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tome 1, Chapitre 11 « Derrière la porte » tome 1, Chapitre 11

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Chapitre 11 : Derrière la porte

Nous avançâmes prudemment, franchissant la lourde porte en acier. Heureusement, personne ne se trouvait de l’autre côté, juste un tunnel creusé dans la roche, s’enfonçant dans l’obscurité.

Alors que nous étions tous les trois dans le couloir, une large grille en fer forgé, cloutée et massive, tomba soudainement derrière nous, bloquant tout chemin de repli.

« Mince… Qui aurait cru un piège aussi basique ? » murmurai-je.

— On ne peut plus remonter par où on est venus, j’espère qu’on trouvera un autre accès en descendant, souffla Matis.

Je soupirai en regardant la grille cliqueter en se verrouillant derrière nous.

La pénombre ne nous effrayait pas : j’avais déjà craqué un bâton chemlight pour nous éclairer jusqu’ici. Matis et Cinnus, eux, étaient aveugles dans cette absence totale de lumière, mais je pouvais voir parfaitement.

Après plusieurs dizaines de minutes de progression, le tunnel finit par s’ouvrir sur un campement : une cinquantaine de kobolds s’y pressaient, vivant dans de misérables cabanes de brindilles et de peaux d’animaux servant de matelas.

Au plafond, des cristaux luminescents diffusaient une lumière grise et froide, à peine suffisante pour percer l’ombre.

« Ça en fait beaucoup, non ? » demanda Matis, visiblement tendue.

— Individuellement, ils sont faibles. On va tenter le coup, répondis-je.

— Matis, prépare des sorts de vent pour créer des bombes d’air et disperser la poussière dans la grotte. Cinnus, sois prêt à attaquer. On le fera en même temps.

Matis lança ses premiers [coussins d’air], qu’elle relâcha afin qu’ils s’éparpillent au sol, soulevant un épais nuage de poussière, un voile parfait pour la dissimulation.

Cinnus bondit, épée en main, frappant silencieusement chaque kobold qu’il croisait, ses attaques sifflantes tranchant la peau écailleuse. De mon côté, je tirais des [étincelles] précises avec mon amplificateur, visant les points vitaux.

Pris par surprise, les kobolds ne purent réagir à temps. Quinze d’entre eux tombèrent dans cette première escarmouche.

Mais ils se ressaisirent vite, sortant leurs armes, se plaçant en garde. La poussière retomba lentement.

Nous nous retrouvâmes face à une trentaine de lézards en colère, leurs petits aboiements agressifs résonnant dans la grotte.

« Allez, donnons tout ce qu’on a ! » criai-je à mes compagnons en disparaissant dans l’ombre.

Matis dégaina son arc et commença à tirer à vue tandis que Cinnus paralysait plusieurs ennemis, se servant d’eux comme boucliers humains.

Un rugissement guttural retentit, signalant la charge imminente des kobolds.

« Fanel ! » hurla Matis, sur le point d’être submergée.

« Lance une [tempête de feuilles] ! » ordonnai-je dans l’obscurité, tandis que je préparais une [explosion de flamme].

La tempête de feuilles s’éleva, formant un cyclone de poussière et d’écorces, aspirant le sulfane autour d’elle, concentré en son œil tourbillonnant.

« Au sol ! » criai-je. Instantanément, Matis et Cinnus s’allongèrent, protégés.

Je lançai mon sort depuis l’arrière de la position ennemie. Le feu embrasa l’air saturé de gaz, dévorant les feuilles tourbillonnantes qui devinrent un combustible infernal.

En un souffle, la troupe s’effondra en un amas de chairs et de cornes calcinées.

Les kobolds restants, surpris, se retournèrent vers moi.

Le plus proche chargea, mais une [main brûlante] consumma son crâne. J’en profitai pour dégainer mon poignard à induction.

« Cinnus, au corps à corps, j’ai besoin d’aide ! » criai-je.

Le petit bonhomme bondit à travers les flammes restantes, transperçant un ennemi avec sa lame étincelante d’éclairs.

Je tranchai un kobold de plus, tandis que Matis décochait une dernière flèche précise dans la nuque d’un adversaire.

« Putain, c’était chaud ! » souffla Cinnus, inspectant sa fourrure pour vérifier qu’elle n’avait pas brûlé.

— Tu te plains pour quoi ? On les a tués, non ? demanda Matis en haussant les épaules.

— La fourrure, ça repousse, ajoutai-je en souriant.

— Vous ne comprenez rien à ma beauté… Vous êtes tous des sans-poils, comment pourriez-vous apprécier ma splendeur ? ricana le Umas en se toilettant avec soin.

Je ris en fouillant les restes calcinés.

— Le feu, c’est pratique pour un grand nombre d’ennemis, mais on récupère quasiment rien, hormis quelques morceaux de ferraille non brûlée, me plaignis-je.

— Tu crois qu’on a vidé le donjon ? demanda Matis.

— J’en doute. Aucun ennemi puissant jusqu’ici, répondis-je, perplexe.

— Alors, on continue.

Un nouveau passage s’ouvrit à notre vue, caché derrière une avancée rocheuse.

Cette fois, ce ne fut pas une descente, mais une montée.

Au bout de quelques minutes, nous approchâmes d’une nouvelle grotte, où scintillaient des pierres lumineuses dans la pénombre du couloir.

Cinnus s’avança sans bruit, marchant sur ses coussinets.

Trois kobolds imposants, armés d’hallebardes, surveillaient l’entrée que nous devions franchir. Ils avaient été alertés par les bruits du combat.

Derrière eux, trois couchettes en brindilles et peaux d’animaux, un tas d’ossements en vrac, et une cage sombre sculptée à la manière des kobolds.

Les cristaux au plafond illuminaient la pièce d’une lueur grise, étrange mélange d’ombre et de lumière.

Ces kobolds mesuraient plus d’un mètre quatre-vingt-dix, leurs muscles saillaient sous une cuirasse d’écailles rouge sombre. Leurs yeux pourpres brillaient d’une lueur menaçante, fixant notre position.

Le silence était pesant. Ils savaient que nous étions là. Et ils étaient prêts à en découdre.

Je me glissai dans l’ombre du couloir, avançant lentement. La lumière diffuse de la pièce ne trahirait pas ma présence, comme plus tôt.

J’arrivai derrière le premier kobold, une lame nocturne dans la seule main. Il était à peine plus grand que moi, mais affreusement massif.

Restant concentré, je chauffai ma lame, puis le poignardai dans la nuque, juste sous le crâne. En un coup, j’atteignis son cerveau. Un sifflement d’agonie s’échappa de la créature.

Les deux autres se retournèrent, armes brandies.

Du haut de ses 50 centimètres, Cinnus bondit, épée électrique en avant. Des étincelles crépitèrent au contact de la lame ennemie, dont le manche en bois empêchait toute induction électrique.

Matis lança un [enchevêtrement] : des racines jaillirent au sol, emprisonnant les jambes du second kobold.

Elle profita de l’instant pour décocher une flèche, mais la bête, vive, dévia le projectile d’un coup de hallebarde.

Je sortis mon condensateur, sautant en arrière pour éviter un nouvel assaut. Je tirai un [feu follet] droit sur mon adversaire.

La boule de feu explosa sur son torse, enflammant ses écailles dans un cri déchirant. La chair de son visage fondait, laissant apparaître un crâne blanchâtre dans ses hurlements.

Pendant ce temps, Cinnus plantait ses griffes entre deux écailles du bras ennemi. Les mouvements de ce dernier ralentirent, mais il n’était pas encore neutralisé.

Cinnus transperça plusieurs fois son artère émorale avant que la créature ne se vide de son sang et s’effondre.

Je sautai vers le dernier kobold, toujours emprisonné par le sort de Matis, et lançai un autre [feu follet]. Le résultat fut identique : un tas de chairs et d’os calcinés.

« J’ai plus galéré contre les gnolls… » murmurai-je pour moi.

— C’est parce que tu n’avais pas d’aussi bons coéquipiers, répliqua Matis, fière.

— Peut-être, mais j’avais encore mes deux bras, répondis-je.

— Encore désolée pour ça… souffla l’Estrayante.

— Pas de souci, je ne te reproche rien, répondis-je doucement.

— Plutôt que de discuter, venez voir par ici, appela Cinnus.

Nous nous approchâmes. Il désigna du bout des doigts une cage d’acier sombre, où un humain semblait allongé.

« Est-il mort ? » demanda Cinnus alors que je m’approchais pour prendre son pouls.

— Non, seulement inconscient, précisé-je.

— On fait quoi ? » interrogea Matis.

— Quoi ? On va le libérer et attendre qu’il se réveille, bien sûr, répondis-je, agacé par sa question.

— Ok, ok, comme tu veux… Mais c’est juste un humain. Je vois pas ce qu’il fout là, dans la forêt éternelle.

— Je suis aussi humain, tu sais. Je sais que ton séjour au royaume de Maniars a été compliqué, mais tous les humains ne sont pas des déchets, répondis-je calmement.

— Je veux bien te croire, mais jusqu’à présent, je n’en ai croisé aucun comme toi. Tu es le seul humain que je respecte, affirma Matis, sous le regard approbateur de Cinnus.

— La haine entre nos espèces est ancienne, expliqua l’Estrayante.

— Ah oui ? Raconte, demandai-je en tirant le corps inerte hors de la cage.

— C’est ancestral. Nous n’avons pas le même dieu. On a pu cohabiter, mais jamais s’aimer. De plus, les humains sont bestiaux, ils ne considèrent pas les sentiments des autres races. J’ai subi leurs assauts… ils s’en sont vantés : quelle que soit la race, ils prendraient ce qu’ils veulent de force…

— Oui, certains humains sont comme ça, mais pas tous.

— J’espère que tu as raison. Pour l’instant, tu es le seul humain digne de confiance.

~~~

Deux heures plus tard, après avoir échangé sur la nature humaine tout en mangeant quelques rations issues de mon espace subspatial, l’homme se réveilla enfin.

Un trentenaire aux cheveux noirs, yeux marron teintés de jaune, corps musclé malgré ses haillons de chanvre.

« Que… ? » Il bondit sur ses jambes, mais le sang manquant dans son cerveau lui fit reprendre place rapidement, pris de vertiges.

— Calme-toi, dis-je.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il.

— De simples chasseurs, répondis-je. Il jeta un œil à mes compagnons.

— Des chasseurs ? Vous formez un groupe petit et disparate…

— Tu vois, Fanel, on aurait dû le laisser dans la cage. Il commence à nous insulter, plaisanta Matis, fronçant les sourcils.

— Je… je ne voulais pas manquer de respect, se reprit-il.

— Quel est ton nom ?

— Rick Navonne, aussi chasseur. Vous savez où sont les autres ?

— Les autres ?

— Oui, mon groupe. On a entendu parler d’un donjon sur territoire estrayant et on a franchi la frontière pour l’éradiquer. Je me souviens seulement d’une crevasse, puis plus rien…

Son regard tomba sur un tas d’ossements et d’équipements délabrés. Il s’en approcha doucement, la tête encore lourde.

Plus il s’approchait, plus son trouble grandissait, jusqu’à fouiller frénétiquement dans les ossements.

« Non… Ce n’est pas possible… Dorie… » murmura-t-il, serrant un objet contre lui.

— Je suis désolé, dis-je.

— Tu étais le seul survivant, repris-je.

— Oui, la cage devait servir de garde-manger. Ceux qui y sont restent dans un état végétatif, ajouta Matis sans compassion.

— Matis, s’il te plaît ! dis-je sèchement.

— C’est bon, je me tais.

— Que comptes-tu faire, Rick ?

Il me regarda, les yeux embués de larmes.

— Tu n’as que deux choix : vivre et venir avec nous pour sortir d’ici, ou rester là pour mourir comme tes anciens compagnons, lança froidement Cinnus.

— Décide vite, ajouta Matis.

— Vous avez raison, je dois vivre… et ramener ces plaques à leurs familles, dit-il en ramassant des plaques métalliques parmi les os.

— Avant d’avancer, que sais-tu faire ?

— Je suis pugiliste, guerrier à mains nues, axé plus sur l’agilité que la force. Je maîtrise aussi un peu la magie du métal, expliqua-t-il, un peu absent.

— Magie du métal ?

Il saisit une hallebarde abandonnée au sol, faisant fondre et remodeler le métal en une griffe à trois lames qu’il équipa.

— Je peux modifier la forme du métal que je touche.

— Pratique, dis-je en fouillant dans mon espace subspatial.

— Tiens, prends cette armure et ces armes, fais-en ce que tu veux, lui lançai-je en déposant une armure en acier et deux épées rouillées.

— Je vous suis redevable, dit-il en s’inclinant.

— Mange un morceau, on partira ensuite.

Après qu’il se soit équipé et nourri, nous ouvrîmes une porte en bois renforcée d’acier.

— Le cœur du donjon, annonça Matis en désignant la pièce.

— De quoi ? Je ne vois qu’une salle vide, répondis-je, étonné.

— Tu ne vois rien ? s’étonna Rick.

— Non, pour moi, elle est vide.

— Étrange. Elle est assez lumineuse pour réveiller un mort, et tu ne la vois pas ? demanda Cinnus.

— Rien, répondis-je en avançant vers le centre.

— Attention ! s’écria Matis en me regardant traverser la source comme un fantôme.

— Comment… toi, tu la vois ? balbutia Rick.

— On savait déjà que tu étais étrange, Fanel, mais là… c’est autre chose, dit Cinnus.

— Arrêtez, je ne vois rien ici !

Le silence tomba, lourd. Je les regardai, déconcerté. Leur sérieux me fit comprendre qu’ils ne plaisantaient pas.

Merde, je ne vois pas la source du donjon. Pas étonnant que je ne l’aie pas trouvée dans le repaire des gnolls. J’ai dû la traverser, comme maintenant…

— Bon, on va rest…

Un bruit sourd retentit au fond de la pièce.

Je me retournai, voyant une dalle presque invisible s’ouvrir dans le sol. Une tête énorme en émergea, la peau sombre, cinq cornes acérées hérissant son crâne, son regard noir perçant.

— Merde, un démon ! cria Rick.

— Un démon ? m’écriai-je en reculant vers mes compagnons.

L’être, plus de 2 mètres 50, montait depuis la trappe. Muscles fins mais puissants, peau si sombre qu’il se fondait presque dans l’ombre.

— Oui, j’en ai entendu parler. Ce sont les véritables maîtres des donjons. On dit qu’ils peuvent anéantir un donjon à eux seuls, expliqua Rick en prenant position, reculant vers une autre pièce.

— Mortels ! Vous avez osé piétiner ma propriété ! gronda le démon d’une voix grinçante, à la fois aiguë et grave, un son d’un autre monde qui faisait mal à la tête à chaque syllabe.

— Merde ! murmurai-je.

Nous fûmes pris de panique et courûmes de toutes nos forces, sans regarder derrière nous, mais j’entendais le souffle lourd du démon qui nous poursuivait.

Nous remontâmes jusqu’à la première pièce.

— Il est toujours derrière, continuez ! criai-je, gardant un rythme effréné.

Après plusieurs minutes, haletants, nous arrivâmes devant la grille de fer noir.

— Rick, fais quelque chose ! hurlai-je en me retournant, sortant mon condensateur, suivi de Cinnus et Matis.

— Il me faut quelques minutes, répondit-il.

— Vous êtes faits comme des rats ! gronda la voix inhumaine alors que la silhouette du démon apparut dans le tunnel.

— Nom de dieu, je ne crèverai pas ici ! m’écriai-je, tendant mon arme vers l’ennemi.

— Dieu ? Il n’y en a qu’un seul, Tokvielle vous dominera tous ! ricana le démon.

— C’est bon ! cria Rick en se faufilant dans une ouverture trop étroite pour le démon.

Cinnus et Matis le suivirent immédiatement. Le démon bondit en avant. Il était à dix mètres quand je me laissai tomber sur le dos, tirant une étincelle.

Pris dans les airs, sa marge de manœuvre était réduite, mais il para son attaque avec un bras, avant d’agripper mes épaules de ses deux mains pour me tirer vers l’ouverture.

À bout de souffle, je me relevai, le cœur battant la chamade.

— J’ai cru crever ! m’exclamai-je alors que la grille nous séparait encore du démon.

— Grouillons ! pressa Matis.

Le démon frappa la grille, la tordant et la fracassant.

Nous reprîmes la course, essayant de creuser un maximum d’écart.

Un hurlement retentit derrière nous tandis que nous gravissions le tunnel menant à la surface.

Nos pas précipités se mêlaient aux grondements du démon.

Sans perdre une seconde à parler, je portai Cinnus sur mon épaule. Il lança des sorts de [creusement] et [boue mouvante] pour ralentir notre poursuivant.

Nous débouchâmes enfin à la lumière du jour, au bord de la crevasse.

Le silence régna alors que nous observions prudemment l’entrée du donjon.

Le démon avait-il abandonné ? Personne n’osa parler.

— Éloignons-nous vite ! souffla Matis.

Soudain, une main jaillit au pied de l’Estrayante. Elle fut saisie, soulevée tête en bas.

Le démon sortit du sol, un sourire carnassier aux lèvres.

— Merde, il doit maîtriser la magie de la terre ! s’écria Cinnus.

Avant que nous puissions réagir, le démon concentra une vapeur violacée dans sa main libre, puis frappa Matis en plein thorax.

Elle s’envola, s’écrasant plusieurs mètres plus loin contre un arbre.

Je dégainai mon condensateur et lançai un [feu follet] vers le démon.

L’explosion toucha un champ protecteur qui l’entourait.

— Il a un bouclier contre la magie ! alerta Rick en fonçant avec ses griffes d’acier.

Le démon para ses coups avec des bras aussi durs que l’acier.

— Cinnus, aide Rick ! On doit sauver Matis ! criai-je en courant vers elle.

Le Umas sauta de mon épaule, lame crépitante d’étincelles bleues.

— Matis ! Réveille-toi ! secouai-je la jeune fille.

— Quoi ? s’écria-t-elle en revenant à elle.

— J’ai besoin que tu détectes l’air sous le sol ! Vite !

Cinnus fut projeté contre un arbre et se releva en grimaçant.

Matis posa les mains sur le tronc et ferma les yeux.

Rick peinait à contenir la force du démon, qui semblait jouer avec nous.

— Là-bas ! indiqua Matis avant de s’effondrer.

— Rick, Cinnus, viens avec moi ! On doit le pousser là-bas !

Je laissai Matis inconsciente et tirai mon poignard pour attaquer.

Après une minute de lutte acharnée, nous repoussâmes le démon vers l’endroit indiqué.

— Cinnus, creuse ! ordonnai-je en préparant une [explosion de flamme].

Le sol s’ouvrit sous la créature, dégageant une odeur pestilentielle d’œufs pourris.

Je lançai mon sort : tout l’air dans le trou s’enflamma instantanément, brûlant l’oxygène et le sulfane.

Le démon, piégé, se débattait nerveusement. Son bouclier faiblit, laissant son corps brûler sous la chaleur intense.

Dans un hurlement, il disparut sous terre, sa chair calcinée.

Je m’écroulai, assis, reprenant mon souffle.

— S’il revient, on n’en sortira pas, murmurai-je.

— Rick, aide-moi ! demandai-je.

Nous prîmes chacun un bras de Matis inconsciente et partîmes vers le poste-frontière, espérant trouver secours et pouvoir rapporter notre victoire – ou du moins notre survie – face au démon du donjon.

FICHE PERSONNAGE

Rick Navonne, 29 ans, humain.

Chasseur de rang B

Rick est un guerrier aux poings, se servant d’arts martiaux et de boxes pour se battre, ces armes de prédilection sont les armes de pugilat tel que les poings américains, griffes, etc.

Rick faisait partit d’un groupe de chasseurs qui s’est fait exterminer. Sa fiancée en faisait partie !

Il est reconnaissant envers le protagoniste de l’avoir secouru et le suivra pour rembourser sa dette.

Rick est une personne droite aux bonnes valeurs morales, il a du mal Ă  supporter les injustices et se met souvent en danger pour les contrer.

Possède :

Magie du métal : change-forme, extraction


Texte publié par Arnaud, 8 aoĂ»t 2025
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