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tome 1, Chapitre 8 « Donjon des Vouivres » tome 1, Chapitre 8

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Chapitre 8 : Donjon des Vouivres

Royaume de Maniars, au nord-est du Grand bois du Triangle.

Sous une lune blafarde, une jeune Estrayante avançait lentement, suivie par un humain d’une quarantaine d’années au monocle terne sur l’œil droit. Tous deux étaient vêtus de cuir usé, comme les chasseurs des terres sauvages, leurs pas résonnant faiblement contre la pierre rugueuse. Ils approchaient sans hâte de l’entrée d’une ancienne mine creusée dans une colline dénudée, une cicatrice sombre sur le paysage.

« Maîtresse, ne devrions-nous pas les avertir ? » murmura l’homme, la voix rauque, presque étouffée par la peur.

« Tu as bien envoyé le Quasit ? » répondit-elle d’un ton froid, ses yeux roses brûlant dans l’ombre.

Ses cheveux rouges, aux pointes blondes comme des braises mourantes, encadraient un visage beau mais marqué par une tache de naissance sombre et inquiétante qui lui déformait la moitié du visage, donnant à ses yeux une lueur presque surnaturelle.

« Oui, Maîtresse. » L’homme hocha la tête, le souffle court, puis la suivit dans le ventre obscur de la mine.

Ils débouchèrent bientôt sur un vaste gouffre à ciel ouvert. Le ciel nocturne semblait avalé par une nuit sans fin, la lune seule jetait une lumière froide et blafarde, révélant les blocs de pierre taillée éparpillés comme les restes d’une civilisation oubliée.

Ils marchaient avec une assurance terrifiante. Autour d’eux, des créatures hybrides, mi-reptiles, mi-humaines, aux écailles luisantes et aux regards vides, baissaient la tête en signe de soumission, évitant tout contact, comme si leur simple présence rappelait un mal ancien et redouté.

Au fond, la salle où la reine pondait dans une mare noire d’œufs gélatineux. Elle les ignora totalement, figée dans une attente glaciale et morbide.

Puis, un pan du mur s’ouvrit avec un craquement sinistre, révélant un démon aux deux têtes serpentes, chacune ornée de trois cornes tordues et noires. Son corps d’homme couvert d’écailles sombres semblait absorber la lumière. Il inclina la tête, une marque de respect menaçante.

« Je suis Irvina, l’héroïne de Tokvielle, » annonça-t-elle, sa voix résonnant comme un glas. Son corps se métamorphosa lentement, dévoilant deux ailes décharnées de chiroptère déployées derrière son dos, tandis que deux longues cornes noires jaillirent de son front déformé. Ses yeux roses brillaient d’une lumière infernale dans la pénombre.

À ses côtés, son serviteur au monocle changea à son tour, sa peau se couvrant d’écailles, ses membres s’allongeant pour devenir un humanoïde aux ailes semblables, la tête d’un bouc hérissée de cinq cornes torturées.

« Heureuzzzz de vous rezzzevoir dans mon humble donzzon, » siffla le démon à deux têtes d’une voix sifflante et déformée, semblant venir des entrailles mêmes de l’enfer.

« Nous avons besoin de tes talents particuliers pour un projet dans la capitale du royaume humain. Peux-tu nous suivre ? » demanda l’Estrayante, le regard d’acier.

« Bien zzzzûr, Héroïne. Zzze ferais n’importe quoi pour notre dieu, » répondit le démon, ses langues fourchues glissant sur ses lèvres fines.

« Alors, volons-y. »

Ils s’élancèrent dans la nuit, leurs silhouettes cauchemardesques disparaissant dans les ténèbres, survolant la mine comme des ombres de mort.

~~~

Deux jours plus tard.

« C’est là ! » affirma Cinnus d’une voix grave.

Je soupirai, las.

« Tu es sûr cette fois ? » lançai-je, sceptique.

« Oui, oui, » insista-t-il.

Je me tournai vers Matis.

« Toi, qu’en penses-tu ? »

Elle fronça légèrement les sourcils.

« Oui… enfin, c’est un peu étrange, non ? Ce n’est qu’une colline, non ? »

« Je sens le noyau d’un donjon, je vous dis ! » s’offusqua le Umas, ferme et convaincu.

« Très bien, très bien… allons voir ça, » cédai-je à contrecœur.

Nous approchâmes prudemment de cette colline aux pentes abruptes, totalement dénudée d’arbres ou de végétation. Même l’herbe semblait morte, fanée, comme brûlée par une malédiction invisible. Derrière un fourré desséché, une entrée de mine à peine camouflée s’ouvrait dans la roche.

Nous étions en pleine journée, pourtant le silence et le vide alentour étaient oppressants. Habituellement, autour d’un donjon, quelques patrouilles rôdent, gardant l’accès.

« Étrange, rien… » chuchotai-je, méfiant.

« Je lance une détection via les arbres, » répondit Matis tout aussi doucement.

Elle entonna un chant silencieux, une mélopée grave et hypnotique. Une lumière verte s’élança de sa main, pénétrant les troncs et les feuilles.

« En haut des arbres ! » murmura-t-elle soudain.

« Quoi ? » demanda Cinnus, inquiet.

« Je ne sais pas trop… comme de gros serpents… »

« Cinnus, tu peux monter voir discrètement ? » ordonnai-je, sur mes gardes.

« Ouais, ouais… » soupira-t-il avec une paresse feinte avant d’entamer l’ascension de l’arbre à côté de nous.

Il atteignit la cime d’un palmier, sortit la tête doucement, presque avec peur.

Son regard se fixa sur un long corps écailleux étendu sur une large feuille, une silhouette humaine au torse musclé, coiffée de cheveux longs et d’une barbe fine. Derrière son dos, une paire d’ailes membraneuses de chauve-souris frissonnaient lentement sous la caresse du vent.

Il redescendit en silence, le monstre n’ayant pas semblé remarquer sa présence, continuant à profiter du soleil comme s’il régnait en maître.

« Il y a un monstre à moitié homme, moitié serpent, avec des ailes, » souffla-t-il.

« Une vouivre ? » s’étonna Matis.

« Une quoi ? »

« Peu importe… C’est un monstre volant, alors ? »

« Il semble, » confirma Cinnus.

« Que fait-on ? On tente d’explorer le donjon ? » proposa le Umas.

« Si on reste dehors, on sera désavantagés contre les volants. Mais dans les tunnels, on a une chance, » répondis-je en pesant mes mots.

« Les vouivres possèdent un venin puissant et vivent en communauté autour d’une reine, » ajouta Matis d’un ton sérieux. « Si on les affronte dans les tunnels, on évite le ciel, c’est un avantage certain. »

« Ça vaut le coup d’essayer. Mais si elles sont trop nombreuses, on risque d’être submergés, » soulignai-je.

« On tâtera le terrain d’abord, » conclut le petit bonhomme.

« Et puis, si on reste dehors, les troupes du royaume finiront par nous rattraper. Il faut qu’on se cache un moment, les faire perdre notre trace. Et dans un donjon, ils n’oseront pas venir nous chercher, » ajoutai-je.

« Allons-y. »

Nous progressâmes en silence, pénétrant dans le donjon sans alerter le monstre endormi.

Le couloir, étroit et sinueux, était plongé dans une obscurité profonde. Je pressai ma tempe, activant la vision nocturne.

Avançant avec prudence, nous débouchâmes sur une vaste carrière ouverte. Ce n’était pas une colline, mais une ancienne carrière abandonnée, aux blocs de pierre taillée dispersés et à des chariots renversés, vestiges d’un passé oublié. Aucune voûte ne couvrait cet endroit.

Une trentaine de vouivres se prélassaient au soleil, posées sur des blocs plus grands que des hommes, semblant s’être appropriées ces pierres comme des transats morbides.

« Mide… » soufflai-je, bouche sèche.

« Que fait-on, Fanel ? » s’inquiéta Cinnus.

« Matis, tu as des sorts de vent, non ? »

« Oui, je peux lancer des rafales tranchantes, et une tempête de feuilles pour aveugler et déstabiliser les volants, » expliqua-t-elle, prête au combat.

« Cinnus, avec tes pouvoirs sur la terre, tu peux faire quelque chose ? »

« Je peux creuser ou transformer le sol en boue mouvante. »

« Vu qu’on est dans l’ombre du couloir, avec le contraste de la lumière du jour dehors, je peux créer une illusion d’ombre pour qu’on soit invisibles pendant que vous attaquez, » proposai-je.

« Tu veux vraiment le faire ? » demanda Matis, anxieuse.

« Oui. On n’a pas le choix, avec nos poursuivants sur nos talons, » répondis-je.

« On commence par immobiliser les vouivres au sol, » ordonnai-je. « Matis, lance la tempête de feuilles ; Cinnus, ensevelis-les dans la boue. »

Je déployai alors le sort [Manipulation des ombres].

Matis fit s’élever une [tempête de feuilles], un vent violent se leva, soulevant poussière et feuilles mortes en un tourbillon aveuglant. La visibilité pour les vouivres devint quasi nulle.

Cinnus jeta son sort [Boue mouvante], rendant la pierre molle et mouvante sous les pattes des monstres. Pris au piège, les vouivres s’enfonçaient lentement.

Celles qui tentèrent de s’envoler furent ramenées au sol par la tempête impitoyable. Au bout d’une minute, Cinnus lança le sort [Scellement de roche], emprisonnant les créatures dans un cercueil de terre et de pierre brûlante.

La tempête faiblissait, certaines vouivres non piégées tentaient de s’échapper en battant l’air de leurs ailes membranées. Je levai mon condensateur et décochai des [Étincelles] précises, foudroyant sur place plusieurs cibles.

Les vouivres encore emprisonnées se débattirent violemment, Matis déclencha plusieurs [Rafales] qui tranchèrent leur chair avec la précision glaciale d’une lame.

Sur les trente ennemis, seuls cinq restaient piégés, leurs queues entravées dans la terre, incapables de s’échapper, poussant des sifflements stridents et furieux.

Juste quand j’espérais pouvoir reprendre mon souffle, un rugissement perça l’air. Des dizaines de vouivres armées de lances surgirent des tunnels sombres, s’envolant au-dessus de la carrière comme une nuée de cauchemars ailés.

Une cinquantaine de monstres battant des ailes emplissaient désormais le ciel noir au-dessus de nous.

« Pour le coup là… » murmura Cinnus, fronçant son museau fatigué.

« Oui, ils sont sur leurs gardes. Et il y en a encore plus qu’avant, » répondis-je, observant nerveusement les alentours.

« Mince… que faire ? » soufflai-je, à voix basse.

Nous étions toujours sous l’emprise du sort d’ombre, mais combien de temps cela tiendrait-il face à tant de paires d’yeux cherchant activement notre présence ?

Soudain, je les vis tous se tourner vers le côté d’où nous étions venus, s’élevant en un battement d’ailes sombre au-dessus de la colline.

« Quoi ? Pourquoi ? » s’étonna l’Estrayante.

« Je suppose que nos poursuivants servent de leurres… Il va falloir leur dire merci, » répondis-je avec un petit sourire amer, en voyant la carrière maintenant vide à l’exception des cadavres et des cinq vouivres emprisonnées dans la pierre et la terre.

« Matis, aide-moi. »

Je tirai une [étincelle] sur l’une des proies immobiles. Elle accompagna mes attaques avec ses rafales tranchantes. En quelques secondes, le silence macabre s’installa, et la vie disparut de la carrière.

« Que fait-on maintenant ? Nettoyons-nous le donjon ? » demanda Cinnus en émergeant du tunnel sombre.

« Je ne sais pas trop… sans la pression des poursuivants, on pourrait simplement retourner vers la frontière, non ? » proposai-je, hésitant.

« Fanel, si on laisse ce donjon intact, seule Aspharâtre sait combien de vies seront sacrifiées avec le temps, » asséna Matis d’un ton grave.

« Je ne pourrais me le pardonner, » ajouta-t-elle, la voix tremblante.

« Oui… Ma déesse Minunne prône la vie avant tout. Même si je ne suis pas un fervent croyant, ce principe m’est cher. Ôter une vie pour en sauver des centaines me paraît un mal nécessaire, » dis-je, la gorge nouée.

« Je suppose que je n’ai pas le choix, alors, » concédai-je en haussant les épaules.

Après tout, je n’étais pas le chef. La majorité décidait. Même si je préférais de loin continuer notre route sans risquer nos vies dans ce nid d’ombres et de venin.

« La plupart des guerriers vouivres sont partis rejoindre les troupes du royaume. Nous ne devrions pas trop rencontrer de résistance, » précisa Matis.

« Descendons, alors. »

Nous pénétrâmes dans un tunnel de mine où une lueur bleuâtre filtrante dessinait des contours incertains au bout du corridor.

Après quelques minutes de marche, nous débouchâmes sur une immense salle où des centaines d’œufs scintillaient faiblement. Des vouivres femelles veillaient sur eux, tournant lentement autour d’une source de chaleur – un cristal rougeoyant d’une lumière presque infernale.

Cinnus tendit la main et psalmodia un chant sombre. Surprise, les vouivres se figèrent, tandis que le sol sous elles ondulait et se mettait à engloutir doucement les œufs.

Elles tentèrent de fuir, mais le plafond bas les emprisonnaient.

Je lançai un [feu follet] qui explosa au contact d’une vouivre, projetant flammes et éclats de chair déchiquetée dans un halo macabre.

Matis suivit, ses rafales tranchant têtes et membres avec une précision implacable.

Silence.

Les cadavres tombaient, emportés par le sol vorace. Lorsque plus rien ne bougea, Cinnus durcit la roche sous nos pieds. Nous avancions vers la salle suivante.

Un sifflement strident nous stoppa net.

Devant nous, une vouivre massive, au visage lézardé d’une beauté terrifiante, ornée d’une couronne blanche taillée dans un bois ancien, bloquait notre passage. Sans doute alertée par les hurlements des couveuses sacrifiées.

Furieuse, elle chargea, ses bras puissants fendant l’air.

Cinnus dégaina son épée et planta son fer dans un membre prêt à me saisir. Une décharge électrique secoua la bête.

Profitant de l’électrocution, je m’approchai dans l’ombre et enfonçai un poignard brûlant dans la nuque, entre la tête et la colonne.

Elle s’effondra dans un bruit sourd.

« Bien joué, Cinnus, » dis-je en enjambant le cadavre.

« Saloperie de serpent, je les hais, » grinça-t-il, les dents serrées.

« Ah, c’est ça ta vraie motivation ? Tu ne songes pas vraiment aux autres vies, mais juste à assouvir ta haine, » lançai-je, suspicieux.

« Heu… non, ce n’est pas ça… » balbutia-t-il.

« Peu importe la raison, tant que ce nid est détruit, » intervint Matis.

« Oui, c’est vrai, j’ai juste trouvé sa fougue surprenante, lui qui est d’habitude si léthargique, » fis-je remarquer avec un sourire.

« Dans mon monde, les serpents géants sont les prédateurs naturels de mon espèce. C’est sans doute un instinct d’autodéfense, » expliqua-t-il simplement.

Nous continuâmes, avançant plus profondément dans le dédale souterrain. Un cri strident retentit.

« Attendez, je vais faire l’éclaireur, » annonçai-je, disparaissant dans l’ombre.

Je progressai jusqu’à l’entrée d’une immense salle. Là, une vouivre gigantesque s’étalait, son corps serpentaire dépassant aisément un mètre de diamètre. Sa tête, d’une beauté redoutable, semblait couronnée d’un bois blanc lumineux.

Elle tenait un œuf dans ses mains, siffla bruyamment, appelant probablement d’autres gardiennes – peut-être les couveuses que nous avions tuées plus tôt.

Je remontai voir les autres.

« C’est sûrement le boss, » dis-je.

« Elle ressemble à quoi ? » demanda Matis.

« Enorme, terrifiante, mais j’ai un plan. »

Après avoir expliqué la stratégie, nous avancions vers la salle où la reine tournait, trop massive pour sortir.

Cinnus entonna un chant, et soudain le sol s’ouvrit sous la reine. Elle tomba dans une fosse de trois mètres, lâchant ses œufs qui se brisèrent.

« On y va ! » criai-je en dégainant mon condensateur.

Les explosions se succédèrent, mais la reine restait debout. Elle cria, puis cracha un nuage zinzolin toxique.

« Poison ! » hurla Matis, lançant des rafales pour disperser le nuage.

« Merci, j’ai failli être touché, » dis-je en concentrant mes tirs.

« Cinnus, au plan ! »

Le Umas s’envola sur un coussin d’air, tandis que Matis me rejoignait en balayant l’air de ses rafales.

Deux minutes plus tard, la reine était blessée partout, mais aucune blessure mortelle. Elle protégeait fébrilement ses points vitaux et ses ailes, maintenant lacérées, l’empêchant de fuir.

« Plus de mana, » souffla Matis en s’effondrant.

« Cinnus, c’est le moment ! » criai-je en arrêtant de tirer.

La reine releva la tête, préparant un dernier souffle toxique, mais Cinnus bondit du coussin d’air, son épée s’abattant dans l’œil droit du monstre. Une décharge électrique parcourut son cerveau, la tuant net.

« Pfiou, chaud… » dis-je, essoufflé.

« Clair… » répondit Matis, haletante.

« Hé, ne m’oubliez pas, aidez-moi à sortir de ce trou à serpent ! » lança Cinnus depuis la fosse.

Après lui avoir jeté une corde de mon espace subspatial, je me préparai à partir.

« Faut pas traîner, on ne sait pas combien de vouivres sont encore vivantes, et on ne veut pas que notre sortie soit bloquée, » dis-je.

« Attends, il y a quelque chose à faire d’abord, » insista Matis.

« Ouais, le cœur du donjon, » précisa Cinnus.

« OK, faites, je vais monter en éclaireur pour vérifier qu’on ne sera pas piégés, » dis-je, le cœur serré.

Je regagnai la surface, sous le couvert des ombres, sans croiser d’ennemis. L’air y était calme, presque trop calme.

Je redescendis et demandai :

« C’est bon ? »

« Ouais, le donjon est nettoyé, » répondit Cinnus.

« Allons-y avant que ça ne se complique. »

Nous reprîmes la route sans rencontrer d’autre vouivres, rejoignant un second tunnel à partir de la carrière.

À la sortie camouflée, une voix se fit entendre hors de vue.

« Heureusement que vous êtes arrivés, » dit-elle.

« Sinon, on y serait encore… On n’est pas prêts pour ce genre d’ennemis, » ajouta une autre voix.

« C’est notre boulot, on est juste arrivés à temps, » répondit une troisième.

« Peut-on avoir votre soutien ? » demanda la première voix.

« On est en mission pour traquer quelqu’un, » expliqua une voix.

« Juste pour tirer sur les monstres qui s’enfuient pendant qu’on nettoie l’intérieur, » précisa une autre.

« Capitaine, on les a déjà perdus, mais protéger les civils reste notre devoir, » intervint une voix autoritaire.

« Très bien, soldats ! On va soutenir les chasseurs en éradiquant les fuyards à l’extérieur ! » ordonna la première voix.

J’aperçus les soldats se positionner un peu plus loin.

Je fis signe à Matis, tandis que Cinnus grimpa sur mon épaule, sans ses bras.

Nous nous faufilâmes discrètement, prêts à quitter ce cauchemar vivant.

FICHE D’INFORMATION

La Vouivre

Les Vouivres sont une espèce serpentéïde singulière, le bas de leur corps est celui d’un serpent tandis que le haut est un buste humanoïde ailé d’aile de Chiroptères.

Les couleurs d’écaille varient du rouge aux verts en passant par le jaune. Les yeux sont généralement jaunes et la pupille est rectiligne.

Les Vouivres sont des monstres à sang froid, ils vivent généralement près d’une source de chaleur (sois géothermique/volcanique ou solaire suivant la région d’habitation.)

Les Vouivres vivent en groupe autour d’une femelle, la reine pondeuse, quand d’autres femelles viennent à éclore, celles-ci sont soit éduquées comme nourricière, soit chassées pour aller créer leur propre colonie en tant que nouvelle reine.

Les vouivres sont une espèce espiègle, sournoise et violente n’appréciant pas les formes de vie autour de leur habitat.


Texte publié par Arnaud, 8 aoĂ»t 2025
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