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volume 2, Chapitre 12 « Embuscade » volume 2, Chapitre 12

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11. Embuscade

Cela faisait deux jours que nous avions quitté l’académie. L’atmosphère pesait lourd, glaciale comme la lame d’un assassin dans la nuit. Aucun mot ne s’échappait, chacun s’enfonçait dans ses pensées sombres, rongé par la douleur et la rage.

Nous progressions sur un sentier forestier, où les rares éclats de lumière verte filtraient à travers un feuillage dense et oppressant, comme un plafond écrasant notre espoir.

— Rhaaaa, ça me fout en rogne ! éclata soudain Seta, brisant le silence d’un cri rageur.

— De quoi ? demandai-je, déjà préparé à entendre sa colère.

— De vous tous, bande de mauviettes, vous allez crever dans votre dépression combien de temps encore ?

— Mais Seta, Lulu… tenta Mathieu d’une voix cassée.

— Oui, je sais qu’elle est morte, torturée jusqu’à en perdre son humanité, le coupa-t-elle durement, le regard noir comme un puits sans fond. Mais vous croyez qu’en vous lamentant ça changera quoi ?!

— La venger, alors ? demanda Crok, serrant sa lance comme pour contenir son propre feu.

— Exactement ! C’est ces putains de nobles de la classe supérieure qui lui ont fait ça, je le sens au fond de mes tripes ! cracha-t-elle entre ses dents serrées.

— Mais toi… commença Mathieu, hésitant.

— Oui, je suis une noble. Une vraie. Pas comme ces parasites dégénérés qui se croient tout permis, répliqua-t-elle, le ton empli de haine.

— Et tu comptes faire quoi ? demandai-je, ma main serrée sur le pommeau de mon épée.

— Je vais leur faire payer chaque goutte de sang versée ! Ces rats d’Octave et ses laquais vont regretter d’avoir croisé notre chemin.

— Seta, calme-toi sur le langage… soupirai-je.

— Quoi ? s’énerva-t-elle. Ah oui, pardon… mais je ne peux pas encore le traiter d’enculé tant que je ne lui ai pas foutu mon fourreau bien profond ! »

Crok et Mathieu éclatèrent de rire, leur bonne humeur retrouvée contrastant avec la noirceur de ses paroles. Je laissai échapper un soupir, un sourire amer trahissant la fêlure en moi.

— En tout cas, s’il est vraiment responsable, il ne vivra pas longtemps, murmurai-je entre mes dents.

Quelques jours plus tard, alors que les premiers éclats de légèreté commençaient à poindre, l’ombre d’une flèche fendit l’air, sifflant comme une lame tranchante.

— À terre ! hurlai-je.

Au moment où mes compagnons s’écrasaient au sol, une flèche vint se planter dans le tronc juste derrière Seta. Sans mon cri, elle aurait été percée.

Instantanément, nous nous plaçâmes en position de combat, formant un demi-cercle serré, dos contre dos, prêts à mourir plutôt qu’à tomber sans riposter.

Seta dégaina ses dagues jumelles, leur éclat froid promettant des lames sanglantes. Crok brandit sa lance infernale, ses yeux étincelants de fureur contenue. Mathieu, au centre, arma son arbalète tout en murmurant des incantations noires, prêt à faire pleuvoir la mort. Quant à moi, je serrais fermement mon épée de ville, lame forgée pour détruire, ma main tremblante d’une détermination glaciale.

La forêt semblait retenir son souffle, et l’odeur âcre de la menace flottait dans l’air, lourde comme le présage d’une nuit sans étoiles.

— Tss…

Un claquement sec, comme une langue sur une dent brisée. Instinctivement, je pivotai vers la source du son. Mon œil de vérité s’activa, me révélant dans un éclat spectral une salve de flèches fendant l’air en direction de notre position.

— Mathieu, protection projectile ! ordonnai-je aussitôt.

Dans une détonation de mana, un dôme bleuté se matérialisa autour de nous. Les flèches frappèrent la barrière comme des moustiques contre du verre, s’y écrasant avec un bruit mat avant de choir, mortes, au sol. Une pluie de mort contenue.

— Bien. On dirait que ces gosses savent se défendre… Va falloir y aller à la main, grommela une voix rocailleuse dans l’ombre.

Des silhouettes sortirent des fourrés, les feuilles s’écartant sous leurs pas comme si la forêt elle-même les vomissait. Cinq hommes armés, dont un énorme au sourire fendu comme une balafre, accompagnés d’au moins six esclaves – des demi-bêtes au regard éteint, harnachés de fer noir.

Les colliers. Ces colliers de soumission.

Gravés de runes, noués à la gorge comme un rappel constant de leur non-humanité. Ils servaient à tout : portage, combat, plaisir ou suicide commandé. Le maître voulait, le collier obéissait. S’ils résistaient… des pointes mentales perçaient leur cerveau jusqu’à l’hémorragie. Jusqu’à ce que la volonté se brise. Ou que le crâne cède.

Des montures humaines. Des armes vivantes. Du bétail dressé à tuer… et à se laisser souiller.

— Attaquez, ordonna le géant, un rictus de prédateur sur les lèvres.

Les six esclaves fondirent sur nous. Des masses de muscles et de poils, certaines femelles, certains mâles. Tous au regard vide, mais les corps agiles, furieux, rapides. Le collier les poussait en avant, marionnettes sacrifiées.

J’esquivai une lame rouillée, ripostai en tranchant net à la taille. L’estomac du demi-loup s’ouvrit, déversant une gerbe brûlante de tripes et d’urine mêlées. Il gémit comme un chien crevé avant de s’effondrer dans sa propre fange.

Crok, rugissant, embrocha un autre par l’épaule et le souleva d’un bras, le faisant s’écraser contre un arbre. Le corps se plia, cassé comme une brindille.

Seta, rapide et précise, taillada les tendons de son adversaire avant de lui planter une de ses dagues dans l’œil. Le demi-bête hurla, un son presque humain, puis s’écroula dans un spasme grotesque.

Mathieu, stoïque au centre de notre cercle, déchaîna son sort : un [Dôme d’air]. Les trois esclaves restants furent plaqués contre le sol, la pression les broyant lentement. Leurs os craquèrent comme des branches sèches.

— Retrait ! hurla le colosse à la peau pâle, voyant ses pions tomber comme des fétus de paille.

Mais trop tard. Seta enfonça ses lames dans la gorge d’un des esclaves paralysés. Un dernier spasme, puis le silence.

— Tss… Quel gaspillage, marmonna le chef en crachant au sol. Bon, on passe aux choses sérieuses. Ensemble.

— C’est ça d’se fier à des esclaves. Juste bons à essuyer les chiottes, ricana un autre.

— C’est pas toi qui les paie, enfoiré ! hurla le colosse.

Il se tourna lentement vers nous, une étincelle malsaine dans les yeux.

— Comment allez-vous me dédommager pour mes pertes ?

— En t’arrachant les tripes et en les foutant dans ta bouche, lança Seta, les yeux brillants de rage.

— Ou en t’éclatant la gueule jusqu’à ce que ton anus pleure du sang, compléta Crok, calme, mais chaque mot craché avec un mépris tranchant.

— Vous êtes… vraiment dégueulasses, souffla Mathieu, presque admiratif.

— Pourquoi devrions-nous dédommager des larves qui nous agressent ? demandai-je d’un ton plat, les doigts serrés sur mon épée.

— Vous savez à qui vous parlez, morveux ? lança le chef, sourcils froncés, voix tremblante de colère contenue.

— On s’en fout. On doit juste vous tuer, non ? Alors autant le faire maintenant, grinça un troisième homme.

— Ouais, mais on pourrait s’amuser d’abord… avec les filles. Faire d’eux nos petits jeux avant la mise à mort.

Je m’avançai d’un pas. La lumière passa sur mon visage.

— Vous avez fini vos emplettes, les étrangers ? lançai-je, glaciale.

— Ah. Donc tu sais qui on est. Et pourtant tu restes là, arrogante ? sourit-il, les dents jaunes.

Des étrangers.

Des condamnés de la Terre, envoyés ici via le portail, échappés à la mort pour devenir monstres dans un monde sans pitié. Leur cerveau modifié par le Système leur permettait d’évoluer vite, trop vite, et leur donnait des capacités absurdes pour survivre et tuer. Lents à vieillir, capables d’absorber la puissance, certains hantaient ce continent depuis des décennies.

Celui qui nous faisait face avait des yeux sans âge. Un homme au visage d’humain… mais qui avait sans doute plus de morts à son actif qu’une division entière de démons.

Le vent s’était tu. La forêt elle-même semblait attendre. L’odeur de sang sur nos armes attisait les bêtes. Et bientôt, ce ne serait plus une embuscade. Ce serait une exécution. La leur.

Crok s’approcha de moi, l’air grave. Il se pencha, la voix basse, presque rauque.

— Quand on m’a été vendu… j’avais un collier comme eux. Mon père adoptif… il a juste infusé du mana dedans pour devenir mon maître.

Son regard se perdit un instant sur les esclaves morts, puis retrouva le mien. Je comprenais. J’acquiesçai d’un signe de tête.

Sans perdre une seconde, Crok bondit vers l’un des cadavres fumants d’un esclave. Il arracha le collier noir, le fer encore tiède du sang qui y avait coulé, puis s’élança dans la forêt. Son corps massif se dissipa dans l’ombre, avalé par les feuillages sombres.

— Putain, y en a un qui s’échappe ! hurla le chef des bandits en dégainant sa hache aux reflets bleutés.

— Mathieu ! criai-je.

Un claquement de corde. Un carreau fusa dans l’air, frappant un des brigands à l’épaule avec un craquement sec. Il tituba, hurla, et tomba à genoux.

Je chargeai. Mon épée vibra dans mes mains. Derrière moi, Seta bondit, plus rapide que le vent. Elle sauta par-dessus l’un des hommes, pivotant dans l’air pour lui enfoncer ses deux dagues entre les omoplates. Il s’effondra, la gorge noyée d’écume rouge.

Une silhouette jaillit derrière l’ennemi : Crok. Il revint comme un spectre, sa lance éclatante transperçant un des esclaves restants, traversant le corps comme une broche dans une carcasse. La lame ressortit et frappa un des brigands dans le dos. L’homme hurla de stupeur, le souffle coupé.

Crok s’accroupit, claqua le collier enchanté autour du cou de l’esclave à ses pieds.

— Tue-les, ordonna-t-il d’une voix glaciale.

— Non… je… je peux pas…

L’esclave luttait. Il se tenait la gorge, les veines gonflées, les yeux révulsés. Ses doigts tentaient d’arracher le métal noir, mais le collier l’étranglait par la pensée. Sa volonté hurlait, mais son corps cédait. Il tomba à genoux, secoué de spasmes.

Autour, le combat faisait rage. Seta luttait contre deux ennemis à la fois, esquivant, tranchant, bondissant. Moi, j’affrontais le chef. Sa hache était maudite : chaque coup faisait gronder l’air autour de nous d’un rugissement électrique, les éclairs léchant les pierres à nos pieds.

Mathieu, posté en retrait, incanta [Lame acérante]. Deux éclairs d’énergie jaillirent de ses doigts, tranchant net les jambes d’un esclave qui s’approchait. Le sang éclaboussa l’herbe. Le second, déjà blessé, eut la gorge ouverte d’un carreau.

Puis, d’un cri de rage étranglé, l’esclave sous contrôle de Crok se retourna et planta sa lame dans le dos de son ancien compagnon. Un râle. Un gargouillement. Le brigand s’effondra.

Le combat bascula.

Crok rejoignit Seta, sa lance claqua contre une lame, puis éventra un torse. Le brigand au collier, comme un pantin mort-vivant, fonça vers un autre esclave qui l’attaquait encore et le décapita d’un coup sec.

Et puis… il ne resta plus qu’un seul homme debout. Le chef. Essoufflé. En sang. Ses yeux braqués sur nous avec une peur animale.

Ma lame le transperça par l’avant. La lance de Crok par l’arrière.

Il haleta une dernière fois.

Et s’écroula.

— Parle, lança Crok à l’esclave encore vivant.

— Je… je sais pas… seul le chef avait les contacts avec les clients…

— Donc vous étiez engagés ? soufflai-je, les dents serrées.

Il détourna le regard, cracha au sol, le visage tordu par le mépris. Il se retint de parler. Mais pas assez.

— Réponds à la dame ! rugit Crok. Le collier se resserra d’un cran. L’homme hurla, se tint la tête, les jambes flageolantes.

— Oui ! cria-t-il. Oui ! On devait tuer un groupe de jeunes chevaliers ! Et capturer… capturer la fille au masque !

Je sentis une vague de glace me traverser le dos.

— Tu ne sais pas qui vous a engagés ?

— Le chef… lui seul recevait les messages. Je le jure…

— Alors tu ne nous es plus utile.

Crok enfonça sa lance dans le torse de l’homme, lentement, jusqu’au cœur. Un craquement mou, un râle étouffé. Puis plus rien.

Je regardai les cadavres fumants.

— Il n’y a que l’académie qui savait pour notre mission… pour le rapatriement du corps de Lulu, murmurai-je.

— Octave ? demanda Mathieu, le regard sombre.

— Peut-être. Mais on a aucune preuve… Pour l’instant.

— On récupère les affaires ? dit Seta.

— Bien sûr. On ne va pas laisser des équipements de valeur à pourrir dans la boue, répondis-je.

— Et puis… c’est des étrangers. Père aime collectionner un truc bien précis chez eux, ajouta Seta avec un sourire à moitié sincère.

Je m’accroupis près d’un cadavre, sortis un poignard, et tranchai délicatement la nuque, à la base du crâne. La chair s’ouvrit, dévoilant une pièce métallique minuscule, noire comme la suie.

— C’est quoi ça ? demanda Mathieu, s’approchant.

— Une puce implantée dans leur système nerveux à leur arrivée ici. Elle contrôle leur évolution, leur adaptation, et les empêche de briser certaines règles – comme attaquer dans une cité.

— Tu veux dire… Ils sont modifiés ? robotisés ?

— En quelque sorte. Des animaux améliorés… Des armes humaines.

— Comment tu sais ça ? murmura Crok.

— Notre père… en a une collection. C’est lui qui nous l’a expliqué, répondit Seta sans ciller.

Nous n’avions évidemment pas précisé que nous aussi portions une puce. Que la nôtre était scellée. Pour éviter l’expulsion. Pour cacher la vérité.

Je me relevai, jetant un dernier regard aux colliers.

— Prenons-les aussi. C’est du matériel rare.

Seta acquiesça. Sans mot dire, elle rangea le collier dans son inventaire.

Mathieu nous observa, silencieux, sans comprendre pourquoi ses compagnons pouvaient faire disparaître des objets dans le néant.

Mais il ne posa pas de questions. Pas encore.

— Au prochain village, il faudra qu’on se réapprovisionne. Avec tout ça, on n’a plus rien à manger ni à boire, fit remarquer Crok, la voix râpeuse, fatiguée.

Je regardai le chemin sombre, encore humide du sang de nos ennemis.

— Et… changez-vous. On va paraître suspects avec tout ce sang sur nos capes de voyage.

Je sortis quatre tissus propres de mon inventaire, sans ajouter un mot. On s’écarta chacun dans un coin de la clairière pour se changer. Nos anciens vêtements étaient raides, tachés, empestant la chair calcinée, la sueur, et le fer.

— Allons-y, dis-je en resserrant les sangles de mon plastron.

Nos montures s’étaient enfuies durant l’embuscade. On invoqua donc nos familiers spirituels.

Nous avons repris la route, l’atmosphère toujours chargée, lourde du souvenir des morts.

Deux jours plus tard

Un grondement, comme le tonnerre fendant la terre, nous réveilla en sursaut. Le sol vibra une seconde sous nos tentes.

— Ça vient du nord-est, murmura Seta en sortant précipitamment, les dagues en main. Elle était de quart.

Le silence se referma brusquement, aussi dense qu’un linceul.

— Quel genre de créature peut faire un tel boucan ? demanda Mathieu en attrapant sa sacoche d’incantation, les traits tirés.

— T’es bien peureux pour un Rainevars, le taquina Crok, tentant de briser la tension.

Je me relevai lentement, armant déjà mon épée de ville.

— On va voir.

Les feuilles humides craquaient sous nos pas. La forĂŞt semblait nous retenir, comme si elle savait ce qui nous attendait au bout du chemin.

La lumière des deux lunes baignait la cime des arbres d’un éclat blafard. L’obscurité ondulait entre les troncs, mais je n’avais aucun mal à y voir. Ma vision nocturne révélait chaque mouvement, chaque bête tapie, chaque battement de cœur.

Cinq minutes de marche à travers la pénombre.

Puis, une clairière éventrée.

Un cratère gigantesque. Au moins six mètres de rayon. La terre y était soufflée, noire, encore fumante. Des arbres entiers déracinés, certains broyés comme des brindilles. Des pierres fendues par la violence de l’impact.

Et là, debout au centre…

Un lion d’argent.

Non… un lion des étoiles. Une créature mythique. Trois mètres au garrot, sa crinière crépitait doucement sous la lumière lunaire, pareille à un feu de givre. Son pelage luisait d’une luminescence surnaturelle, comme s’il absorbait et redirigeait les étoiles elles-mêmes. Ses crocs, longs comme des sabres, luisaient d’une blancheur coupante.

Face à lui, un homme. Seul. Vêtu d’une simple toge ocre. Pieds nus.

Sans épée. Sans bouclier. Sans armure.

Il ne montrait aucune peur.

Il… souriait.

— Que… qu’est-ce que c’est que ce type ? souffla Seta, les yeux plissés.

Sans prévenir, l’homme bondit. Son poing recula dans un large mouvement, prêt à frapper.

Le lion esquiva d’un battement de cils. Le coup ne toucha rien.

Et pourtant…

L’air vibra.

Non… ondula.

Même à plus de dix mètres, nous ressentîmes la pression. Une vague invisible balaya les herbes et fit trembler la mousse au sol. Mon cœur se contracta, un instinct primal me hurlait de fuir.

— Ce n’est pas un humain ordinaire, murmurai-je, glacée.

Quel genre de poing pouvait faire plier l’air comme un mur de chair ? Quelle force… quelle volonté ?

Le lion grogna, prêt à répondre à l’affront.

Et le ciel, soudain, sembla retenir son souffle.


Texte publié par Arnaud, 7 aoĂ»t 2025
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