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tome 1, Chapitre 4 « Un alliĂ©. » tome 1, Chapitre 4

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Chapitre 4 : Un allié.

Un hennissement de cheval me surprit, je bondis dans le fourré.

Je repris mon apparence d’ombre pour observer ce qui allait arriver sur la route de terre tassée, entourée par la végétation colorée de la forêt où je me trouvais.

Un groupe de cinq personnes arriva. Leurs têtes criaient leur statut de malfrats : armés d’épées et d’arcs, ils traînaient derrière eux un chariot tiré par un cheval. La remorque semblait emplie de divers objets et tissus, tous plus ou moins luxueux, sans doute le fruit de leurs larcins.

Je décidai de ne rien faire et les laissai s’éloigner. Après tout, ce n’était pas mes affaires directement ; s’il s’agissait de mes propres intérêts, cela aurait été différent.

« Laissez-moi sortir ! Qu’allez-vous me faire ? » cria une voix aiguë.

— « Ferme-la ! Tu nous casses les oreilles ! »

— « Putain, on aurait dû le buter », ronchonna un des hommes.

— « Sa valeur marchande aurait chuté. En plus, il parle, celui-là ! C’est rare. »

— « Ouais, franchement, j’aurais préféré qu’il soit comme les autres, et qu’il ferme sa gueule », dit l’un des bandits, marqué d’une grande cicatrice sur le visage.

— « Sérieux ? Même pas un peu de respect ? » continua la voix aiguë.

— « Chef, on peut pas le buter ? On a besoin de quoi ? Sa fourrure, ses glandes surrénales et sa rate, non ? Tout le reste, on peut s’en débarrasser », demanda l’un des hommes en serrant les dents.

— « Sois patient. On doit les lui enlever alors qu’il est encore en vie, pour éviter que les éléments ne s’abîment. Quand on arrivera au campement, on le mettra avec les autres avant de les expédier au laboratoire. »

— « Au pire, je peux juste lui trancher la langue ? » insista l’homme.

— « Oui, s’il continue à déblatérer ces conneries, on la lui coupe », céda le chef d’équipe.

— « Argh… je me tais, je me tais, promis », intervint craintivement la jeune voix.

— « Bien, si tu as compris », dit le chef en se tournant vers la carriole.

Les brigands se mirent Ă  se moquer du possesseur de cette petite voix.

Serait-ce une fillette ? Mes petites filles avaient une voix comme ça aussi…

J’hésitai. Ce n’était pas mes affaires… En même temps, ils parlaient de découper et revendre les organes d’une fillette encore vivante… Comment pouvais-je rester là, à ne rien faire alors que je pouvais la sauver ?

Le dilemme se posa à moi : agir et sauver la gamine, ou faire comme si je n’avais rien vu pour éviter les ennuis ?

Je n’étais pas un lâche, et ne rien faire aurait pesé sur ma conscience. Je pris ma décision : je suivis ce convoi un moment, restant caché dans l’ombre du fourré.

Cela ne faisait que deux jours que j’avais fini la subjugation. Je n’avais même pas encore atteint la ville que je rencontrais déjà un cas de conscience…

Je soupirai silencieusement, tout en observant les cinq hommes prendre une pause. Ils attachèrent leur cheval à un arbre en bord de chemin, ne prenant pas la peine de détacher la remorque ; ils n’allaient sans doute pas rester longtemps.

Ils s’éloignèrent tous les cinq pour aller faire leurs besoins naturels, chacun laissant entre eux une certaine distance de sécurité visuelle – timide ?

Je profitai de cet interlude pour lancer une [explosion de flamme].

L’explosion surprit deux brigands qui moururent sur le coup. L’un des trois restants fut sévèrement blessé. Il ne me restait plus que deux ennemis.

Toujours à l’abri de l’ombre dans le bois, je sortis mon pistolet et tirai une étincelle sur l’un d’eux. Il s’écroula, un trou fumant au centre du front.

Le dernier chargea vers le lieu du tir. Je sortis mes couteaux volants et l’abattis de deux poignards : le premier en travers de la gorge, l’autre profondément enfoncé dans la poitrine.

Moins de vingt secondes s’étaient écoulées entre la première attaque et la fin de l’affrontement.

Je me retournai, m’approchai du chariot en rétractant ma combinaison noire, reprenant mon apparence de chasseur. Je fouillai le tas d’objets et découvris une… cage.

À l’intérieur se trouvait un petit être d’environ cinquante centimètres de haut. Il était recouvert d’un pelage marron tacheté de roux. Ses grands yeux totalement noirs laissaient voir une pupille jaune/orangée en forme d’yeux de serpent. Son museau, à peine plus grand qu’un visage humain, affichait un nez renfrogné aux narines visibles pour la respiration, tandis que sa bouche était large, disproportionnée au reste du visage.

Il n’avait que trois gros orteils à chaque pied, et ses mains étaient armées de trois doigts ornés d’ongles tranchants scintillant de danger. Sa tête était couronnée de deux oreilles larges et tombantes, semblables à celles d’un beagle.

Cette étrange créature ressemblait à une grosse peluche. Mes petites filles auraient été folles de lui, c’était sûr.

Il ouvrit son museau, et la petite voix aiguë se fit entendre.

« Encore un humain… Tu vas me vendre aussi, je suppose ? » dit la bestiole.

Je continuai à l’observer. Moi qui pensais sauver une fillette en danger de mort, j’avais sauvé un petit monstre, certes mignon, mais un monstre parlant, de surcroît.

« Tu ne vas pas me répondre ? » me demanda-t-il après un moment.

— « Ho, si, pardon. Je suis Fanel, et je n’ai aucune raison de te revendre », répondis-je avec un sourire, cachant mon étonnement face à cette chose.

— « Ho ? Un humain qui n’est pas cupide, c’est rare », répondit la bestiole.

— « Je me nomme Cinnus, je suis un Umas », se présenta-t-il.

— « Un Umas ? » lui demandai-je, en brisant la porte de la cage pour le laisser sortir.

— « Oui, les Umas, c’est ma race. Je viens d’une tribu du nom de Merlun. »

— « OK, je suis un humain, et je viens… d’une planète lointaine. »

— « Une planète lointaine ? » demanda Cinnus, surpris.

— « Laisse tomber… »

Je regardai le petit être debout sur le chariot, puis les dépouilles des cinq hommes, et soupirai.

Tout ça pour sauver un Umas ?

Je m’assis sur le côté et sortis ma pipe.

— « Plus de tabac… mince, j’ai tout utilisé pour la planque aux gnolls », murmurai-je.

— « Tu veux du tabac ? J’en ai perçu l’odeur dans le chariot », me dit le Umas en plongeant dans le tas d’objets.

Revenant quelques secondes plus tard avec une tabatière en bois brun, il me la tendit.

— « Merci », répondis-je en l’ouvrant pour récupérer son contenu.

J’allumai ma pipe en silence. Le Umas ne fit pas de bruit, m’observant.

— « Bon, mon petit ! Tu devrais retourner dans ta tribu. Je vais m’occuper des cadavres et du chariot », lui dis-je au bout de quelques minutes pesantes.

— « Je ne sais pas où je suis. Ni même dans quelle direction aller pour retrouver ma tribu. Et je ne suis pas petit, je suis même plutôt grand pour un Umas ! » me répondit la voix enfantine du petit bonhomme.

— « Ha ? »

Je le regardai, et il me regarda…

— « Qu’est-ce que c’est ? Tu as cru que j’étais une œuvre de charité ? Tu as cru pouvoir t’incruster sans avoir à payer les frais de séjour ? » lui demandai-je.

— « Hein quoi ? » me demanda le Umas, confus.

— « Haaahaaaa… Je suppose que tu veux mon aide », soupirai-je.

— « Ça serait bien, vous savez ce qu’on dit : quand on sauve une personne, il faut être prêt à l’assumer jusqu’au bout », m’annonça Cinnus avec un hochement de tête pour appuyer ses propos philosophiques.

— « Alors si je te découpe en rondelles pour te bouffer en Umas à la broche, ça convient ? Je me serais occupé de toi jusqu’au bout, non ? » lui répondis-je, irrité.

— « Non… ce n’est pas ce que je voulais dire… » se défendit le petit être en se cachant derrière une des caisses du chariot.

Je soupirai et le regardai… Il me fit de grands yeux larmoyants, des yeux de chat battu et affamé…

— « Trop mignon », me dis-je, tout en appuyant sur ma tempe, une capture d’écran fut prise.

— « Je la montrerai à mes petites filles en rentrant », pensai-je pour moi-même, avant de m’adresser au petit être.

— « Très bien, tu as gagné… Que veux-tu que je fasse ? »

— « J’aimerais rentrer chez moi, mes femelles et mes petits doivent être inquiets », me dit-il, gêné.

Quel sentiment familier : le désir de rentrer chez soi… J’avais la même problématique. Peut-être pourrais-je aider un peu ce petit bonhomme… du moins tant que cela ne m’éloignait pas de mon objectif initial, trouver ces foutus membres de la CCGH sur cette planète primitive.

— « OK, on va voir ce qu’on peut faire. Je souhaite aussi retourner chez moi », lui répondis-je d’un ton compatissant.

— « Cool, par quoi veux-tu commencer ? » me demanda-t-il aussitôt.

— « Te connaître peut-être. Que sais-tu faire ? » demandai-je en faisant un rond de fumée bleutée.

— « Je suis un Umas, notre tribu est spécialisée dans la cueillette et la chasse. Nous n’avons pas d’attrait pour les richesses comme les espèces humaine, Raitre, Rainevare ou encore Estrayante. Tout ce que nous faisons, c’est vivre au jour le jour, prenant à la nature uniquement ce dont on a besoin, et migrant au rythme des saisons. »

— « Je comprends ce que tu veux dire par l’attrait des richesses. Je ne connais pas toutes ces races. Cela dit, un petit gars comme toi, comment peux-tu chasser ? »

— « Mes griffes peuvent s’imprégner d’un poison de sommeil, et j’utilise la magie de terre », continua-t-il.

— « OK, très bien. »

— « Et toi ? Heu… fa… fa-quelque chose ? »

— « Fanel ! Je suis de type assassin, utilisant les ombres et la chaleur dans mes combats. »

— « C’est un partenariat alors ? » me demanda le Umas.

— « Oui, en quelque sorte. Allez, aide-moi avec les cadavres », lui répondis-je en me levant après avoir tapé et rangé ma pipe.

— « Avec les cadavres ? Ils sont lourds, non ? » se plaignit Cinnus.

Je soupirai d’avance à cette collaboration commençant déjà par une plainte.

— « Il est toujours en vie ! » fit remarquer Cinnus en pointant de sa griffe le brigand sérieusement blessé par l’[explosion de flamme].

— « Demande-lui où est ton village », lui suggérai-je.

Il planta une de ses griffes dans une des plaies de l’homme souffrant de multiples blessures, fit tourner sa griffe. Le brigand reprit conscience en hurlant de douleur.

— « Je croyais que tu avais du poison de sommeil sur tes griffes ? » demandai-je, étonné.

— « Seulement si je le désire, je sécrète ce poison à volonté », expliqua-t-il avant de se retourner vers l’homme maintenant complètement réveillé.

— « Où est mon village, crevure ? » demanda le Umas, ses yeux noirs emplis de cruauté.

— « Je… je ne sais pas… » balbutia l’homme en mauvaise posture.

— « Parle ou crève ! » annonça Cinnus en continuant à titiller la plaie béante à l’aide de sa griffe acérée.

— « Aaaaaaarrrgh… je ne sais vraiment pas, on a volé ta cage à un groupe de chasseurs, peu après la cité de Crotance », affirma le brigand.

— « Je ne sais rien d’autre, je le jure, épargne-moi », supplia l’homme avec la cicatrice sur le visage.

— « Où se situe cette cité, Crotance ? » demandai-je.

— « C’est une des pointes du grand bois du triangle. C’est au sud-ouest, en traversant la forêt », répondit-il sans attendre.

— « J’ai vu des parchemins dans le chariot, il y a peut-être une carte des alentours ? » me suggéra Cinnus.

Je me dirigeai vers le chariot et fouillai dans le bazar. Je trouvai une sacoche en cuir avec plusieurs parchemins. Je les dépliai, ce furent des cartes et des notes de voyage.

— « Je l’ai. »

— « Alors on a plus besoin de lui ? » s’enquit Cinnus, un rictus cruel sur le museau auparavant si mignon.

— « Fais comme tu veux », répondis-je en haussant les épaules et regardant la carte.

Je me repérais facilement grâce au mapping précédent que j’avais fait. Nous étions un peu à l’ouest de Bruvére. Au sud se trouvait la cité de Trivié, au nord-ouest la cité de Barrière, au sud-ouest-ouest la cité de Crotance, et la capitale Roseville se trouvait au sud-sud-ouest. Ces cinq cités entouraient le grand bois du triangle, les pointes semblaient être Barrière, Crotance et Trivié.

— « Process, scanne la carte pour en faire un mapping, en considérant les trajets parcourus et le temps nécessaire pour chacun. Détermine l’échelle de celle-ci. »

— « Scanning en cours… effectué. »

— « Calculs des distances… effectués. »

— « Mapping mis à jour, la carte est dorénavant disponible, néanmoins celle-ci reste basée sur un élément externe dont la provenance ne peut être certifiée », m’annonça mon IA.

Je regardai le Umas qui avait fini de s’occuper de son hôte.

Une fois ce dernier cadavre mis en pile avec les autres, je les allumai avec plusieurs [étincelle].

— « Sans incantation ? C’est la première fois que je vois ça », me dit le Umas, les yeux grands ouverts.

— « Toutes les magies s’utilisent avec une incantation dans ce monde ? » demandai-je, en supposant que ces « incantations » étaient les chants qu’utilisaient Ruel et Réna pour lancer leurs sorts.

— « Oui, bien sûr, regarde. »

Cinnus récita un court chant dont je ne pus saisir le sens, et un trou se dessina sous les cadavres en flamme, les faisant tomber dans son antre à environ deux mètres de profondeur.

— « Ho ? Pratique comme sort », dis-je en tirant sur les rênes du cheval pour le préparer à partir.

— « Tu parles encore de ce monde ? Tu as dit vouloir retourner chez toi et venir d’un autre monde. D’où viens-tu exactement ? » me demanda le Umas curieux, tout en montant sur le dos du canasson.

— « Il y a eu un incident et j’ai été emporté ici. Je viens en effet d’un monde lointain. »

— « Moi-même je ne suis pas de ce monde… Il en existe beaucoup ? »

— « Bien sûr, plus d’un million d’autres mondes existent dans cet univers. Et je ne parle même pas des deux autres univers connus. »

Le Umas resta pensif Ă  mon propos.

— « Que veux-tu dire par envoyé ici ? »

— « Pour faire simple, je devais rentrer chez moi, mais me suis retrouvé sur cette planète. J’ai été perdu dans l’univers… pour résumer. »

— « Pourtant tu n’as pas l’air d’être trop gêné », fit-il remarquer.

— « Ce n’est pas le premier monde que je visite, c’était même mon travail », dis-je avec un sourire nostalgique.

— « C’était ton travail ? »

— « Oui, je travaillais pour la CCGH. J’effectuais ma dernière mission et devais prendre ma retraite avant de me retrouver coincé ici », dis-je avec amertume.

— « CCGH ? Une mission ? C’est comme ce que font les humains nommés chasseurs ? » me demanda le Umas, intéressé.

— « Je suppose… Tu ne connais pas la CCGH même en venant d’un autre monde ? »

— « Non… ça ne me dit absolument rien. »

Nous avancions en discutant ainsi durant toute la journée, moi marchant et tirant sur les rênes du cheval, Cinnus allongé sur le dos du canasson de manière nonchalante, échangeant sur nos vies respectives et nos espoirs de rentrer chez nous.

FICHE D’INFORMATION

LE UMAS

Les Umas sont un peuple de petite taille, mesurant en moyenne 40 centimètres de haut. Ils ont un pelage à poil long bicolore pour les mâles et tricolore pour les femelles. Ils ont de gros yeux noirs à la pupille en fente de couleurs jaunes et de grandes oreilles velues mi-tombantes. Ils sont naturellement armés de griffes pouvant s’imprégner d’un somnifère puissant. Ce sont des humanoïdes doués d’intelligence vivant en tribus forestières.

Ils vivent de la cueillette et de la chasse, ne se mêlant que très rarement aux autres espèces.

Les Umas sont chassés par les humains pour leurs rates, leurs foies et d’autres organes utilisés pour concocter des potions diverses.

Ils sont arrivés par le biais d’un donjon, celui-ci ayant débordé, les Umas se sont répandus, n’étant pas un peuple hostile, ils n’ont pas été chassés tout de suite et se sont progressivement installés dans l’écosystème.

Phonétique : On prononce Umas [ymas] sans faire de liaison, comme avec un H muet.

FICHE PERSONNAGE

Cinnus Rus, 15 ans, mâle de la race des Umas.

C’est un chasseur (dans le sens, chasse au gibier) de la tribu de Merlun

Son pelage est marron foncé tacheté de roux.

Cinnus a été capturé pour être vendu aux enchères pour ces organes dans un but pharmaceutique. Sauvé par notre protagoniste il le suit pour retrouver sa tribu.

Cinnus a un caractère assez souple, fainéant et narcissique.

Possède :

Magies de terre : Creusement, Boue mouvante, scellement de roche.

Compétences : Griffe de sommeil, utilisation de dague et de fronde, nyctalopie.


Texte publié par Arnaud, 8 aoĂ»t 2025
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tome 1, Chapitre 4 « Un alliĂ©. » tome 1, Chapitre 4

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