Pourquoi vous inscrire ?
Infty: Arc Istrul World

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/entete.php on line 42
icone Fiche icone Fils de discussion
Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/entete.php on line 48
icone Lecture icone 0 commentaire 0

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/page-principale.php on line 13

Warning: Undefined variable $age_membre in /home/werewot/lc/histoires/page-principale.php on line 16

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/lecture.php on line 11
«
»
volume 1, Chapitre 9 « Enchère » volume 1, Chapitre 9

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/navigation.php on line 48

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/lecture.php on line 31

9. Enchère

Le second prince, Markés avait été nommé par le roi pour tester les balles et préparer les enchères. Son père n’avait que des reproches pour lui, ne lui laissait que peu de chance de prouver sa valeur, il voulait donc se montrer à la hauteur et réussir dans cette entreprise ; peut-être qu’enfin son père, le roi, le reconnaîtrait.

Les balles étaient impressionnantes lors des premiers tests, les officiers de la section technique de l’armée avaient été emballés, mais ils durent avouer que douze jours pour découvrir la recette pour fabriquer ces munitions étaient trop courts, donc le royaume n’avait pas d’autres choix que de participer à ces enchères. Si les pays adjacents devenaient plus puissants, ça briserait la stabilité de la région et une guerre éclaterait inévitablement.

Aujourd’hui, dix jours avant l’enchère, le prince devait organiser une démonstration des balles et de leurs capacités, il impressionnerait son père et les officiers supérieurs de l’armée ! Tout était en place. Le trône du roi sur une estrade sous une ombrelle tandis que les hauts fonctionnaires de l’armée avaient leur siège à même le sol, craquelé sous la chaleur inhabituelle de ce printemps.

Le roi arriva suivi de ces gardes, puis des officiers royaux. Tous s’installèrent, Guiransdill fit un signe de tête à Markés.

« Messieurs, nous vous avons convié en ce jour pour vous faire une démonstration de nouvelles munitions pour nos fantassins technologiques », annonça le prince.

— Tout ça pour des munitions… chuchota l’un des convives.

— Bien, commençons ! », dit le prince faisant signe au tireur placé à une dizaine de mètres.

Ces premières cibles étaient des mannequins d’entraînements ordinaires placés à une cinquantaine de mètres des spectateurs. Le coup de feu résonna, suivi de l’explosion d’un des mannequins tandis que les deux autres étaient soufflés par l’onde de choc et prenaient feu sous le liquide inflammable qui s’était répandu.

Les officiers restèrent bouches bée.

« De la magie ? On nous avait dit des munitions technologiques non ? demanda l’un des officiers à son voisin.

— Ce sont bien des munitions pour nos fusils ! précisa le prince.

— Cette première munition est nommée balle explosive, elle permet au contact de déclencher une forte explosion puis de rependre un liquide inflammable tout autour de la zone touchée et ainsi de disséminer une troupe ennemie dans la peur, continua le prince sous les approbations des officiers.

— Passons à la démonstration suivante. », dit le prince en faisant signe.

3 esclaves, marqués au fer rouge sur le visage comme le voulait la tradition, furent emmenés sur le terrain de tir, ils étaient équipés d’un plastron d’acier, on les fit se mettre en file indienne. Le coup de feu résonna, la balle explosa les deux premières armures, les transperçant de part en part, pour finalement venir se figer dans le corps du troisième esclave. Ils s’écroulèrent sans vie. Une acclamation retentit chez les officiers, le roi fit un petit sourire. Markés était aux anges, son père avait souri.

« Cette munition est une balle à impulsion de vent, comme vous avez pu le voir elle peut transpercer aisément des chevaliers, des boucliers, ou n’importe quel blindage. », précisa le prince avant de passer au test suivant.

Le coup de feu retentit, 5 esclaves avaient été disposés sur le champ de tir, quelque chose explosa au visage d’un d’eux, c’était la balle laissant ainsi se disperser dans l’air un nuage violacé tandis que la victime hurlant de douleur avait son visage en train de fondre, les 4 autres voulurent fuir, mais ils s’écroulèrent avant d’avoir pu faire dix mètres, de l’écume à la bouche, tiraillés par des convulsions. Les acclamations furent moins fournies. Un officier laissa échapper un sifflement de désapprobation.

« Ceci est la dernière des munitions, une balle empoisonnée, au contact, elle explose en un nuage de fumé empoisonné et répand de l’acide sur sa cible ; empoisonnant dans le même temps les troupes aux alentours. Une balle permettant de mettre rapidement un terme à une escarmouche. Mais il est vrai que c’est la plus cruelle des trois qu’on a démontrées aujourd’hui, ceci dit, cela à un avantage.

— Lequel Prince Markés ? demanda l’un des officiers.

— De dissuasion ! Imaginez si le peuple découvre ce qui les attend en cas d’émeute, voudront-ils toujours se réunir pour contester les décisions de père ou des nobles ? », demanda le prince, laissant la question en tête de chacun, ce qui fit son effet. Les trois munitions eurent donc un grand impact sur les officiers de l’armée.

Quelques minutes plus tard, Markés alla à la salle du trône pour rencontrer le roi, le premier prince était présent aussi.

« Père ! s’inclina-t-il devant le roi.

— Relève-toi Markés, ordonna-t-il.

— Ce fut une belle démonstration, j’en suis ravi, la seule chose que j’ai à redire c’est le coût des armures que portaient les esclaves, de la simple ferraille aurait suffi », reprocha le roi.

Le prince se mordit la lèvre.

« Cela dit, une grande réussite, tout de même. Bien, ton travail est fini, transmet tes recherches à ton frère, il partira pour l’enchère. », dit le roi.

Encore son frère ? Toujours son lui, il ne le supportait plus. Comment pouvait-il montrer ces capacités si son père ne lui en laissait jamais l’occasion ?

« Père. Si je puis me permettre ; j’ai beaucoup travaillé pour que cette démonstration soit bonne, j’aimerais continuer la mission ! s’osa Markés sous le regard surpris de sa famille.

— Comment… commença le roi.

— Cela ne me dérange pas, père ! intervint Auguste.

— Laissons mon frère participer à cette enchère, je ne me suis pas encore remis de la mort de notre sœur. », ajouta Auguste, un sourire ambigu flottant sur ses lèvres tout en regardant le second prince. Markés se demanda si cette expression était ironique, cruel, ou simplement de la pitié… Un frisson le parcourut. Qu’importe, s’il peut faire ses preuves il prouvera à son père son mérite.

« Si le premier prince n’y voit pas d’inconvénient, très bien, tu es en charge de cette enchère Markés, ne nous déçois pas ! », ordonna Guiransdill le regardant du haut de son trône.

Cinq jours plus tard.

Le prince Markés accompagné d’un garde, prirent l’express, une sorte de train sur disque magnétique, il était fourni en énergie à l’aide de cristaux magiques et allait plus vite que n’importe quels autres moyens de locomotion, ce véhicule était géré par la guilde, il reliait toutes les capitales du continent de Beldan. À l’aide de ce moyen de transport, le voyage, qui aurait dû durer six jours en carrosse, ne durerait que deux. De plus, c’était bien plus confortable qu’une selle de cheval ou qu’une calèche sursautant au moindre trou sur la route.

Le train arriva à Miniarkil. Le prince Markés descendit de l’express, avec sa coupe de cheveux courts, châtain foncé et son visage un peu renfrogné ; il n’avait certes pas la classe de son frère, mais possédait un charme discret. Un carrosse l’attendait. Il monta et partit pour l’ambassade de son royaume ici dans cette ville neutre, il devait transmettre des documents à l’ambassadeur avant les enchères.

Assis sur son siège en soie rouge dans la loge réservée au royaume de Budasta, il observait les loges des autres partis, il y avait 5 personnes dans la loge de l’empire républicain frontiste et le royaume d’Estroyis avait envoyé une de ses princesses pour les représenter. Étrangement, les autres loges étaient aussi occupées par des personnes. Le prince fit signe à l’ambassadeur. « Je croyais qu’il n’y avait que les 3 royaumes à cette enchère !

— Non, monseigneur, il est vrai que cette enchère n’est pas publique, c’est pour cette raison qu’il n’y a pas de foule en bas », dit l’ambassadeur, en montrant de la main, en dessous de la loge, les places vides réservées aux gens ordinaires.

— Ceux dans les loges sont les grosses entreprises de fourniture militaires que ce soient des concepteurs ou des fournisseurs, ils ont été conviés comme les trois royaumes.

— D’accord, vu qu’ils sont tous là je suppose qu’ils ont aussi obtenu des échantillons ! », dit le prince pour lui-même.

« Mes seigneurs et dames ! s’exclama d’une voix forte un homme sur l’estrade de l’enchère.

— Je me présente, je suis Rubin, représentant de la guilde et votre hôte pour ce moment », dit-il en s’inclinant respectueusement.

— Avant de commencer cet événement, j’aimerais vous faire part des demandes de l’enchèreur. Le prix a été fixé pour chaque type de balle afin de ne pas désavantager certaines parties, ici ce sont les quantités qui sont modulables et en enchère.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? N’est-on pas là pour enchérir ? demanda le prince à l’ambassadeur.

— Si mon prince, la différence c’est la quantité obtenue, chacun payera la même somme par munition, mais celui qui aura le plus grand nombre montrera qu’il sera plus dangereux en cas de conflit, ils vont tous enchérir pour obtenir le maximum de balles, il en va de même pour les fournisseurs qui revendront au prix fort quand les pays seront en rupture de stock, expliqua le fonctionnaire.

— Il est donc mis en vente aujourd’hui ! continua Rubin.

— 1000 caisses de 1000 balles explosives moyennes, à 20 pièces de cuivre/la balle. 1000 caisses de 1000 balles à nuage empoisonné à 15 pièces de cuivre/la balle ; et 1000 caisses de 1000 balles à impulsion de vent à 15 pièces de cuivre/la balle.

— C’est à peu près dix fois plus cher que des balles ordinaires », précisa l’ambassadeur au prince.

— Je m’attendais à pire ! », dit le prince en levant la main pour lancer l’enchère.

Une fois les 3000 caisses vendues, le royaume réussit à obtenir 220 caisses de balles explosives, 200 caisses de balles empoisonnées et 400 caisses de balles à impulsion. Le prince avait jugé qu’en cas de conflit les munitions à prendre en priorité étaient les impulsions pouvant transpercer n’importe quelle défense, cela aura coûté 1340 pièces d’or à Budasta. Au final, il valait mieux enchérir sur les quantités plutôt que sur le prix, personne ne sortait perdant de cette enchère, l’enchèreur était malin, il ne se mettait à dos aucun royaume en agissant ainsi.

« Maintenant que les ventes sont faites, l’enchèreur aimerait se présenter à vous. », ajouta Rubin. C’était inattendu, le prince fut piqué de curiosité de voir, à quoi ressemblait le créateur de ces balles ?

Une belle femme aux cheveux de jade profond et aux yeux émeraude, habillée d’une robe assez moulante pour qu’on devine des formes somptueuses, mais pas assez vulgaire pour tout faire paraître apparus au côté de Rubin. Le prince attendait que le créateur entre en scène pensant qu’il ne s’agissait que d’une hôtesse, un homme la suivit, mais il était habillé en majordome, une personne grisonnante avec une petite moustache.

« Miss Myrabella la trancheuse de tête, haute aventurière des trois royaumes, spécialisée en chasse à la prime, et chimiste de combat ! », déclara Rubin. Markés en tomba presque de sa loge, le créateur des balles était… Une femme ? Un être qu’il considérait instinctivement comme inférieur intellectuellement. Le prince en restait sans voix.

« Miss Myrabella désire vous présenter ces deux dernières créations, qui lui prirent bien plus de temps du fait de l’élément utilisé ! continua Rubin.

— Charles ! », dit la jeune femme d’une voix mélodieuse, voire chantante. Le majordome qui la suivait s’approcha de Rubin une arme en argent posé sur un coussin rouge à côté de 2 billes, il tendit l’arme à l’hôte.

« Ho ? Vous voulez que je fasse la démonstration ? demanda-t-il.

— S’il vous plaît Rubin ! insista Myrabella avec un sourire enchanteur.

— Bien, mais je ne suis pas très doué avec une arme à feu.

— C’est le but, Rubin ! », précisa Myrabella avec un léger rire.

Markés s’avança près du rebord du balcon, pour observer, curieux, de ce qui allait se passer. Charles le majordome désigna une cible de bois au milieu de la pièce « publique » en dessous. Toutes les têtes des loges sortirent de celle-ci pour observer. Rubin fit feu, mais il manqua la cible, la balle toucha le sol à cinq mètres derrière. Le prince eut un sourire à la maladresse de ce Rubin. Tout à coup, un nuage noir se forma au plafond de la pièce au-dessus du lieu d’impact, et se dissipa sitôt l’éclair sorti réduisant en cendre le mannequin en bois.

« Ceci est la balle à foudre, l’éclair qui sera invoqué lorsque la munition touchera, tombera sur votre cible ou vos cibles et cela même si vous la manquez, tant que le point d’impact est dans les alentours, l’éclair trouvera les êtres vivant dans son champ d’action. », annonça Myrabella. Toutes les personnes dans les loges restèrent silencieuses, ou chuchotaient entre eux. Le prince n’en revenait pas, serait-ce de la magie ? Pourtant elle est chimiste…

« Charles, fais-le entrer ! », ordonna Myrabella. Le majordome s’inclina et alla dans l’arrière-scène et revint avec un esclave. Myrabella prit l’arme des mains de Rubin, chargea la seconde balle et sans aucune hésitation, fit feu sur l’esclave. Celui-ci s’écroula dans des convulsions avant de rester immobile au sol. « Rubin, pouvez-vous vérifier s’il est mort ? demanda Myrabella, il s’exécuta.

— Il est en vie, son rythme cardiaque est un peu rapide, mais il est en vie et inconscient, dit Rubin en prenant le pouls de l’esclave.

— Ceci est une munition neutralisante. La décharge électrique qu’elle produit ne la rend pas létale, mais permet d’assommer des gens à constitution moyenne, bien sûr, elle sera tout de même létale sur des enfants, des personnes âgées ou celles à constitution faible… cela dit, c’est une balle qui permet d’arrêter des criminels en vie ou de gérer des émeutes sans forcément tuer son propre peuple. Après tout, si vous tuez tout votre peuple qui payera les taxes qui vous permettent d’acheter mes produits », dit Myrabella, avec un sourire narquois. Des rires se firent entendre.

Le prince n’en revenait pas, ces balles sont-elles vraiment la création de cette femme ? Cet être juste bon à pondre des enfants ou à assouvir les désirs des hommes ?

« Ceci étant dit, jusqu’à maintenant la guilde m’a généreusement loué un local pour ma production, aujourd’hui je désire devenir propriétaire, aussi je recherche un lieu de production assez vaste pour que mes employées puissent y vivre, assez éloigné en cas d’incident de fabrication, mais aussi dans une capitale pour me permettre de me déplacer rapidement pour mes affaires. Si vous avez des produits dans le genre à vendre, alors je viendrais dans votre pays. Bien sûr, je garantis que le marché sera, juste, immobilier. Qu’il n’y aura aucun avantage marchand à ce deal concernant mes munitions ! », ajouta Myrabella, un sourire aux lèvres. Markés réfléchit, il fallait qu’il se rappelle si le royaume avait un domaine comme décrit de libre ! Mais oui le manoir récemment obtenu, celui du comte Gravache… Que faire ?

« Mon prince, les autres royaumes commencent à proposer des domaines. Lui signala l’ambassadeur.

— Ho puis merde ! Réprima Markés tout en se levant.

— On a un manoir avec domaine et sécurité renforcée de disponible, proposa-t-il.

— On vous en propose un pour 3000 pièces d’or ! », surenchérit la princesse du royaume d’Estroyis.

3000 po pour un manoir avec terrain et sécurité, c’était déjà un prix dérisoire, que pouvait-il faire…

« C’est une saisie, nous le vendons pour la moitié de cette somme, surenchérit-il.

— Bien, je viendrais le visiter, s’il me convient, on fera affaire sinon j’irais voir au royaume d’Estroyis ! », répondit Myrabella, mettant ainsi un terme à l’enchère.

Avait-il bien fait ? Le prince se posa des questions même si l’ambassadeur le félicita de cette prise d’initiative.

« Puis-je entrer ? », retentit une voix douce et chantante à la porte de la loge. Markés se leva et fit signe au garde d’ouvrir. Myrabella entra suivie par son majordome. Markés fut foudroyé, elle était si belle, son odeur aussi, elle sentait bon, quelle magnifique créature ! Elle s’assit à côté du siége princier. « Pouvons-nous discuter de ma visite dans votre royaume ?

— Bien sûr ! répondit-il encore tout gêné, c’était la première fois qu’il désirait tant posséder une femme.

— Je vous présente Charles, c’est mon majordome et mon garde du corps, même si en tant que grande aventurière, je sais me défendre ! dit Myrabella, en désignant le vieil homme à la moustache blanche qui s’inclinait respectueusement.

— Quand pouvons-nous venir dans votre pays visiter votre manoir ? s’enquit Myrabella.

— Je… dans sept jours si cela vous convient, il faut que j’en informe le roi avant cela et que l’on prépare les papiers de propriété, expliqua le prince.

— Très bien, nous viendrons donc dans sept jours, soyez sûr de nous accueillir à l’arrêt de l’express. », conclue la jeune femme en se levant et après les salutations usuelles, elle s’en alla.

Trois jours plus tard dans la salle du trĂ´ne du royaume de Budasta.

« Comment as-tu pu prendre une telle décision ? hurla le roi en regardant Markés avec dénis

— Connais-tu la valeur de ce manoir ? On perd dix fois la somme que tu as demandée !

— Mais père… si je n’avais rien fait, elle serait partie vivre au royaume d’Estroyis…

— Je ne veux plus entendre tes excuses ! Sors d’ici ! », cria le roi d’un ton autoritaire ne laissant aucune place à une réponse supplémentaire. Markés se leva et sortit de la pièce, se mordant la lèvre derrière la porte de la salle du trône.

« Père, n’avez-vous pas été trop dur avec le second prince ? intervint Auguste une fois son frère sorti.

— Comment ça ? demanda le roi excédé.

— Il a pris les bonnes décisions, que ceci soit dans le choix des munitions à obtenir ou sur le fait d’obtenir la conception dans notre royaume.

— Crois-tu qu’on va récupérer 10 000 pièces d’or avec les avantages que ça va nous rapporter ? demanda le roi en soupirant.

— Et si vous regardiez ceci d’une autre perspective pére, continua Auguste attirant l’intérêt du roi.

— Ce bâtiment a été payé par le comte Gravache, il ne nous a rien coûté, au final dans l’affaire nous gagnons à peu près 200 pièces d’or entre la vente et l’achat. De plus en cas de conflit, on pourra toujours faire une saisie des stocks de ce concepteur de munition, ce qui ne nous coûtera rien non plus.

— En effet, mais le second prince doit connaître sa place, même si ce sont de bonnes décisions, ce n’est pas à lui de les prendre ! »

Markés, derrière la porte s’en alla après avoir entendu cela, il n’en pouvait plus, même s’il faisait de son mieux jamais son père ne le reconnaîtrait…

« J’y vais Myr ! » avertissais-je ma spirituelle la laissant devant son repas, un son sortant de sa bouche pleine me répondant sans qu’elle détourne les yeux de son assiette. Durant l’entretien dans la loge j’avais pu mettre une empreinte de fluber sur les habits du prince, il me suffisait de me téléporter, à cette heure de la nuit, il devait sans doute être couché, je ne prenais pas grand risque. Il fallait que je dispose une marque ailleurs avant que son habit soit lavé. J’apparus dans un large et long dressing empli de vêtements luxueux aux dorures et fil de soie prestigieux. J’entendais des haussements de voix. Je m’approchais de la porte et l’entrouvris, c’était les appartements du second prince, il était dans le lit.

« Alors, c’est qui le déchet maintenant ? Hein ! C’est qui ? » criait-il alors que des sons secs résonnaient. Je regardais par l’ouverture, il était en train de frapper une femme tout en la violant, dans un coin de la pièce une autre femme dénudée et recouverte de bleu était recroquevillée contre un mur. Il se mit debout dans le lit et donna un coup de pied dans les côtes de sa victime qu’il venait de violer et de battre, elle tomba au sol à côté de l’autre femme. Il s’approcha d’elles et commença à leur uriner dessus

« Connais ta place ! Salle garce ! » cria-t-il en finissant d’uriner.

Il tira sur un cordon à côté de son lit tandis que les deux femelles gémissaient de souffrance au sol. Un garde entra n’osant pas regarder les femmes à terre.

« Emmenez-les ; qu’on les soigne ! Et dite aux cuisines de me préparer quelque chose, j’ai faim !

— Ils sont tous partis… commença le garde.

— Hé bien, réveille-les ! », cria Markés. La sentinelle s’exécuta et prit les deux femmes pour les emmener. Le prince s’approcha de la fenêtre de sa chambre, regarda le clair des lunes dans la pénombre de son intérieur.

« Haaaa… Myrabella, je vais te soumettre, tu seras mienne ! », dit-il pour lui-même avec un sourire sadique au visage.

Dans le dressing, je souris, je plaçais une marque, je reviendrais plus tard pour explorer un peu le palais, pour le moment, je savais ce que j’avais à faire.


Texte publié par Arnaud, 7 aoĂ»t 2025
© tous droits réservés.
«
»
volume 1, Chapitre 9 « Enchère » volume 1, Chapitre 9

Warning: Undefined variable $data_id in /home/werewot/lc/histoires/pages/navigation.php on line 48
LeConteur.fr Qui sommes-nous ? Nous contacter Statistiques
Découvrir
Romans & nouvelles
Fanfictions & oneshot
Poèmes
Foire aux questions
Présentation & Mentions légales
Conditions Générales d'Utilisation
Partenaires
Nous contacter
Espace professionnels
Un bug à signaler ?
3334 histoires publiées
1460 membres inscrits
Notre membre le plus récent est Edelweiss44
LeConteur.fr 2013-2025 © Tous droits réservés