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Infty: Arc Istrul World

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volume 1, Chapitre 7 « La veine d’Istrul » volume 1, Chapitre 7

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7. La veine d’Istrul

« Istrul ouvrit ses mains et ses bras, en mère bienveillante, accueillant en son sein la procréation qui lui sciait. Elle, la déesse porteuse de toute vie, fut ainsi enceinte, ce ventre rond, ce globe éternel attendant l’enfantement. Nous qui ne sommes que microbes, face à l’immensité des divinités, nous vivons à la surface de cet œuf, expiant nos maux et nos mœurs. Nous sommes microbes et creusons l’œuf pour atteindre l’apogée de l’existence. La paroi de l’œuf se craquela en trois grandes formes se solidifiant. Nous les avons alors nommées continents. Sur le continent du centre, au niveau de la dorsale sombre, il existe depuis trois générations de chamans une ouverture dans la coquille. Cette ouverture fut causée par une baleine d’acier tombant du ciel. Elle creusa la terre et la barrière protectrice de l’œuf, découvrant une des veines qui alimente le fœtus. Il est de notoriété que les chamans se baignant rituellement dans ce sang seront soit engloutis par celui-ci, s’offrant avec grand honneur et devenant nutriments pour l’être sommeillant dans l’œuf, soit survivront au bain sacré et se retrouveront alors alimentés par le flux d’Istrul, leur conférant un pouvoir supérieur. Dans cette veine, un œuf existe. Un œuf dans une des veines de l’œuf. Il est honoré depuis trois générations. Personne ne sait ce qui en éclora ni quand, mais il est d’ores et déjà considéré comme divinité. C’est ainsi que chaque chaman, par le biais de cette information, se doit de faire pèlerinage et de découvrir par lui-même la veine tant désirée. »

Je relisais le parchemin écrit en Vicelard que j’avais pillé il y a plus de deux ans dans la grotte des voleurs que nous avions pillée avec le groupe de Myr. Le second contenait des notes, un tas d’indices et de pistes pour découvrir cette veine. J’avais longtemps laissé cela de côté, le considérant comme une simple légende. Mais maintenant que nous avions découvert la montagne noire, ce ne serait peut-être pas une perte de temps de chercher la baleine métallique ou quoi que ce soit qui me mènerait à cette veine de puissance supérieure. Une intuition me disait que cela valait la peine d’être exploré.

« Mac ! Ça va faire un an et demi qu’on a quitté le royaume de Burdasta. On a bien évolué en niveaux, on a rencontré les responsables de l’empire républicain frontiste, tu as pu acheter et acquérir plusieurs sorts, sans parler des esclaves. Il est peut-être temps d’y retourner ? » se plaignit Myr, en conduisant le chariot de marchand sur une route étroite et sinueuse.

« Je comprends ton impatience. Après tout, je t’ai promis la vengeance, tu l’auras, ne t’inquiète pas. Je voulais profiter d’être dans cette montagne pour rechercher quelque chose. C’est une légende, peut-être que ça ne donnera rien, peut-être que l’on trouvera, qu’importe. De toutes les manières, on manque encore de ressources pour mener à bien la destruction de Burdasta.

— Je comprends… Cela fait un moment que je te suis, que je te fais confiance et que je t’observe. Je sais que tu tiendras parole. En parlant de ressources, tu as réussi à connecter les puces ?

— Comme tu me l’as dit, il y a bien une alcôve sur la puce qui permet de la connecter à une autre, mais il n’y a pas moyen de connaître l’effet de cette connexion…

— Peut-être devrions-nous aller à l’empire Grivas et demander directement à l’académie magique ? » proposa mon spirituel.

« On perdrait trop de temps avec le trajet, toi qui voulais retourner au royaume ! » lui répondis-je en souriant. Myr soupira, visiblement peu convaincue, mais ne dit rien.

« Tsss… Bon, dis-moi plutôt ce qu’on doit chercher !

— Toi qui es une spirituelle, tu ressens le flux de mana, c’est bien ça ?

— Oui, c’est ça.

— Essaye de chercher le plus gros flux de mana de cette montagne. On se dirige vers là-bas. Si mon intuition est bonne, on devrait trouver la baleine.

— La baleine ? Peu importe… Très bien, allons-y ! » dit-elle, habituée à ne pas chercher à comprendre mes propos.

Tandis que Myr se concentrait sur le trajet délicat sur les bords de crevasses, je me concentrais aussi, mais sur tout autre chose : la résolution de la connectivité des puces entre elles. J’avais compris qu’on pouvait les connecter, mais dans quel but ? Je ne pourrais sans doute pas en apprendre plus juste en observant. Il fallait que j’en fasse l’expérience moi-même. J’avais déjà tenté de connecter une puce à un autre étranger que j’avais vaincu, mais hélas ! Il n’avait pas survécu à ses blessures pour me raconter… Ça pourrait être dangereux, mais ce n’était pas en restant à les observer que je saurais.

« Je vais à l’arrière ! » dis-je à Myr en allant sous la toile du chariot. Je m’assis en tailleur et me concentrais sur ma télékinésie chirurgicale, maniant un de mes couteaux volants. Je devais juste ressentir ! Je fis une incision au niveau de ma nuque, pile au bon emplacement. Il ne fallait pas que j’abîme mon composant. Les différentes expériences que j’avais faites sur des étrangers vivants avaient prouvé qu’en arrachant ou en abîmant la puce, la mort était immédiate. L’incision s’était bien déroulée. Plus qu’à brancher une des puces de mon inventaire à ma propre puce ! C’est là que c’était délicat. Allais-je mourir ? Qu’allait-il se passer ?

! ALERTE ! Détection d’intrusion dans le système ! Désirez-vous l’autoriser ?

« OK » La connexion fut immédiate. J’eus tout à coup accès à la fiche de personnage de l’ancien possesseur de la puce, comme un second écran. J’observais mon statut personnel à côté de celui qui venait d’apparaître. Cette personne, OverFix de nom, était un étranger de niveau 24 spécialisé dans la manipulation d’armes à feu. Il avait quelques points à distribuer. Dans mon cas, je n’avais plus de points à distribuer ; pourtant, l’icône de distribution en forme de +, était apparue à côté de mes compétences et attributs. Serait-il possible de voler les points ? Faisons le test. Il a 4 points d’attributs et 2 de compétences. J’appuyai sur les signes + pour les distribuer. Un message s’affiche :

! Patientez, transfert en cours !……… Effectué !

Je venais d’augmenter mes attributs et compétences ! Apparemment, on ne peut que distribuer les points non distribués des puces récupérées ! Mais même, sur les 200 composants que je possédais, combien allais-je en récupérer ? Avec ça, c’est certain que ma puissance allait faire un bond. Combien d’autres étrangers savaient pour cette possibilité ? Sans doute juste les anciens qui ont conçu la puce. Examinons le reste. Tiens, j’avais accès à son inventaire ! Est-ce que je vais pouvoir récupérer aussi ces objets et son or ? Je fis glisser la somme d’or vers le mien. Un message apparut :

! Veuillez indiquer la quantité que vous désirez transférer !

« Tout. », répondis-je. Le message de transfert apparut. L’inventaire de la puce commençait à se griser. Le système était en train de tout transférer. Une fois fini, un message apparut :

! ALERTE ! Vous êtes surchargé, veuillez vider votre inventaire !

Je sortis quelques marchandises que j’entreposai dans le chariot. Le chariot de marchand avait un avantage : c’était aussi un inventaire où l’on pouvait stocker des objets. Il me suffisait de transférer mes objets directement dans le chariot. Une fois débarrassé du surplus de marchandise, je continuais mon exploration. J’avais aussi accès à une page paramètre. Dans cet onglet, je pouvais réinitialiser la puce. Je testai. Toutes les informations furent effacées, que ce soit sur la fenêtre de statut, l’inventaire ou même les autres onglets. Tout avait été effacé. Un message clignotant s’affichait au centre de la page totalement grisée :

! En attente d’activation !

Je déconnectai la puce. Je passai les cinq jours suivants à récupérer le contenu des puces tandis que Myr conduisait le chariot pour atteindre la source de mana la plus importante.

« Mac, on y est ! Il va falloir aller à pied, c’est dans cette direction ! » m’annonça Myr en me montrant du doigt le nord-ouest. Je descendis du chariot en m’étirant. Myr fit disparaître notre moyen de locomotion. Il n’y avait pas de chemin, juste un bois touffu et sombre. Il ne semblait pas très accessible.

« Peut-être par au-dessus ! » dis-je pour moi-même. Allégeant ma densité et celle de Myr, nous commençâmes à flotter. Un spirituel ne peut pas modifier le poids de sa propre forme initiale, aussi devais-je utiliser ce sort sur Myr. Depuis que nous avions passé le contrat, elle n’avait jamais été dans l’anneau spirituel, restant toujours à mes côtés. Je sortis de mon inventaire une hélice dorsale. Saisissant la poignée avec du fluber dans la main, celui-ci l’alimenta nous permettant de nous déplacer. Myr était accrochée sur le côté. J’avais installé des poignées à cet effet.

« Ici, on est juste au-dessus ! me dit-elle.

— Accroche-toi, on descend ! » Nous étions au cœur de la forêt, dense, aux allures inquiétantes. Des reflets bleutés semblaient sortir de la végétation autour de nous.

« Alors, une baleine ? Tu m’as dit ? me demanda Myr, un peu curieuse.

— Oui, la légende parle d’une baleine d’acier tombée du ciel, lui répondis-je.

— Ha… » Elle me regarda d’un air désespéré. Je lui répondis d’un haussement d’épaules et commençai à fouiller les alentours du regard. Le soir arriva et avec lui une pénombre rendant impossible les recherches. Nous décidâmes d’établir un campement. Alors que l’on mangeait notre repas à la lueur dansante des flammes crépitantes, une lumière bleutée sortant de nulle part éclaira la végétation autour de nous. C’était sans aucun doute du mana en surdose. Le paysage magique s’offrit à nous, tout illuminé de bleu pâle, se contrastant avec les volées de lucioles rougeoyantes. Je contemplais avec délice ce paysage, cette nature unique que je n’aurais jamais pu voir dans mon ancien monde, la Terre.

« Mac, regarde ! » me dit l’Estrayante. Je regardai dans la direction que son doigt désignait, au-dessus, sur la face de la montagne se trouvant devant nous. Sur ce flanc, une tête de baleine sortait des ténèbres, un crâne bleu.

« Une baleine ? me demanda Myr.

— Je dirais plutôt une poupe de bateau dont l’hélice a disparu, répondis-je après un moment d’observation.

— De bateau ? Drôle de navire !

— Un bateau d’acier, un de ceux de mon monde, expliquai-je à Myr.

— Allons voir, dis-je en me levant.

— Attends, je n’ai pas fini… répliqua l’esprit la bouche pleine.

— Tu sais bien que tu n’as pas besoin de manger… Allez, on finira tout à l’heure. »

Je commençai à m’élever au-dessus du sol en contrôlant ma densité. Je sortis mon hélice dorsale de mon inventaire.

« Myr, tu viens ?

— Oui, une seconde ! », dit-elle en prenant une cuisse de volaille pour la route.

Plus on s’approchait de la masse bleutée, plus j’en avais la certitude : c’était une coque de navire de mon époque. Vu la grosseur, je pensais à un bateau de pêche de taille moyenne, voire un petit chalutier. Voletant autour de la structure, j’essayai de repérer une entrée.

« Mac, des chauves-souris géantes ! » me cria Myr. Dans les airs, nous n’avions pas beaucoup de chance de les vaincre.

J’augmentai rapidement ma densité. Nous tombâmes comme des masses. Au dernier moment, je l’allégeai pour nous faire atterrir en douceur. Rangeant mon hélice, je sortis mes poignards volants.

« La nuit n’est pas à mon avantage, j’aurais vraiment dû apprendre cette compétence de nyctalope… » dis-je pour moi-même.

Heureusement, la lueur bleutée nous entourant me laissait clairement voir les formes mouvantes dans la pénombre. Je commençai à faire tournoyer mes couteaux volants, prêt à en découdre avec la première de ces bestioles qui oserait s’approcher de moi.

« Mac, j’ai trouvé un passage ! m’annonça Myr.

— Heureusement que tu ne perds pas le nord ! lui répondis-je.

— Le nord ? Quel rapport ? Encore une de tes expressions bizarres, allez viens ! » me dit-elle en me guidant. Je faisais toujours face aux chauves-souris, tandis que Myr me tira sous la coque du navire.

L’intérieur était clair. La lueur bleutée emplissait toute la surface. Nous nous sommes avancés. C’était en effet de l’acier de mon monde. On voyait des rivets rouillés et des traces de soudure. On descendait. C’était comme si tout l’intérieur du navire qui aurait dû être là avait été enlevé. Une statue avait été érigée au centre de la grande place qu’offrait la coque du bateau. Cette statue prenait la forme d’une femelle Vicelard tenant un ventre rond de femme enceinte. Ça devait être une représentation de la déesse Istrul.

Je fis le tour de la statue et nous continuâmes à descendre sur une terre meuble. La lumière se faisait plus intense. Une rivière bleu-turquoise lumineuse ruisselait en contrebas d’une crevasse. Je commençai à chercher un passage pour y accéder.

« Tu vas vraiment descendre ?

— Oui, c’est le but de notre visite, acquérir la puissance de cet endroit ! répondis-je à Myr.

— Je ne le sens pas trop là, et si tu crèves ? s’inquiéta-t-elle.

— Rho, tu te fais du souci pour moi ? raillai-je.

— T’es chiant ! Sérieux, si tu crèves, qui va me venger ? insista-t-elle.

— Je te promets de ne pas mourir !

— Ai-je déjà fait des choses dangereuses ? lui demandai-je pour la rassurer.

— Bha oui, tous les jours ! » me rétorqua-t-elle les sourcils froncés. Je me mis à rire.

« Fais-moi confiance, je ne romprai pas notre accord ! lui assurai-je.

— OK… »

N’ayant pas trouvé de passage pour descendre dans la crevasse, je regardai Myr.

« Tu vas encore m’en vouloir ! » Et je plongeai la tête la première dans la crevasse sous les cris de désaccord de mon spirituel si bien veillant avec son vengeur.

Je me retrouvai immergé dans une eau si dense qu’elle m’empêchait de remonter. Étrangement, je ne me sentais pas menacé. Serait-ce vraiment la fin cette fois-ci, alors que j’arrivais à bout de souffle ? Je fermai les yeux et je cédai ma respiration au liquide qui m’entourait. Une sensation d’étouffement me saisit, mais je gardai mon calme. Les chamans qui survivent deviennent bien plus puissants ! Je survivrais et aurais cette puissance !

J’ouvris les yeux ; je pouvais respirer. Enfin, pas tout à fait. Le liquide qui avait empli mes poumons me nourrissait en oxygène, en mana, en nutriments de toute sorte. C’est comme si toute la vie m’entourait, que j’étais plongé dans la vie elle-même. Quelle étrange sensation ! Était-ce ce que l’on ressentait dans le ventre de sa mère ?

Cette énergie me remplissait, me débordait, me compressait pour m’expanser. Diverses sensations en une seule et même fraction de seconde. C’était une explosion des sens physiques tels que je ne les connaissais pas. Au bout d’un moment, je m’étais habitué à ce flux de mana et d’énergie vitale me traversant. Je regardai autour de moi. Il y avait des algues dans cette veine d’énergie. J’en ramassai quelques-unes que je mis dans mon inventaire. J’en profitai pour sortir un baril vide qui se remplissait en quelques secondes du liquide de mana. Je mis le baril dans mon inventaire. J’avais déjà atteint ma limite de poids.

Ce liquide était vraiment très dense et massif. Son poids devait être cinq fois celui de l’eau. Heureusement que la veine n’était pas trop profonde. J’avançais tant bien que mal au fond de l’eau. Une lueur verdâtre dans ce bleu lumineux avait attiré mon œil. Je m’approchai de la lueur dans un recoin de la roche creusé par l’érosion du flot qui m’entourait. C’était un œuf ? Non, une poche comme un placenta. Il y avait un être à l’intérieur. Ne voyant pas très bien, je m’approchai pour mieux le distinguer, touchant et essuyant la structure gélatineuse. Un humain ? Son cœur battait ; un jeune homme plutôt, il devait avoir douze ou treize ans. Serait-il arrivé avec le bateau ? Peut-être y avait-il une femme enceinte à bord du navire et la rivière de mana a pris la suite de la morte ? C’était une supposition, mais cet âge… cela faisait sur Terre à peu près dix ans que le portail avait été découvert. Ça pouvait être plausible. Cela ferait donc cent quarante ou cent cinquante années de ce monde que cet enfant était inconscient dans cette poche qui le laissait grandir à son rythme, tel un gros fœtus ?

Ça dépassait toute logique. La légende parlait d’un œuf dans la veine, c’était donc cela…

Que devrais-je faire ? Le réveiller ? L’abandonner en l’état ? Se réveillera-t-il un jour ? Les Vicelards semblent le croire, et même supposer que c’est une entité divine. Peut-être lui laisser quelques instructions pour quand il se réveillera ? Après tout, cela ne me concernait pas vraiment, mais ça m’intriguait. Une divinité ? Avoir grandi dans le flux de mana aura sans aucun doute des conséquences. J’étais curieux de découvrir ce qu’il sera en se réveillant et ce qu’il fera de ce monde.

Je venais d’avoir une idée. Je testai ma télékinésie. Je pouvais utiliser mes pouvoirs dans cet environnement.

Alors faisons cela ! Je fis une toute petite ouverture, telle une aiguille plate, pour intégrer une de mes puces remises à zéro. Je la lui implantai au niveau des nerfs de la nuque, comme elle avait été installée sur moi et comme sur toutes les personnes qui en portaient. Avec cette puce, il aura les infos utiles sur ce monde. Il verra comment grandir. La voix et les écritures que l’on voit parlent directement à notre conscience, alors il devrait intuitivement comprendre. On verra bien ce que ça donnera, si du moins un jour il se réveille ! Il était temps de sortir de ce bain de mana. Je le sentais dans mon corps, j’aurais du mal à supporter plus. J’allégeai au maximum ma densité, me rendant plus léger que l’air. Je commençai à m’élever doucement dans ces eaux denses. Je regardai s’éloigner l’œuf verdâtre du gamin endormi. Peut-être nous reverrons-nous !

Enfin, j’atteignis la surface, toussant et expulsant tout le liquide que j’avais dans les poumons. Myr m’attrapa par le bras pour me tirer. J’augmentai progressivement ma densité pour finalement m’écrouler au sol. Ça avait été plus épuisant que ce que je pensais.

« Ça va ? s’inquiéta-t-elle en me scrutant.

— Ouais… nickel…

— Alors, quel changement au bout de ces trois jours de bain ? » me demanda-t-elle.

— Trois jours ?

— Oui, au début j’étais inquiète, mais vu que notre contrat n’était toujours pas rompu, je t’ai attendu.

— Trois jours hein… Il m’a semblé être resté une demi-heure tout au plus.

— Alors, quel changement ? » continuai-je en ouvrant mon panneau de statut.

J’éclatai de rire nerveux.

« Qu’y a-t-il ? me demanda Myr.

« Je suis cheater à mort ! Mon mana a été multiplié par trois, mes compétences magiques se sont toutes accrues à leur maximum, mes résistances élémentaires sont des trucs de dingue, avec tous les points que j’ai récupérés. Je suis cheater à mort ! » lui répondis-je, un sourire éclatant sur le visage.

« Cheater ? Les points ?

— Ha oui, je ne t’ai pas dit pendant que tu conduisais le chariot cette semaine. J’ai trouvé comment connecter les puces et récupérer inventaires et points non distribués.

— Alors ça veut dire qu’on est enfin prêts ? me demanda-t-elle avec enthousiasme.

— Oui, on va pouvoir mettre en route le plan, mais pour le moment, aide-moi à me relever… »

Numéro d’ID : 8536

Pseudonyme : Mac Vel

race : Humain

Niveau total : 47

attributs : 112 (disponible)

FO : 72

CO : 125

AGI : 120

INT : 231

SAG : 222

CHA : 150

Niveau d’emplois (3) : Mage (MAX), Assassin (32)

Pourcentage en magie : 98

Pourcentage en technologie : 2

Réputation : El Virqu’(215) Eqveq (67) Budasta (75) ERF (125) Estroyis (115) Miniarkil (25)

Spirituel lié :(1) Bubulle : Slim orageux des grandes mers (2) Myr : Estrayant des plaines d’Ectesa

Point de vie max : 3250

Point de mana max : 14 800

Résistance : électricité 1000 % feu 1000 % eau 1000 % terre 1000 % vent 1000 % lumière 1000 % ténèbres 1000 % poison 125 %

Magie :

Mémorielle : Vision ultra (x) création de cristal de partage mémoriel ultra (x)

électricité : Toucher électrique ultra (x) Chaîne d’éclair ultra (x) décharge cardiaque ultra (x) Arc ultra (x)

manipulation : Télékinésie ultra (x), condenser ultra(x), densité ultra (x) apparence illusoire ultra (x) change matière ultra (x) érosion ultra(x)

spirituel : Fluber foudroyant ultra (x) foudroie-portation Ultra (x) Soin Ultra (x) guérison ultra (x) autosoin ultra (x) autoguérison ultra (x) malédiction du soin ultra (x)

Technologie :

Armure : Tissu sup (50/50), cuir moyen (7/10)

Arme : Poignard moyen (5/10) Poignard volant sup (50/50)

Chimiste de combat : moyen (10/10)

Électricien : 2/5

Création artisanale : artefact magique Elevé (10/15)

Emplois :

Cuisine : griller (2/2), plats légers ultra (25/100), plats recherché moyen (7/10) bouchère (3/3)

Chasse : Dépeçage élevé (17/25)

Savant en écriture : Commun de Beldan sup (50/50) Vicelard (3/3) Groff (1/5)

Assassin : pas d’ombre moyen (7/10) empoisonnement moyen (5/10) Points vitaux élevé (3/15)

Autres : Œil scrutateur (x)

Points de compétences disponibles : 85

Les jours suivants, nous avons rejoint Miniarkil, une ville frontière également appelée la cité des trois pays.

Elle se trouve à la jonction entre le royaume de Budasta, l’Empire Républicain Frontiste (ERF) et le royaume d’Estroyis. C’est une cité gérée par la guilde, servant de passerelle commerciale et diplomatique entre les trois nations. En tant que personne ayant dépassé le niveau 45, mon statut change. Je ne suis donc plus considéré comme un simple étranger, mais comme un aventurier avant de devenir un des grands en continuant mon évolution.

Nous nous dirigeâmes donc vers cette cité pour nous y faire un nom en tant que Myrabella la trancheuse de tête et son majordome Charles.


Texte publié par Arnaud, 7 aoĂ»t 2025
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