11. Jusquiame noire
Cela faisait trois semaines que nous avions emménagé dans le manoir. Les 500 esclaves étaient arrivés en temps et en heure, ce qui avait fait beaucoup jaser en ville un tel convoi se rendant à la résidence de l’ancien comte.
J’avais creusé les fondations de la maison, agrandissant une cave et créant un espace de travail pour les esclaves. Nous n’achetions que ceux de basse qualité, c’est-à -dire des suiveurs ayant déjà été marqués au fer rouge par leurs anciens propriétaires, des nobles. Les seuls autorisés à les marquer de leur blason. Ils possédaient donc au préalable un sceau spécifique. En gros, j’achetais de l’occasion ! Grâce à ma magie de soin combinée à celle de changement de matériaux, je pouvais aisément soigner ces marques. J’avais aussi appris l’écriture de sceau pour fabriquer des objets magiques ou pour modifier les sceaux d’esclave déjà existants.
Une fois les marques de brûlure soignées, qui sont normalement immuables, j’utilisais de la sève mélangée à de la farine que je mettais dans les trous créés par le fer. Puis je modifiais la texture, en la transformant en chair ayant le même ADN que le porteur. Ainsi, les plaies disparaissaient comme si elles n’avaient jamais existé, la magie de soin permettant de rétablir la circulation sanguine dans les parties réparées. Dans le même temps, je modifiais les sceaux d’esclaves les rendant bien plus libres, avec un seul ordre à venir.
Ils recevaient une puce rebootée, les transformant en aventuriers. Une fois qu’ils étaient équipés et entraînés, un minimum, je les libérais, leur demandant de rejoindre des régions localisées du pays.
Depuis quelques années, j’avais déjà ainsi libéré plus de 2500 esclaves marqués. Avec les 500 que l’on avait, il y aurait donc 3000 de mes agents prêts à obéir au seul ordre inscrit dans leur sceau d’esclave : retourner le peuple contre la noblesse ! Ils avaient reçu la promesse qu’une fois l’ordre exécuté, l’esclavagisme disparaîtrait pour de bon et ils seraient donc totalement libres. Ayant repris mon apparence de Charles, je supervisais la partie chimiste de la formation des futurs aventuriers. C’est ici aussi que se trouvait la jeune Mél.
Je ne voulais pas m’encombrer de cette gamine, mais Myr avait fait un caprice, j’avais donc dû céder… Moi qui ne cédais rien à aucun être vivant ; je concédais tout à ma spirituelle. C’était étrange. Peut-être était-ce parce que je savais qu’elle était déjà morte ? Ce n’était pas de la pitié ni pour lui faire plaisir… Juste que je me laissais aller à ces caprices…
La partie de formation chimiste faisait les bases de mes balles. Une fois leur travail fini, il me suffisait de condenser les fioles offensives pour obtenir les munitions voulus. Avec le maximum en magie atteint, je pouvais en confectionner une centaine en même temps, un peu moins pour ce qui était de celle de foudre. En effet, le procédé était un peu plus délicat, je condensais directement la magie.
Aujourd’hui, un maître-chimiste venu de la guilde des aventuriers était ici pour une mission spécifique. J’en profitais pour regarder sa pratique de la chimie. Avec la magie mémorielle, je mettrais sa séance de travail en cristal pour la diffuser aux apprentis.
« Donc vous voulez en faire un poison à retardement avec les effets hallucinogènes amplifiés ?
— Oui, les effets hallucinogènes doivent normalement ressembler un peu à de l’hypnose forcée, associée à une psychose paranoïaque », précisai-je.
— Et le poison ? Quel effet final désirez-vous ?
— La mort au bout de trois heures serait le top ; d’origine, cette plante-là entraîne une paralysie du système cardiaque, tandis que celui-ci amène une situation de déshydratation par exclusion diurétique, diarrhéique et vomissement. J’aimerais donc garder l’effet hallucinogène de cette plante et avoir l’effet de celle-ci à retardement », dis-je en parlant du laurier-rose et de la jusquiame noire.
— Je comprends ce que vous voulez : séparer les composants de chaque plante pour garder les effets désirés. Pas de problème. Ce qui va être plus complexe, ça sera l’effet de retardement de trois heures. Avec un antidote spécifique, je pourrais sans doute pouvoir retarder de deux, mais trois, ça me paraît très compliqué.
— Faites au mieux, Maître Chimiste », lui répondis-je respectueusement.
Il fallut plusieurs jours au chimiste pour terminer la préparation. Il avait séparé les composants et me présenta donc trois potions : une hallucinogène, une au poison à retardement et une ayant les deux attributs assemblés. Il m’expliqua le dosage, ainsi je pourrais en reproduire si je le désirais, du moins avec la quantité qu’il avait conçue. L’assemblage des deux compositions n’était efficace que sur un laps de temps assez court, soit une semaine. C’est pour cette raison qu’il n’avait pas tout assemblé. Il reçut son paiement et partit du manoir.
Maintenant que le poison est inventé, je n’avais plus qu’à lancer la suite du plan, mais avant cela, ça faisait un mois que les aventuriers s’entraînaient à l’épée, au tir, la chimie, l’alchimie ainsi qu’à la défense et l’esquive, il était donc temps de leur faire passer leur premier test d’évolution. Grâce au sceau magique d’esclavage, je pouvais accéder aux fenêtres d’attribut de ceux-ci.
Mais Myr avait insisté pour qu’on joue le jeu de l’entretien, afin de valoriser la volonté de nos sujets à changer leur destinée. J’estimais que c’était une perte de temps, mais si ça pouvait les motiver pour leur mission future, je fis l’effort.
Ainsi Myrabella reçut les esclaves pour les féliciter de leurs évolutions avec tout le protocole qui y était rattaché, par groupe de dix. Cela nous prit deux jours pour recevoir les cinquante groupes. Pour finir, ils étaient quasiment tous de niveau d’aventuriers F ou E. Ils allaient pouvoir quitter le manoir pour aller se chercher des missions. Il n’y avait que Mél qui n’avait pas de sceau et qui, de plus, connaissait notre véritable identité. Aussi nous la reçûmes en individuel.
« Coucou, ma choupinette, alors ça avance bien ton entraînement ? demanda Myrabella.
— Oui Myr, ça avance bien ! répondit Mél avec un sourire rafraîchissant.
— Tu peux nous donner tes stats ? Lui réclamais-je.
— chimie 13, épée 19, tir 14, défense 11, évasion 17, survie 12 et œil de vérité toujours 1 sur 3
— Œil de vérité ? Appuie dessus pour nous donner le descriptif s’il te plaît.
— Alors c’est noté : Œil de vérité ; rang 1/3. Permet au bénéficiaire de ne pas être trompé par la vue. Tous les sorts d’illusion sont inefficaces, les compétences telles que se cacher dans l’ombre ou dans le décor sont inefficaces, toutes compétences trompant la vue sont dissipées à l’œil de l’utilisateur.
— Ho ? Intéressant
— Vous n’avez pas cette compétence ? demanda Mél.
— Non, j’ai obtenu l’œil scrutateur qui me permet de voir si une personne est native ou étrangère et si son état est pacifique ou hostile ainsi que sa balance entre magie et technologie, mais c’est tout. C’est une compétence intéressante que tu as là , tu devrais y mettre des points pour la faire évoluer vers le deuxième niveau, conseillais-je.
— En tout cas, tu as bien évolué en à peine un mois d’entraînement, je pense qu’encore un et tu seras prête à voler de tes propres ailes, continuais-je.
— Je devrais partir ? demanda-t-elle, pas trop rassurée.
— Tu feras comme tu voudras, tu peux rester avec nous autant de temps que tu veux ! lui répondit Myrabella en me doublant la parole.
— Sinon, comment nous vois-tu ? dis-je curieux.
— Comment ça ?
— À quoi ressemblons-nous ?
— Toi Mac, tu es comme quand on s’est rencontré, de taille moyenne brun avec des yeux en amande marron, rasé de près, tandis que Myr ressemble à Myr, un fantôme quoi…
— Ho ? Tu vois Myr en fantôme ? Sache néanmoins que nous sommes déguisés en ce moment, je suis Charles, un majordome de la cinquantaine les cheveux gris avec une moustache tandis que Myr est Myrabella, une belle brune aux yeux bleus assez excentrique. Essaye de t’en souvenir.
— Ha ! C’est pour ça alors. Je ne comprenais pas les gars de mon groupe qui parlait de la patronne trop chaudasse… » Rire de Myr suivi de Mél. Ces deux-là s’entendent vraiment bien.
« Bien, maintenant que les entretiens sont finis, il est temps de passer à la suite de la destruction, dis-je
— La destruction ? demanda Mél.
— C’est vrai que tu n’es pas au courant. Alors je te laisse avec Myr ; elle va t’expliquer ce que tu as besoin de savoir, je vais aller activer quelques sceaux d’esclave avant de commencer ma part du travail. »
Une heure plus tard au palais royal.
J’avançais doucement dans le couloir au sommet de l’aile est. C’était le quartier des servants, à cette heure-là il ne devait pas y avoir grand monde, mais il valait mieux être prudent, même si j’avais pris l’apparence d’un garde du palais. J’entendis pleurer dans une chambre. Serait-ce les personnes que je cherchais ? Elles étaient toutes les deux là , dans la chambre, assises sur le lit. J’écoutais la conversation.
« Le prince nous a encore convoquées ce soir… je ne veux plus… non ; je ne veux plus… » pleurait la première.
— Je sais que c’est dur, mais nous n’avons que deux choix ; supporter ou mourir ! Je n’en peux plus non plus… » répondit la seconde dans un sanglot.
— Alors… sautons ensemble ! s’exprima la première, un air déterminé.
— Oui… sinon la douleur recommencera comme l’autre jour…
— Mes dames, je vous présente mes hommages ! » dis-je de ma voix transformée, dans mon apparence noire sans visage, juste les yeux lumineux rouges.
« Un démon ! cria la première en s’écartant.
— Allons, mes dames, je ne suis que Mirage, le démon de la vengeance.
— Que nous veux-tu ? demanda la seconde n’ayant pas bougé du lit, comme si plus rien n’avait d’importance.
— Offrez-moi vos âmes ; et je vous donnerai vengeance, pour les humiliations que vous avez subies ! »
Elles se regardèrent, interloquées.
« Expliquez-nous avant d’avoir une réponse », exigea la première.
— Ce soir, je vous offrirai l’opportunité de vous venger, de donner autant de souffrance que vous en avez reçu à ce second prince ! répondis-je.
— En échange, je ne demande que ce que vous vous apprêtiez à faire, votre âme, c’est tout. Au lieu de mourir par votre propre volonté sans rien y gagner, là vous gagnerez la vengeance, la satisfaction de faire souffrir votre tortionnaire sans qu’il puisse se défendre, puis vous allez mourir sans aucune peur ni souffrance. », expliquais-je.
Elles se regardèrent et acquiescèrent ensemble. Je leur donnais rendez-vous à l’heure prévue dans la chambre du prince.
Le prince avait encore passé une sale journée à cause de son père qui le sous-estime sans cesse. Un jour il sera reconnu, c’est certain.
Markés s’avança dans le couloir. Il aperçut du coin de l’œil une silhouette avancer rapidement vers ses appartements.
Il avança et découvrit le visage souriant de Myrabella. Elle était vêtue d’une robe légère de tissus clairs, son sourire irradiait son être.
« Que faites-vous là , Dame Myrabella ? demanda Markés surpris.
— Je vous attendais, je voulais discuter avec vous en tête à tête pour vous remercier de tout le mal que vous vous êtes donné pour ma demeure, répondit-elle, son sourire invitant le prince à s’approcher.
— Hé bien, ce n’est pas grand-chose, sourit-il poliment.
— C’est vos appartements ? demanda-t-elle en montrant la porte.
— Oui… »
Sans attendre la réponse du prince, Myrabella s’avança et ouvrit la porte en faisant signe à Markés de venir la rejoindre dans la chambre.
Le prince Markés se sentit excité. Il allait la prendre et tout lui donner, lui montrer sa vaillance !
Il s’avança d’un pas rapide et entra dans la chambre en enlevant son veston et sentit une piqûre dans le cou. Il s’écroula au sol, tombant dans l’inconscience.
Quand il revint à lui, il vit le doux visage d’une rousse aux oreilles pointues. Il avait déjà vu cette fille ; qui était-ce ?
« Toi ? C’est… C’est impossible ; tu es morte ! finit-il par articuler en devenant pâle alors que la mémoire lui revenait.
— Te souviens-tu de ce jour-là  ? », demanda Myr.
Il ne pouvait pas bouger. Il avait beau commander à son corps de se lever pour se défendre, il refusait d’obéir. Il était allongé sur le côté et face à lui se trouvait le fantôme du passé.
« Je vais te rafraîchir la mémoire ! », annonça-t-elle en sortant un cristal translucide.
Une image holographique apparue au-dessus de l’objet.
Myr, enchaînée, était forcée d’avancer par 2 gardes. Le prince était dans le couloir, il arrêta les gardes de la main.
« C’est une livraison pour le premier prince ! s’excusa le garde face à Markés.
— Mon frère n’est pas là pour le moment, je vais m’en occuper ! répondit-il.
— C’est que…
— Vous ne voulez pas obéir à mon ordre ? demanda le second prince menaçant.
— Bien sûr, seigneur… » les deux gardes s’en allèrent laissant leur cargaison entre les mains de Markés.
Markés traîna Myr par les cheveux le long du couloir jusqu’à une chambre vide, il la jeta sur le lit. Myr ne pouvait pas se défendre, enchaînée aux pieds et aux mains ; un bâillon dans la bouche, elle ne put que subir les coups encore et encore avant qu’il ne se décide à la pénétrer avec tant de haine et de rage que son corps entier brûlait de douleur et de désespoir. Une fois son affaire finie, comme des coups de couteau qu’on enfonçait encore et encore dans la chair entre ses cuisses, Markés la jeta au sol en lui donnant de son pied dans les côtes… encore et encore… Il se pencha ensuite à l’oreille de Myr et lui chuchota.
« Comme ça, ce cher Auguste passera après moi, et toi, tas de viande, tu crèveras bientôt ! », il sortit de la pièce la laissant nue au sol recouvert de bleu et d’ecchymoses. Une servante arriva avec un garde, ils la conduisirent dans un cachot sombre et humide.
« Tu te souviens maintenant ? lui demanda l’Estrayante, alors que l’image holographique s’estompait.
— Que… que veux-tu ? Je peux te payer autant que tu veux ! supplia Markés.
— Abruti ! Je suis déjà morte ! répondit-elle.
— Je ne fais que réclamer ma vengeance contre toi et toute ta famille, le démon est là pour se charger de vous ! expliqua Myr. Elle reprit la forme de Myrabella avant de s’évaporer devant les yeux incrédules du prince. Markés eut ensuite la vision d’un être tout noir dont le visage n’était que brume et deux lueurs rouges cinglantes l’observaient. On frappa à la porte puis quelqu’un entra dans la pièce.
« Je vous attendais ! », dit une voix rauque et profonde. Il fit un signe de la main, et le prince se retrouva comme transporté et se redressa assis sur le lit. Il découvrit le visage des deux servantes qu’il avait fait mander comme à chaque fois qu’il ne se sentait pas au top de sa forme.
« Qu’est-ce…
— Silence ! dit ma voix sombre tandis qu’un linge venait de s’enfoncer de force dans sa gorge.
— Pour commencer, je vous sens nerveuses, toutes les deux. Prenez donc une pilule pour vous relaxer et profiter de ce moment ! dis-je en tendant deux pilules rondes aux servantes.
— Je vous présente votre matériel ! dis-je en présentant sur le bureau de luxe divers outils.
— Voici un phallus artificiel, en appuyant sur ce petit déclencheur des pointes en sortent. Ainsi, à chaque pénétration, une déchirure des chairs internes se fera. Il serait néanmoins judicieux de faire tourner le matériel au fur et à mesure des pénétrations consécutives pour une douleur maximale. » Je fis la démonstration sur le godemichet de couleur noire et les acére sortirent ou se rétractèrent suivant la position du bouton.
— Voici ensuite un knout électrique. Grâce à une substance dans le manche, chaque coup de ce fouet, en plus de déchirer les chairs à l’impact, donnera un faible voltage rendant ainsi la déchirure encore plus douloureuse. Ceci est un coupe-cigare un peu plus gros pour couper ce qui lui sert d’arme de torture quand vous le désirez. Et j’ai ajouté aussi un fer pour le brûler et divers outils courants tels que les pinces à arracher les ongles et dents, des cisailles dentelées pour couper douloureusement n’importe quelle partie du corps, etc. », précisais-je.
Markés commençait à se rendre compte de ce qui l’attendait tandis qu’un sourire apparut sur le visage des deux femmes. L’effet psychotrope s’amplifiait.
« Bien mes dames, je vous laisse vous amuser avec ce seigneur ! dis-je.
— Ha oui, j’ai insonorisé la pièce, vous pouvez vous lâcher ! », précisais-je avant de disparaître de celle-ci.
Le prince, les yeux suppliants, regardait.
Les deux femmes choisirent leurs instruments de jeux.
« Mon Roi, mon roi ! », cria le conseiller en se précipitant dans le couloir. Il entra dans la chambre du roi sans attendre de réponse. Le roi était occupé avec une femme brune élégante qui n’était pas la reine.
« Qu’est-ce que ça veut dire, conseillé ? demanda-t-il furieux se levant de son lit.
— Mes excuses, seigneur, c’est le second prince…
— Hé bien, parle ! ordonna le roi en enfilant une robe de chambre.
— Il est mort…
— Comment ? Pourquoi ? », cria le roi stupéfait en sortant précipitamment de sa chambre.
Il arriva à la chambre de Markés. Sur le lit, son fils, le visage déformé par la douleur, ses testicules et son pénis dans la bouche. Son corps recouvert de plaies et de brûlures et sentant l’urine et le sang, un outil noir dépassant de son derrière. Les draps étaient couverts d’un liquide poisseux et pourpre.
« Qui ? demanda le roi furieux et sous le choc à cette vue.
— Nous pensons que ce sont ces deux servantes, monseigneur », déclara le conseiller en montrant dans le coin de la pièce des esclaves dont les habits recouverts de sang les accusaient. Elles étaient mortes, le sourire aux lèvres.
« Je veux des réponses ! Comment cela a-t-il pu arriver ? Qui a commandité ça ? Faites venir le mage mémoriel !
— La magie mémorielle ne fonctionne pas sur les cadavres, du moins nos mages n’ont pas le niveau, s’excusa le conseiller.
— Alors, trouvez-en un ! Ce ne peut pas être une coïncidence, deux de mes enfants morts en si peu de temps, suis-je pris pour cible ? », cria le roi.
Le lendemain à la salle du trône, le premier prince avait été convié par le roi.
« Auguste, je veux que tu ailles à l’académie de magie de l’empire Grivas et que tu ramènes un maître-mage mémoriel, nous devons avoir des réponses ! dit-il à son fils.
— Bien sûr, père, cela devrait prendre une semaine, aller et retour avec l’express.
— J’ai déjà pris les dispositions pour faire conserver le corps », ajouta le roi.
— J’y vais, père. », Auguste s’inclina avant de sortir de la salle du trône.
Le roi resta seul regardant par la fenêtre. Il était furieux !

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