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volume 1, Chapitre 13 « Attaque ennemie » volume 1, Chapitre 13

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13. Attaque ennemie

Auguste débarqua de l’express accompagné par le Mage Rogne de l’académie magique de Grivas, c’était un expert en magie mémorielle. L’ambiance était pesante dans la capitale, les gens semblaient moroses. Le prince monta dans la calèche sans vraiment prêter attention à la populace, même s’ils sentaient cette ambiance autour d’eux. Auguste se dit juste que le roi avait dû annoncer la mort de Markés.

« Mon père doit être impatient d’avoir des réponses », dit Auguste au mage.

— Je ferais de mon mieux pour lui en apporter », répondit respectueusement Rogne. Ils arrivèrent au palais. Le prince ne se fit pas annoncer et ouvrit la porte de la salle du trône. Trois généraux de l’armée étaient en train de regarder une carte du pays.

« Où est mon père ? demanda le prince.

— Ho Prince, nous ne vous attendions plus ! dit l’un des généraux.

— Nous nous devons de vous poser quelques questions ! continua un second sèchement.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? cria le prince tandis que des gardes entraient dans la pièce pour l’encercler.

— Vous devriez vous tenir tranquille en attendant que l’on finisse, mon prince », suggéra le premier en s’excusant de la tête.

— Vous êtes le mage mémoriel ? s’enquit le troisième officier.

— Oui, qu’est-ce que tout cela signifie ? demanda-t-il.

— Excusez-nous, nous allons devoir tester votre mémoire », ordonna le premier officier en faisant un signe de main. Le mage mémoriel du palais s’approcha et testa les souvenirs de Rogue.

« Il était bien dans l’express en compagnie du prince », informa le mage.

— Ce n’est pas possible ; il doit y avoir un truc…

— Vous allez vous expliquer à la fin ? cria le prince.

— Votre père le roi est mort assassiné par des nobles, et vous avez été aperçu sur place laissant filer les gredins », répondit le premier officier.

— Mon père… mort… demanda Auguste en reculant. Il faillit tomber à la renverse, mais se retint à la table.

— Si je puis vous suggérer une solution, messieurs », commença le mage de l’académie.

— Je pourrais examiner le roi et diffuser en direct de ma lecture les images que je verrais, et ainsi vous auriez une réponse.

— Excellente idée, venez mage ! Nous allons vous conduire au corps de Son Altesse ! répondit le troisième officier.

— Puis-je venir ? », demanda le prince. Les officiers se regardèrent et acquiescèrent à sa demande.

Ils allèrent dans une salle de taille moyenne sans fenêtre. La magie du froid était diffusée en permanence permettant de conserver les corps. Le prince entra dans la pièce, encadré par 5 gardes, prêts à tirer l’épée au moindre mouvement louche.

« À qui sont ces corps ? Il ne devrait y avoir que celui de mon frère et de mon père », demanda le prince en désignant les 5 formes allongées sur des tables en chêne, recouverts par des draps. – Le roi est ici », informa l’un des officiers en soulevant le drap. – Je ne vais pas vous faire attendre », répondit le mage en sortant un cristal et le posant à côté du cadavre du roi. Il regarda avec tristesse son paternel dont une trace de sang était encore au coin de sa bouche. Le pratiquant de magie mit sa main sur le front du roi. On voyait par les yeux du roi.

Il venait de se faire poignarder par un des nobles. Ils virent aussi le conseiller s’écrouler au sol, un poignard dans la poitrine. La vision devenait floue.

« Bien joué, messieurs. Prenez ces quelques pilules d’augmentation de pouvoir fabriquer par notre alchimiste, elles devraient vous rendre plus puissants, je vous en donne ma garantie ! Maintenant, quittez la capitale, je vous ferais appeler et vous nommerais à des postes importants dès que je serais couronné », dit la voix du prince Auguste.

— Merci, votre majesté », répondirent les trois nobles avant de sortir de la pièce.

— Sale traître ! murmura le roi tandis que le prince, qu’on ne pouvait voir que flou, s’approcha.

— C’est toi qui les as tous fait tuer ? demanda le roi.

— Oui, c’est moi ! dit une voix ténébreuse et rauque. La vision s’éclaircit un moment. Devant le roi se tenait une masse noire dont le visage sans forme n’était que vapeur de brume sombre. Deux étincelles rouges malveillantes semblaient fixer le roi.

— Mirage… pourquoi…

— La faute des enfants doit être assumée par leurs parents, très cher roi de ce pays en déclin. Dans moins de trois jours, votre fils aîné périra, les nobles de toute la nation seront sans doute lynchés et la République vous envahira. Il n’y aura plus de royaume ! Il n’y aura plus de dynastie ! C’est la vengeance qui m’a été demandée.

— Toute… ma vie… pour rien… » Puis, le noir !

« Voilà la dernière vision du roi », dit le mage qui paraissait un peu pâle.

— Mirage ? demanda le prince tandis que les gardes qui l’entouraient s’écartèrent.

— Oui monseigneur, il s’agit du démon de la vengeance », précisa le mage.

— Ce ne sont que des affabulations, des contes pour enfants ! dit le premier officier de l’armée.

— Ceci m’innocente ? demanda d’un ton sévère le prince.

— Oui, prince Auguste, nous présentons nos excuses pour le traitement qui vous a été infligé », s’excusèrent les officiers, tête baissée.

— Vous n’avez fait que votre travail. Alors qui sont sur les tables ? », demanda le prince. Les officiers se regardèrent, cherchant à enjoindre l’un des deux autres de répondre au nouveau souverain.

« Bon ! Puisque vous ne voulez pas me répondre ! s’impatienta le prince. Soulevant le drap de la première table qui lui vint sous la main, la reine défigurée était allongée, dénudée, avec des traces sombres sur tout le corps. « Qu’est-ce que… dit-il en tombant à la renverse.

— Après votre frère, nous avons découvert que la reine, la concubine du roi, et votre sœur, la première princesse, avaient été séquestrées et violentées par les prisonniers des mille pardons, mon seigneur », dit le troisième officier, la tête baissée comme pour attendre une punition.

— Vous… Vous voulez dire que mon frère, mes deux sœurs, la reine, ma mère biologique et le roi sont tous morts ? », demanda le prince, ne réussissant pas à se relever. Les gardes l’aidèrent à se remettre debout, il commençait à reprendre des couleurs.

« Mage Rogne, puis-je vous demander d’examiner les autres corps ? »

Et c’est ainsi qu’il découvrit le visage de celle qui réclamait sa vengeance et la fin horrible de chacun des membres de la famille royale.

« Excusez-moi, mais je vais devoir partir », dit le mage Rogne.

— Pardon ? demanda le prince.

— Je n’ai rien à voir avec votre royaume. Je ne tiens pas à subir le courroux du démon vengeur. De plus, cette fille… c’est une fille de la cinquième cité du continent d’Uruel…

— La cinquième cité ?

— Donc, étant mage, je ne désire en aucun cas m’attirer leur courroux non plus… aussi je m’en vais maintenant ! Mon prince ; bon courage pour… survivre ? »

Et le mage Rogne s’enfuit du palais en toute hâte.

« Quel est notre rapport avec la cinquième cité ? demanda le prince en se dirigeant vers la salle du trône accompagné par les trois généraux.

— Hé bien, justement… répondit l’un des généraux.

— Quoi donc ? demanda-t-il tout en entrant dans la salle du trône vide.

— Laissez-nous vous expliquer la situation complexe dans laquelle nous nous trouvons », dit le second gradé. Ils s’approchèrent de la table à gauche de l’allée centrale de la salle du trône. Dessus, une carte était dépliée.

— Au sud et sud-ouest, les navires de guerre de la cinquième cité se sont installés à la limite de nos eaux territoriales. Au sud-est, la guilde a temporairement fermé ses frontières de Morrin, la ville portuaire. À l’est, le royaume d’Estroyis a également fermé ses frontières et renforcé sa défense. Au nord-est, la guilde a aussi temporairement clos les portes de Miniarkil et, pour finir ; nous n’arrivons pas à joindre la frontière nord avec l’empire républicain frontiste.

— Vous me dites qu’on est isolé ? Depuis quand ?

— Cela fait trois jours.

— Ce pourri de Mirage, comment a-t-il prévu son coup ?… Il faut s’attendre à une attaque imminente. Faites venir des troupes des autres contrées ; faites saisir le manoir Gravache et toutes les munitions disponibles. Nous devons nous préparer à défendre nos terres ! Envoyez des éclaireurs en direction de la frontière avec l’empire, qu’on localise les troupes ennemies ! lança le prince d’un ton autoritaire.

— C’est-à-dire que…

— Qu’y a-t-il encore ? demanda le prince énervé.

— On a déjà essayé de faire venir des troupes en renfort. Seulement les nobles des différentes contrées de notre royaume n’ont pas pu nous en envoyer ; le peuple s’est soudain révolté dans tout le pays contre la noblesse…

— Une révolte maintenant ? Ce n’est pas une coïncidence…

— J’ai envoyé des troupes au manoir Gravache et des éclaireurs vers le nord, monseigneur ! intervint un garde entrant dans la salle du trône.

— Ce n’est pas possible, depuis combien de temps cette vengeance était en préparation ! s’énerva le prince en tapant du poing sur la table.

— Si c’est un démon… dit l’un des officiers avec crainte.

— Ce ne peut pas être un démon, les démons n’existent pas, ce sont des contes pour enfants ! Quand je l’aurais en face de moi, je vous le prouverais par son sang aussi rouge que celui de n’importe quel gueux de ce pays ! » cria le Prince Auguste. Il se dirigea vers le trône de son père, hésita une seconde et s’assit dessus. Au côté de celui-ci, l’épée sacrée de la dynastie Guiransdill était posée. Le prince la prise entre ses mains, il sentit s’écouler en lui une énorme énergie. Découvrant le secret de la force de son père, une épée était enchantée ! Le prince sourit. Il se sentait tout puissant. Avec cette épée, il pourra sans doute venger les siens.

Une heure plus tard

« Monseigneur, monseigneur ! », cria le garde en courant vers la salle du trône.

— Que se passe-t-il ? demanda Auguste.

— Les éclaireurs sont de retour !

— Déjà ? fut surpris Auguste en bondissant de son siège.

— Les troupes ennemies sont à une demi-heure…

— Combien sont-ils ?

— Au moins cent mille hommes se dirigent vers la capitale, mon seigneur.

— Merde ! Sonnez les cloches ; l’état d’alerte doit être à son maximum immédiatement ! Qu’en est-il des munitions ?

— Hé bien… le manoir n’est plus là, seigneur…

— Plus là ?

— Oui, c’est comme s’il avait explosé, il y a un cratère à la place du manoir…

— C’est quoi ce bordel ? Préparez les fantassins sur les remparts de la cité, tant pis, on fera avec les munitions en notre possession… »

Cent mille hommes… pouvait-il contenir cette armée avec les troupes dans la capitale ?

« Seigneur ! » Un garde se présenta dans la salle du trône.

— Qu’y a-t-il encore ? demanda le prince.

— Le peuple se révolte et ils s’en prennent à notre armée !

— Quoi ? cria Auguste.

— Matez-les ! Que toutes les troupes postées au palais aillent aider notre armée, laissez juste les sentinelles de garde ! »

Ça se complique encore, à croire que tout était prévu… La demi-heure passa en un rien de temps. Des bruits d’explosions commencèrent à se faire entendre tandis que les cris des révoltes faisaient rage dans les rues de la ville. Le mur nord de la cité tomba sous les balles explosives tirées à grande échelle. La pierre ne pouvait résister aux tirs continus de l’armée de l’ERF.

« Monseigneur, le mur nord est tombé, l’armée ennemie est entrée dans la capitale soutenue par la population… », annonça une sentinelle comme un couperet tombant sur la nuque d’un condamné à mort.

Le sol se mit à trembler, le trône se renversa, le prince tomba au sol. Un tremblement de terre ? Non, ce n’est pas ça !

Pris de panique, le prince Auguste, vêtu de sa cape rouge, son arme ornée des armoiries de la royauté dans son fourreau, accourut sous les clameurs affolées de ses soldats dans l’aile est du palais.

« Que se passe-t-il ? s’écria-t-il en prenant par le col une des sentinelles.

— Le… Le palais, il s’élève ! dit celui-ci, apeuré.

— Quoi ? », le prince lâcha la vigile qui s’enfuit vers l’intérieur de la bâtisse. Il s’approcha de la porte béante, comme si un Mourlouf des montagnes, ce ver géant se nourrissant de pierres, l’avait dévorée. Il tenta une approche prudente pour regarder à l’extérieur. Abasourdi, regardant le sol de la ville qui s’éloignait du palais où il se trouvait. En bas, la capitale en flammes était en proie aux combats entre l’armée royale et les insurgés alliés à l’armée impériale.

« Comment a-t-on pu en arriver là… » s’exprima le prince. Une voix sombre et lugubre retentit dans le palais qui s’élevait déjà à une centaine de mètres du sol.

« Avez-vous vraiment cru pouvoir vous mesurer à moi ; premier prince ?

— Mirage ! s’écria Auguste, la haine déformant son visage princier.

— Nous réglerons bientôt nos différends ; mon prince, un peu de patience ! », dit la voix sombre et rauque résonnant dans les couloirs du palais.

Qu’est-ce que cela voulait dire ? Était-ce vraiment un démon pour faire voler le palais ? Le sol pencha sur le côté. Le prince glissa sur le sol, suivi des meubles du couloir, et vint heurter un mur. Il évita de justesse une table en chêne massif qui lui arrivait dessus. Le bâtiment sembla s’immobiliser. Auguste remonta l’allée comme il put, trouvant des appuis sur les restes fracassés du mobilier. Il arriva à l’ouverture béante qui faisait office de porte. Devant lui se dressait la tour sombre de la prison des esclaves. La gigantesque demeure royale avait été posé dans l’arène des gladiateurs, écrasant une grosse partie des tribunes. Il réussit tant bien que mal à descendre, en escaladant la roche et la terre qui avaient été arrachées la bâtisse.

Son palais royal était posé tout en travers, comme un enfant placerait un jouet.

« Garde ! cria Auguste.

— Seigneur ? » intervint une voix derrière lui. C’était le chef des aventuriers servant de garde de la tour.

— Nous sommes attaqués, il faut me protéger ! dit Auguste à la vingtaine de gardes qui s’était assemblée en réponse au bruit.

— Bien Seigneur ! répondit-il.

— Croyez-vous vraiment pouvoir le faire ? », résonna une voix sombre et rauque.

Une silhouette sombre apparut, sans visage, juste deux yeux rougeoyants fixant les gardes.

« Qu’est-ce que… commença le chef.

— Je vais exaucer vos vœux de vengeance ! », dit la silhouette en faisant un signe vers la tour. Les murs s’effondrèrent, laissant des cellules éventrées. Les prisonniers, depuis si longtemps pris à partie, étant malmenés et obligés de combattre, sortirent l’un après l’autre des débris ou s’exfiltraient de la bâtisse tombant en ruine. La salle des armes était accessible. Ce fut alors la révolte des gladiateurs. Petit à petit, les hommes de combats arrivaient de plus en plus nombreux, combattant les gardes pour se venger.

L’arène devint en un rien de temps le terrain d’une bataille sanglante où des têtes, des corps et du sang parsemaient le sol poussiéreux.

Le prince Auguste n’en revenait pas. Le chef des gardes était trop occupé. Ses soldats ? Où étaient ses hommes ? Il se retourna, mais rien ne vint du côté du palais. Il jura et dégaina son épée face à cette masse sombre.

« Je pense que vous aurez largement l’occasion de discuter avec votre victime un peu plus tard ! », dit-il en levant sa main. Il claqua des doigts. Un énorme slim noir craquelé de lignes jaunes apparut aux pieds d’Auguste. Il l’engloba en un rien de temps, ne laissant que sa tête dépasser, recouvrant tout le corps d’une substance gélatineuse.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? cria Auguste tandis que l’épée de sa dynastie tombait au sol.

— Une mort rapide serait trop simple pour vous. J’ai prévu autre chose qui durera autant qu’a duré le calvaire de ma cliente ! dit Mirage.

— Mon prince ! » cria le chef des gardes redoublant de combativité pour venir à la rescousse de son souverain.

Le slim disparut avec le prince ne laissant que Mirage au milieu de l’arène. Un rire sinistre résonna avant que celui-ci ne disparaisse à son tour, derrière lui, au sol, l’épée royale et la capitale en état de siège.

Dans ce champ de bataille chaotique, une main d’enfant saisit prudemment l’épée sacrée de la dynastie Guiransdill, tandis que le combat continuait à faire rage dans l’arène des gladiateurs.


Texte publié par Arnaud, 7 aoĂ»t 2025
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