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tome 1, Prologue « FANEL, Perdu sur une planète inconnue. » tome 1, Prologue

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Prologue

Planète : XV7952PR8 : Magma

Depuis la hauteur, dans un bureau luxueux, en dessous de moi, je pouvais voir un tapis de type oriental entouré par un canapé et des fauteuils sombres. La pièce était richement décorée de tableaux sur une tapisserie de couleur vert pastel.

Une bibliothèque recouvrait le mur nord, alors que le bureau en bois lustré sombre se trouvait en direction de l’est, un fauteuil de cuir derrière celui-ci.

Le plafond de la pièce avait été peint d’un gris clair tandis que des poutres apparentes, de couleur noire, le traversaient.

J’observai ma cible qui venait d’entrer dans la pièce par la porte dissimulée derrière une tenture murale colorée. C’était un homme aux cheveux noirs, de taille moyenne, peut-être un mètre soixante-quinze. Il était vêtu d’un kami aux couleurs pastel orangé, brodé d’or. Il marchait vers son bureau de bois rouge, trois gardes du corps imposants restaient sans cesse à ses côtés. Cela faisait déjà trois interminables journées que je patientais…

« Haaahaaaa », soupirai-je intérieurement. Quand aurai-je fini ce job ?

C’était mon dernier travail. Cela faisait maintenant quarante longues années que je pratiquais ce métier. J’avais bien mérité de prendre ma retraite et de profiter de la vie.

Dans un mouvement lent, j’activai la puce sur ma tempe, le dossier mémoriel apparut en réalité augmentée devant moi.

Ma cible était Edgard Morto, un prince de la pègre de cette planète, Magma. Il était coupable de kidnappings, viols et meurtres multiples.

Son organisation avait commis d’innombrables enlèvements d’humanoïdes de sexe féminin, appartenant aux races Elvien et Crémess. Edgard avait le poste de gestionnaire de « l’éducation au travail » des filles… Autant dire qu’il était le proxénète principal, dressant les péripatéticiennes pour les rendre dociles à coups de viol et de drogue…

J’avais été envoyé par la CCGH (Coalition des Colonies Galactiques Humaines) pour me charger de ce « problème » proprement.

Aujourd’hui, je fêtais mes cinquante-quatre ans, ça faisait pile-poil quarante ans que j’avais commencé dans ce business.

Étant un enfant abandonné, j’avais été recueilli dans un centre de formation de la coalition, à l’âge de quatorze ans. Subissant une modification de mon génome, j’obtins ainsi certaines capacités. Les gens comme moi, ceux qui avaient été modifiés au niveau des exons par épissage du génome, étaient appelés des « ESPers », issus de l’acronyme E.S.P (Extra Sensory Perception).

Ma cible, ici présente, faisait partie de cette catégorie, mais profitait de son potentiel pour faire le mal, et c’est dans ces moments-là que j’intervenais, moi ou un autre agent de la Section Ambivalente de Neutralisation Génominale, soit la branche SANG de la CCGH.

Edgard fut classé D. glace, C. télékinésie, E. sang.

Les ESPers sont classés de la lettre E (minimum) à S (maximum), dans cet ordre : E., D., C., B., BB., A., AA., S., SS., SSS, suivis de leurs capacités. Ainsi, on peut appréhender la force d’un individu plus rapidement.

Si je dois résumer, mon client est faible avec son pouvoir de glace, moyen-faible avec sa télékinésie, et très faible avec la manipulation du sang.

J’aperçus les trois gardes quitter la pièce, il restait seul dans son bureau ?

Bien, c’était ma chance !

Dès que le dernier fut sorti de la pièce, en fermant la porte derrière lui, je lâchai la prise que j’avais sur l’ombre du plafond à renfoncement et je tombai sur le criminel.

Surpris, il ouvrit la bouche pour crier !

Trop tard ! D’un geste rapide, mon pouce vint lui enfoncer la trachĂ©e, coupant ainsi toute utilisation de ses cordes vocales.

Il bondit en arrière, s’écartant de la menace que je représentais. Un fin filet de sang coulait de sa bouche, il me fit face.

Je lui bloquai la route pour sortir de la pièce, gardant derrière moi la porte principale du bureau et la porte camouflée derrière la tenture. Il saisit divers objets dans la pièce, à l’aide de son pouvoir télékinétique, et me les jeta dessus. J’esquivai avec aisance un cendrier et une lampe de chevet. Je m’approchai rapidement.

Il n’eut pas le temps de se concentrer à nouveau pour m’attaquer à distance, j’étais déjà à sa portée.

Il fit un sourire de vainqueur et me donna rapidement un coup à l’épaule, tandis que je lui infligeai un coup de poing brûlant dans l’estomac.

Il avait sans doute cru que j’étais un mec lambda…

Il s’écroula au sol, se tordant de douleur, gĂ©missant des bruits Ă©tranges ; son organe digestif devait ĂŞtre en train de cuire et sa bille devait bouillir en ce moment mĂŞme.

Je regardai mon épaule, gelée par un bloc de glace.

Je la fis fondre rapidement avec ma main disponible, avant de me diriger vers l’asticot se tortillant de douleur au sol.

En silence, je sortis un poignard à induction et le lui plantai dans la base de sa nuque, la chaleur lui cuisant le cerveau instantanément, dans un gémissement à peine audible, étouffé par ma main.

Des bruits de pas se précipitèrent vers le bureau. Je sautai au plafond en m’accrochant à l’ombre entre les poutres et me fondis dans celle-ci.

Je n’avais plus qu’à attendre qu’il y eût moins d’activité pour sortir d’ici. Mission accomplie !

Le soir mĂŞme, je sortis enfin de cette demeure assez grande, avec une architecture moderne au toit arrondi et aux formes souples.

Après une mission de trois jours et demi, je n’en pouvais plus…

Je me faufilai dans l’ombre des arbres du grand parc qui entourait cette maison luxueuse, sans que personne, pas même les vigies juste devant moi, ne me remarquât. Après avoir contourné la piscine de marbre rose, je sautai au-dessus du mur qui entourait la villa.

Appuyant sur le bouton à reconnaissance digitale, la cagoule intégrale s’ouvrit pour se replier en un collier sombre entouré autour de mon cou, laissant découvrir mes cheveux couleur sel et poivre. Je soupirai en regardant autour de moi.

« Où ai-je garé le track ? Haaahaaaa, j’espère que ce n’est pas Alzheimer qui me guette, sinon il va falloir que je fasse des séances de régénération des cellules à l’hôpital… »

Front plissĂ© par les rides de mon âge, je cherchai un moment dans cette rue des quartiers riches, avant de trouver le vĂ©hicule ; une cabine sombre avec des finitions de LED rouge en forme de vague sur les cĂ´tĂ©s plats de la boĂ®te. C’était le moyen de transport le plus Ă  la mode, dans la rue plusieurs dizaines de tracks, aux couleurs variĂ©es, Ă©taient stationnĂ©s comme d’innombrables cabines tĂ©lĂ©phoniques.

Je m’approchai du moyen de transport, un scanner de visage et rétinien me numérisa automatiquement et la tourelle s’ouvrit.

Je montai à l’intérieur avec un sourire.

« Ça y est, il est temps de rentrer. »

Le pilotage automatique s’enclencha après avoir appuyé sur un des boutons préprogrammés du tableau de bord holographique. L’engin décolla doucement sur un coussin d’air avant de se positionner à la verticale, me donnant une position semi-allongée dans le véhicule. Puis il se mit rapidement à avancer, les flux d’air glissant sur la paroi.

Après un court voyage, je sortis du track. Ma combinaison, totalement noire, prit l’apparence d’un jean avec des baskets noirs et rouges et, sur mon torse, un T-shirt blanc portant le slogan ZÉRO en rose, ombragé d’un gris foncé, écrit en son centre. Le T-shirt était assez serré, moulant mes pectoraux et laissant découvrir mes bras dénudés et musclés.

J’estimais être bien conservé pour mon âge, c’était parce qu’il n’y avait jamais eu de relâchement dans mes entraînements quotidiens, du moins, quand je n’étais pas en mission.

J’étais arrivé devant une grande bâtisse au centre de la ville, celle-ci, comme le reste des structures de la ville, était moderne, sans angle abrupt, au toit arrondi. Une grande baie vitrée devant moi me montrait mon reflet.

« Rendre le véhicule. », annonçai-je en montrant mon visage au scan une dernière fois, le track décolla tout seul pour retourner à la société de location.

Autour de moi, la foule semblait courir dans tous les sens. J’étais face au terminal des navettes pour rejoindre le spatiotéléporteur se trouvant en orbite autour de la planète Magma.

Entrant dans le bâtiment, je me dirigeai directement vers l’arrière de celui-ci, il ressemblait énormément à un aéroport avec ses bancs, ses affichages holographiques indiquant le trafic et les décollages de navettes.

Je pus monter rapidement dans le premier vaisseau. Grâce à ma puce d’identification de la CCGH, je n’avais pas besoin de réservation, étant prioritaire.

Assis dans un fauteuil de couleur rouge au logo de la compagnie, les sangles s’attachèrent automatiquement autour de mes épaules et de ma taille. La navette ne pouvait accueillir qu’une dizaine de passagers, ceci dans le but d’avoir un maximum d’aller-retour pour l’orbite avec un minimum d’attente pour les passagers.

J’appuyai sur ma tempe, le bureau de mon IA de soutien apparut. Je fis glisser devant moi les différentes nouvelles d’actualité, dont la mort de ma cible, puis regardai mes mails.

« Sérieusement, 25 mails ? Ça ne fait que trois jours et demi de planque ! Lâchez-moi un peu les mecs… Vous allez faire comment maintenant que je suis en retraite ? », murmurai-je pour moi-même.

Avec une petite hésitation, je décidai de reporter l’ouverture de mes courriels, ça faisait deux jours sans sommeil. Certes, les vitamines et protéines fournies par ma combinaison fournie par SANG me permettaient de ne pas dormir, mais c’est dangereux pour la santé de ne pas dormir. C’est ce que répétait sans cesse ma défunte épouse.

En pensant à ma femme, je me sentis nostalgique et déprimé.

« Merde, ne pense pas à ça ! »

J’appuyai sur un dossier de mon espace virtuel et des photos et vidéos apparurent devant moi, ce n’étaient pas des hologrammes, mais directement devant mon œil en réalité augmentée.

Deux petites filles de quatre ans avec des couettes, des jumelles rouquines aux taches de rousseur multiples sur le visage, contrastant avec leurs petits yeux bleu clair, presque transparents.

Je souris, j’étais aux anges.

« Si mignonnes, elles ressemblent à leur mère au même âge.

— Dès que je rentre, la première chose à faire est d’aller embrasser mes choupinettes », dis-je pour moi-même.

— À moins que je n’aille leur acheter un petit quelque chose ? Ha non, non, Marie va encore m’engueuler si je ramène des jouets », je restai pensif avant de conclure.

— De toute façon, c’est le bonheur des grands-parents, elle n’a rien à dire si je veux gâter mes petites filles ! », affirmai-je avec un hochement de tête.

Le décollage eut lieu, je ressentis la pression quand la navette quitta la gravité de Magma puis elle alla directement vers sa destination. Le voyage ne dura qu’une demi-heure que je mis à profit pour fermer les yeux et faire une sieste.

Une fois arrivé au spatiotéléporteur, une immense station fixée dans le vide spatial. Sa structure était simpliste, de grandes allées blanches chargées en positron afin d’avoir une avance rapide, ces allées étaient entourées de divers magasins et bureaux. Je montais sur un disque magnétique au sol.

« Guichet E72. », dis-je.

Il m’entraîna vers ma destination alors que je regardais par les grandes baies vitrées ne montrant que l’océan noir, piqué de lumière, de l’espace nous entourant. Debout sur mon véhicule, je me fondis dans la foule des gens pressés, généralement des gens bien habillés ne faisant que se transférer dans un but commercial.

Je me dirigeai vers le guichet de transfert pour la planète HJ1281KU4, Terra#5.

« Bonjour, une personne, s’il vous plaît », demandai-je au droïde, ressemblant à s’y méprendre à un humain, chargé des entrées. Il scanna une de mes rétines à l’aide de son doigt tirant un laser.

— Transfert autorisé. Veuillez avancer jusqu’au portail. Merci d’avoir choisi la société New-Gate pour votre voyage extra-stellaire !

New-Gate était la société principale des voyages dans l’espace par téléportation. Il y avait bien sûr quelques concurrents low cost, mais aucun n’avait jamais pu offrir une telle sécurité de transport dans cette technologie à risque. Si une déficience se produisait lors du trajet, la dissolution de l’être était totale, dispersant la moindre molécule dans l’infini de l’univers. Heureusement, ce genre d’accident s’était produit qu’au début de l’exploitation de cette technologie, cela faisait plusieurs centaines d’années qu’aucun accident ne s’était produit.

J’avançai au centre du portail qui n’était pas plus grand qu’un portique de sécurité et regardai le scanner face à moi.

La lumière rouge me balaya.

Des étincelles et des arcs électriques apparurent d’un coup, alors que mes molécules commençaient à se séparer. Je vis le droïde de sécurité appuyer comme un fou sur l’arrêt d’urgence, puis…

Plus rien !

Fiche personnage

• Fanel Frozz, 54 ans, heureux papi gaga de ses deux petites filles.

• ESPer de rang S. A., possédant les pouvoirs de l’ombre et des flammes.

• A passé sa vie à combattre le crime au nom de différents gouvernements ou organisations de la Coalition des Colonies Galactiques Humaines.

• Spécialisé dans l’élimination des cibles difficiles, au corps à corps ou à faible distance.

• Possède :

◦ [S] Ombre : se cacher dans l’ombre, fĂ©e d’ombre (espionnage), manipulation des ombres (illusion)

◦ [A] Flamme : Ă©tincelle (petite flamme), feu follet (boule de feu ciblĂ©e), explosion de flamme (AOE), main brĂ»lante (combat rapprochĂ©).

• Connaissances : survie (feu, cabane, pêche, chasse, herboristerie…), collecte d’informations (torture, espionnage…), assimilation d’environnement (reconnaissance de la personnalité, mentalisme…).


Texte publié par Arnaud, 7 aoĂ»t 2025
© tous droits réservés.
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tome 1, Prologue « FANEL, Perdu sur une planète inconnue. » tome 1, Prologue

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