Les jours passaient, et Alain subissait une opération concernant ses côtes et sa colonne vertébrale brisées. Le médecin passa le voir et lui annonça d'une voix solennelle :
« - L’intervention s’est très bien passée. Il faudra un peu de temps et vous devrez pouvoir bouger correctementpar la suite.
- Et Maëlle ? Est-ce qu’elle va bien ?
- Elle a quelques blessures superficielles et bénéficie d'un soutien psychologique. Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour vous.
- Comment ça ?
- Au vu de l’état actuel de vos os, vous ne pourrez plus reprendre la profession d’officier de police. »
En entendant ces mots, Alain eut l’impression de voir le sol s’ouvrir entre ses pieds. Il était orphelin de famille dès l’âge de sept ans, après que sa famille avait été massacrée par un psychopathe. Son père, un grand commandant connu au sein de la police locale, mourut lors d’une affaire périlleuse, alors qu’Alain n’avait que trois ans. Par la suite, il fut conduit dans un orphelinat où il avait fini rejeté, maltraité par ses pairs.Le médecin lui assura cependant :
« Vous pourrez, avec un rééducation, pouvoir vivre normalement avec un corset. Vous pourrez également trouver un métier de bureau et voir vos proches. »
Sauf qu’Alain n’avait plus personne. La seule chose qui lui permettait de s’accrocher à la vie, c’était son métier et on lui avait annoncé que ce n’était plus possible. Le seul lien qui l’unissait avec ce qui restait de sa famille venait de disparaitre. Quelques jours plus tard, Alain put quitter l’hôpital et rentra chez lui. Il ne reçut aucune visite, hormis un appel de Rose qu’il raccrocha aussitôt.
Le soir, Alain quitta son domicile et se dirigea vers la scène de crime, l’endroit où Stefan s’était donné la mort. Comme la dernière fois, la maison était délabrée et prête à s’effondrer. Le jeune homme monta jusqu’au sommet du bâtiment et regarda le sol, qui lui semblait si loin. Il ne pouvaitplus vivre seul et tenait à revoir sa famille. Il dit alors ces mots :
« Alors, c’est pour ça que tu t’es donné la mort, Stefan ? Tu ne te sentais pas à ta place, dans la société ? Je te comprends, la seule place que je pouvais avoir dans ce monde m’est maintenant inaccessible. »
En sautant, il aperçut alors les portes de l’au-delĂ

| LeConteur.fr | Qui sommes-nous ? | Nous contacter | Statistiques |
|
Découvrir Romans & nouvelles Fanfictions & oneshot Poèmes |
Foire aux questions Présentation & Mentions légales Conditions Générales d'Utilisation Partenaires |
Nous contacter Espace professionnels Un bug à signaler ? |
3339 histoires publiées 1461 membres inscrits Notre membre le plus récent est Xavier |