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Infty: Arc Istrul World

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volume 1, Prologue « Glossaire » volume 1, Prologue

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Glossaire :

Alchimie : Conception de potion de soin, guérison, antipoison, bénédiction, etc.

Attribut : Caractéristique d’une personne comme suit :

• AGI (agilité) : les capacités à se mouvoir plus aisément telles que l’acrobatie, courir plus vite, monter des montures ou toucher plus facilement des ennemis au corps à corps, la barre d’endurance descend plus lentement.

• CHA (charisme) : Augmente les réputations, la séduction, le marchandage, l’intimidation.

• CO (constitution) : augmente les points de vie, la résistance naturelle aux dégâts non magiques, la barre d’endurance descend plus lentement, ainsi que l’augmentation de la charge de l’inventaire.

• FO (force) : Capacité athlétique, dégâts physiques et augmentation de la charge de l’inventaire.

• INT (intelligence) : Augmente la barre de mana, les dégâts liés à la magie, la résistance aux blessures magiques, elle réduit le temps d’apprentissage des connaissances.

• SAG (sagesse) : Augmente la tromperie, le sens du commerce, le talent au domptage, l’intuition, la découverte de passages secrets ou des pièges, ainsi que la perception auditive et visuelle.

Chimie : Conception de potion et substance offensive, de poison, etc.

Compétence : la capacité de faire une tache (par exemple savoir lire ou être capable de cuisiner un Bourguignon)

Connaissance : le savoir permettant de débloquer une compétence

DPS : Personne s’étant spécialisée dans les dommages aux ennemis, que ce soit en mêlée (corps à corps) ou à distance.

éther ou éthérien : mana volatile

Guilde : association indépendante gérant les contrats de mercenariat et quêtes rémunérées

Spirituel : être mort dont l’essence spirituelle peut être utilisée ou liée

Lvl ou Level : niveau

Mana : énergie magique

Natif : né dans le monde d’Istrul

Noob : Terme péjoratif pour désigner un nouveau, un ignorant/incompétent

Po : pièce d’or (1 Po vaut 20 Pa)

Pa : pièce d’argent (1 Pa vaut 100 Pc)

Pc : pièce de cuivre

PK ou player killer : tueurs d’autres étrangers/natifs pour gagner de l’XP et les piller.

Quête : mission donnée par des natifs

Spécialisation magique : l’élément qui régit le fluide de mana d’une personne : le feu, l’eau, le vent, la terre, la lumière ou encore l’ombre.

Tank : Une personne ayant une très bonne défense attirant les ennemis afin de laisser à ces coéquipiers le soin et de faire des dégâts.

Tireur : Utilisateur d’arme à feu ou à distance

XP : Expérience

Prologue

Pris de panique, le prince Auguste, drapé dans sa cape rouge et son épée ornée des armoiries royales à son côté, se précipita sous les lamentations de ses soldats dans l’aile est.

« Que se passe-t-il ? » s’alarma-t-il en agrippant par le col un des vigiles.

« Le… Le palais… il s’élève ! » balbutia celui-ci, terrifié.

« Quoi ? », le prince relâcha la sentinelle, qui s’enfuit vers l’intérieur. Il s’avança vers la porte béante. Un gouffre sombre, comme si un Mourlouf des montagnes, ce ver géant pétrophage, l’avait engloutie. Il tenta une approche prudente pour observer l’extérieur. Stupéfait, il constata que le sol de la cité royale s’éloignait du palais, ou que la bâtisse se détachait de la terre ferme. En contrebas, la capitale était livrée aux flammes et aux affrontements entre l’armée du royaume et les insurgés alliés aux troupes impériales.

« Comment en est-on arrivé à une telle extrémité… » murmura le prince.

Une voix ténébreuse et sépulcrale résonna dans le palais, qui s’élevait déjà à une centaine de mètres.

« Aviez-vous réellement cru pouvoir rivaliser avec moi, Premier Prince ?

— Mirage ! » tonna Auguste, la haine crispant ses traits princiers.

~138 ans plus tôt !~

Le marin, ayant bu plus que de raison, peinait à maintenir la barre de son navire, tandis que ses compagnons de bord dormaient dans la cabine. La mer était paisible cette nuit-là, et la voûte céleste constellée ne laissait présager aucune hostilité ni aucun mauvais temps.

« Dieu merci, Roxanne roupille en bas… sinon, elle m’aurait encore sermonné… Un petit somme ne peut pas faire de tort… Elle attend un enfant ! » pensa-t-il avec un sourire.

Il abandonna la barre, la bloquant avec la commande prévue à cet effet. S’affalant sur le siège derrière lui, ses paupières se fermèrent… Le rhum… Il en avait abusé pour célébrer l’heureuse nouvelle de sa future paternité.

Un bruit le tira de son sommeil. Son crâne le lançait douloureusement. Il se redressa en titubant et scruta l’avant, à travers la vitre du poste de pilotage, dans la direction où le bateau voguait.

Un tourbillon vertical, étrangement suspendu dans l’air et non liquide, s’était formé en un maelström gigantesque juste devant le navire. Ce mur colossal, atteignant facilement dix mètres de haut et cinq de large, se dressait comme un obstacle infranchissable pour le chalutier.

Ce phénomène semblait planer au-dessus de l’océan, à sa surface. Son mouvement rotatif antihoraire était lent et hypnotique. Se reprenant, le marin débloqua la barre et vira de bord brusquement, accélérant les moteurs pour s’éloigner. Il sentait instinctivement le danger émanant de cette apparition.

Il songea à sa bien-aimée et à l’enfant qu’elle portait !

L’embarcation de pêche et son équipage disparurent dans l’œil obscur de ce vortex surgi de nulle part.

Quelque temps après, sur le petit écran grésillant d’une télévision :

« Alors, si vos dires sont exacts, veuillez nous éclairer sur la nature de ce vortex, professeur », insista le journaliste en costume marron.

« Étrangement, notre technologie, qu’il s’agisse de drones ou de robots, devient inopérante dès qu’elle pénètre à l’intérieur », clarifia le scientifique en ajustant ses petites lunettes rondes.

« Et des êtres humains, avez-vous envisagé d’en envoyer en exploration ? »

« Il serait imprudent d’expédier des formes de vie sans connaître les menaces potentielles de l’autre côté. De plus, qui assumerait une telle responsabilité ? Rappelons que ce vortex se situe dans une zone internationale de l’océan Atlantique ! »

« Effectivement. Ceci étant dit, nous avons obtenu une information digne de foi ! » rétorqua le journaliste.

« L’ONU aurait décidé de constituer une équipe d’explorateurs, comprenant plusieurs chercheurs ainsi que des militaires, dans le but de pénétrer dans le vortex. Qu’en pensez-vous ? » poursuivit-il.

« Comme je l’ai déjà souligné, c’est risqué, étant donné notre ignorance totale de ce qui les attend là-bas. » « Vous parlez de « là-bas », comme si vous étiez convaincu de l’existence de quelque chose derrière ce vortex ! »

« Il ne s’agit que d’une hypothèse que le professeur Édouards du CERN étudie en se basant sur les travaux de Schrödinger concernant les trous de ver et le multivers… »

Une installation en forme de plateforme avait été aménagée autour du maelström. Érigée sur le modèle des plateformes pétrolières, elle assurait une stabilité à toute épreuve. Elle accueillait des centaines de spécialistes et de représentants de divers pays venus examiner le phénomène. Le groupe d’explorateurs mandaté par l’ONU était enfin constitué. Ils étaient seize, dont la moitié étaient des soldats aguerris. Équipés de leur matériel et de divers instruments scientifiques, en file indienne par deux sur la passerelle menant au tourbillon aérien, ils s’avancèrent. Sans aucun doute avec l’estomac noué, ils disparurent dans l’abîme, et jamais ils ne revinrent !

Depuis ce jour, dix années se sont écoulées. Il fut décidé d’exploiter le vortex pour y expédier les criminels les plus dangereux du monde, les condamnés à mort ou à des peines supérieures à cent vingt ans. En effet, face à la surpopulation planétaire, la criminalité n’avait cessé de croître, et la majorité des nations ne disposaient plus de capacité carcérale suffisante.

« Haaahaaa… quelle corvée ! », je contemplais devant moi le cadavre d’un homme d’une quarantaine d’années, dont les globes oculaires avaient quitté leurs orbites. Il gisait dans une flaque écarlate contre le mur de briques d’une vieille usine.

« C’est de ta faute ! Tu n’aurais pas dû m’envoyer promener quand je t’ai demandé du feu ! » vociférai-je à l’adresse du défunt, accompagnant mes paroles d’un coup de pied. Mes vêtements étaient maculés des fluides corporels de la dépouille. « Mince ! Ce T-shirt était tout neuf… Et ton sang… Quelle odeur infecte… », je m’éloignai du corps inerte et de l’édifice désaffecté en allumant une cigarette à l’aide du briquet de ma victime. Dire que j’étais simplement sorti prendre l’air… Pourquoi faut-il toujours croiser des individus impolis ? Il devait être ivre. Pourtant, il était à peine vingt-deux heures…

Des sirènes se firent entendre au loin, une plainte lancinante dans la nuit. Les gyrophares se rapprochèrent tandis que je m’éloignais du lieu du crime d’un pas tranquille. Quelle nuisance, tout cela…

Comme d’habitude, les policiers ne découvriront aucun indice, et il me suffira de réitérer mon geste la prochaine fois… Pourquoi ce monde est-il si fastidieux ?

Au début, ôter des vies était plaisant, élaborer des stratégies pour échapper aux forces de l’ordre était stimulant, mais aujourd’hui… quelle monotonie… Ce monde est d’un Ennui avec un grand E ! Peut-être devrais-je me livrer aux autorités pour jouer avec elles ?

De toute façon, mon existence n’a aucune signification intrinsèque. Je n’ai rien à faire dans cet univers. Sans trop réfléchir, car en fin de compte, tout cela est dénué d’importance. De même que la vie de chaque vivant risque d’être fauchée, la mienne peut l’être également. Je ne suis qu’un simple mammifère parmi d’autres. Je levai les mains en l’air alors que la voiture de police arrivait à toute vitesse. Un crissement de pneus retentit. Les agents sortirent du véhicule, arme à la main, m’obligeant à m’agenouiller pour me passer les menottes.

Quelques jours plus tard, alors que j’étais nourri, logé et blanchi dans une prison de haute sécurité, on me conduisit dans la salle des visites. Deux inspecteurs venaient me confronter.

« Bonjour, messieurs, que puis-je faire pour vous ? interrogeai-je les deux policiers tandis que le gardien, à l’aide de menotte, m’attachait à la table fixée au sol de béton.

— Bonjour, nous sommes venus vous poser quelques questions , me répondit un homme d’une quarantaine d’années aux cheveux grisonnants dont la cravate rayée était de travers. J’approuvai d’un mouvement de tête.

— Bien, pour commencer, nous aimerions savoir pourquoi vous avez tué cet homme, George Picsos. Y avait-il une raison ? un mobile à cet acte ?

— Oui, il y avait une raison, répondis-je simplement en souriant.

— Laquelle ? me demanda l’inspecteur le plus jeune. Quel âge avait-il ? Vingt-cinq ans… tout au plus, à peine sorti de l’école.

« Il m’a envoyé promener alors que je lui demandais juste du feu ! rétorquai-je en toute franchise.

— Comment ça ? insista le plus jeune, semblant ne pas saisir mes paroles.

— Vous ne le connaissiez pas auparavant ? s’enquit son supérieur.

— Non, en aucun cas. Je voulais juste du feu pour ma cigarette. Ce monsieur avait probablement trop bu et n’a pas su se montrer courtois. J’ai donc exercé une correction appropriée.

— Corrigé… murmura le plus jeune.

— Vous lui avez tout de même arraché les yeux après lui avoir fracassé le crâne… constata le vieil inspecteur.

— C’était une tâche plutôt simple.

— Un motif pareil… Êtes-vous un monstre ? s’emporta l’inspecteur inexpérimenté.

— Un monstre ? Non, je suis juste un mammifère comme vous, et celui qui tue ne sera pas tué, telle est la logique qui prévaut dans ce monde.

— Quelle logique absurde… Vous êtes… la pire personne qu’il m’ait été donné de rencontrer ! s’indigna-t-il en se levant de sa chaise, laissant choir son stylo bille sur le sol.

— Vous commencez à devenir discourtois, Mr. L’inspecteur ! lui dis-je en le fixant droit dans les yeux.

— Calme-toi, ce n’est rien, intervint son collègue.

— Comment ça ? Me calmer ? Cet individu supprime des vies pour des motifs insignifiants ! Comment le pourrais-je ?

— Je te promets que tu vas le payer cher, sale enfoiré ! » poursuivit-il dans son emportement en se tournant vers moi.

— Bien alors, allez donc mourir en premier pour votre impolitesse… Mr. L’inspecteur ! », répondis-je d’un ton cynique. Je levai mes doigts au-dessus de la table. Le stylo bille, celui qui était tombé précédemment, s’éleva soudainement dans les airs. Surpris, l’inspecteur se tourna instinctivement vers ce mouvement du coin de l’œil. Il n’aperçut que la pointe de l’arme improvisée. Celle-ci se planta dans son œil gauche, traversant la cavité oculaire et perforant le cerveau. La mort fut instantanée. Il s’effondra dans un jet de sang sous le regard pétrifié de son partenaire plus âgé.

« La prochaine fois, venez accompagné de quelqu’un de plus mature qui saura maîtriser ses émotions ! » lançai-je à l’inspecteur, tandis que le gardien se précipitait dans la pièce.

Deux ans plus tard, après une longue instruction sur mes actes criminels, le verdict de mon procès fut prononcé.

« Monsieur Verdeta Luis, la cour de justice ici réunie vous déclare coupable de vingt-cinq meurtres au minimum qui vous sont imputés, dont celui d’un inspecteur de police en exercice, et vous condamne à la peine capitale ! Vous serez donc exilé sans aucune possibilité de recours contre ce jugement. »

C’est ainsi que l’on me conduisit sur une plateforme maritime dans une cellule de haute sécurité afin d’empêcher l’usage de ma psychokinésie. Le lendemain, je me retrouvai face au vortex, des gardiens derrière moi. Diverses familles de mes victimes étaient également présentes. Le chef des gardes fit une allocution tandis que je m’avançais vers mon sort.

« Monsieur Verdeta Luis, aujourd’hui, au nom de toutes vos victimes reconnues, le monde se débarrasse de vous. Avez-vous une dernière déclaration à faire avant l’exécution de la sentence ? » Je scrutai tous les visages emplis de colère ou de tristesse qui me fixaient. Je reconnus l’inspecteur de la prison.

« Rien, si ce n’est que tout être vivant est voué à la mort ! » répliquai-je en me retournant et en progressant, sans la moindre hésitation, dans l’abîme. Je fus aspiré par une force incroyable sous les acclamations des spectateurs. Je ne ressentais plus rien, tout était ténèbres. Était-ce ma fin ? Une image apparut devant moi. Elle ressemblait à une fenêtre d’information informatique. Le cadre était délicatement orné, d’une couleur jaune pâle, et un message figurait en son centre :

Bienvenue à l’étranger no 8536

Veuillez sélectionner votre pseudonyme :

…

Un pseudonyme ? Quel nom pourrais-je choisir ? Machiavélique… je le suis assurément. Alors peut-être Machiavel ? Ou Mac Vielle ? Non… Mac Vel, cela me convient.

Bienvenue Mac Vel !

FICHE PERSONNAGE

• Verdeta Luis, 34 ans, type latino, cheveux noir rasé de près.

• Pseudonyme Mac Vel dans le monde d’Istrul World.

• Verdeta Luis est un sociopathe, n’éprouvant pas d’émotion si ce n’est l’ennui intellectuel.

• Possède :

• Le pouvoir de Télékinésie

• Un esprit acerbe d’une rare intelligence

• Connaissance : Corps humain (point de pression, faiblesse critique, etc.), Collecte d’information (torture, espionnage, etc.),


Texte publié par Arnaud, 7 aoĂ»t 2025
© tous droits réservés.
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