prend effectivement le contrôle d’une forteresse volante, si on en croit les histoires, ils deviendraient inarrêtables. Eux ou des pirates, les deux perspectives ne m’enchantent pas. » 

Katrina prit le temps de regarder l’effet de ses paroles sur le couple de marchands. Elle jouait gros. Si les Wongworalak décidaient de s’engager dans cette histoire, ils pourraient financer le réarmement de l’Émissaire. Cependant, si cette histoire ne s’avérait pas authentique et qu’elle revenait bredouille, c’est toute sa réputation de capitaine qui serait mise à mal. Et, si c’était vrai, si une Clé de voûte était en ce moment en chemin vers l’Empire Austral, c’est l’avenir de toute la cité, même de l’archipel, qui se jouait. Empire ou pirate, face la puissance d’une forteresse antique, l’archipel devrait ployer l’échine.

« Vous pensez pouvoir rattraper l’Aigrette ? »

« D’après l’itinéraire et les dates prévues dans le carnet du contrebandier, ils devraient bientôt atteindre l’Auberge des Cimes. »

« C’est assez proche… »

« Ma navigatrice a déjà fait ses calculs », c’était parfaitement faux, mais elle faisait confiance à Connie pour travailler rapidement. « L'Émissaire est assez rapide pour lui couper la route une fois que l’Aigrette aura quitté l’Auberge. »

« Et l’arraisonner en plein ciel ? Cela friserait la piraterie ! »

Il y avait du scandale dans la bouche de Benjara, mais son visage affichait un intérêt prudent.

« Eh bien, De la Rafflesia trempe dans la contrebande. Sous l’autorité de Chonnaketh, il s’agirait d’un acte de corsaire. Je compte cependant lui proposer de racheter la clé, dans un premier temps. »

Bien sûr, cela outrepasserait totalement la juridiction de la cité. Pourtant, ce ne serait pas vraiment la première fois que Chonnaketh se permettrait ce genre de tactiques. Le couple se concerta un moment à voix basse. Katrina rongeait son frein en sirotant son thé, tâchant de dissimuler son impatience. Ce fut finalement Benjara qui prit la parole.

« Nous allons devoir présenter l’affaire devant le Conseil de Marchands. Je ferai bientôt une demande de réunion extraordinaire. »


Texte publié par Spider J., 20 octobre 2025
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