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Chapitre 14 : Pendant ce temps…

15 jours plus tard, quartier Nord de Roseville, royaume de Maniars.

Pierre De Virdis, assis derrière son bureau de bois sombre, entouré de bibliothèques murales remplies d’ouvrages et de dossiers, faisait face à la tapisserie représentant des combats anciens, où trônait en majesté le précédent héros d’Adrevance.

Il tortilla longuement sa moustache blanche, les sourcils froncés. Un homme d’armes pénétra dans la pièce, vêtu d’une armure d’acier scintillante.

— Mon sieur ! se courba l’homme.

— Lieutenant, quelles nouvelles avez-vous du premier prince ? demanda immédiatement le Marquis.

— On… L’enquête est en cours, il a disparu du lieu sécurisé et les troupes sur place ont toutes été anéanties, répondit-il.

Pierre claqua la langue avec frustration.

— Les mages mémoriels ? demanda-t-il.

— Ils n’ont rien découvert… il semblerait que les souvenirs aient été falsifiés par une magie inconnue, continua le lieutenant.

— Ils ne trouvent pas le rituel utilisé et sont maintenant incapables de faire leur travail convenablement… marmonna le Marquis.

Un silence pesant s’installa.

— Que faisons-nous ? osa demander le lieutenant.

— Continuez de rassembler les troupes à la frontière. Sans le cadavre du premier prince, j’ai bien peur que le second hésite à déclencher la guerre… Il faudra que je trouve un bon prétexte, répondit De Virdis.

Le lieutenant s’inclina et sortit prestement.

Pierre se tourna vers la fenêtre, observant l’allée somptueuse de son manoir.

— S’il revient, ce sera un gros problème… souffla-t-il pour lui-même.

~~~

Un mois après la rencontre de Fanel et la caravane marchande. Roseville, royaume de Maniars.

La tour des mages, haut monument de plusieurs étages au sud du quartier nord de la capitale, était le cœur de la recherche magique du royaume. Ce sanctuaire sacré abritait d’innombrables archimages réunis pour percer les secrets de l’univers.

Mais cette nuit-là, un Rainevars fut aperçu au pied de la tour, alors qu’au sommet, d’innombrables cadavres de mages jonchaient le sol de marbre blanc, témoignant d’une effusion de sang sans précédent.

— Seigneur ! Seigneur ! s’exclama un soldat orné du tabard du dragon, pénétrant sans permission dans la chambre du Marquis De Virdis.

— Quoi ? Que se passe-t-il ? hurla le Marquis, se levant de son lit nu, tandis que deux femmes se redressaient dans les draps de soie.

— On a un problème : la tour des mages a été attaquée ! annonça le soldat.

— Par qui ? demanda-t-il en enfilant rapidement pantalon et chemise finement ouvragée.

— Un Rainevars a été aperçu.

— L’avez-vous capturé ?

— Non, Mon Sieur, il a disparu aussitôt.

— Combien y a-t-il de dégâts ?

— Ils… ils sont tous morts, finit par annoncer le soldat, troublé.

— Qui, dans ce monde, peut massacrer tous nos grands mages en une nuit ? s’énerva De Virdis, sous le choc.

— Nous ne savons pas… peut-être…

— Parlez ! ordonna le Marquis en entrant dans son bureau.

— Peut-être le héros d’Iriana, hésita le soldat.

— Ça a du sens. Seul un héros pourrait réussir un tel carnage, acquiesça Pierre.

— Je vais venir inspecter les lieux sous peu. Continuez à chasser le fuyard !

— Oui, Mon Sieur ! répondit le soldat avant de s’enfuir.

Seul dans son bureau, Pierre murmura avec un sourire froid :

— Quelle belle opportunité ils nous offrent…

~~~

Un mois plus tard, Roseville, royaume de Maniars.

— Ha, prince Habig’Erma, nous nous rencontrons enfin.

— Bonjour, Marquis De Virdis. C’est un honneur, répondit le prince en s’inclinant.

— En ce qui concerne notre problème ? demanda le Prince.

— Avant de parler affaires, que diriez-vous d’aller manger un morceau en bonne compagnie ? proposa le Marquis.

Sans attendre la réponse, il conduisit le prince à sa calèche sur la place de Roseville, qui s’élança aussitôt.

La ville, vue par le prince arrivé via CTM, offrait de larges avenues marbrées, où peu de badauds aux tenues grossières se montraient. La population arborait des vêtements raffinés aux textures soyeuses. Les bâtiments, hauts et élégants, étaient d’une teinte rose ocre.

— Il paraît que votre tour des mages a été anéantie ? demanda le prince d’un air sournois.

— Oui, en effet. Nous soupçonnons le héros des Rainevars.

— N’est-ce pas logique ? demanda le prince, un sourire narquois aux lèvres.

— Comment cela ?

— Vous voulez leur faire la guerre, il est naturel qu’ils cherchent à affaiblir vos forces avant de frapper.

— Oui, effectivement…

— De plus, j’avais demandé à vos hommes de retrouver la princesse de la forêt éternelle, Matis Habig’Erma. Qu’en est-il ?

— Nous suspectons qu’elle et ses compagnons ont réussi à rejoindre Corvés, nos espions sont à leur recherche.

— Dépêchez-vous, sinon notre accord…

— Mangeons d’abord, nous discuterons ensuite, proposa le Marquis en suant légèrement.

Au bout de quelques minutes, la calèche glissait sur le marbre lisse et s’arrêta devant un manoir luxueux orné de fontaines et de roseraies, exhalant un parfum envoûtant.

— Quel magnifique domaine ! s’émerveilla le prince.

— Ce n’est pas le mien, répondit le Marquis. C’est la demeure d’un chevalier disparu, sa veuve y habite.

— Nous allons chez une veuve ? demanda le prince, surpris.

— Une femme gracieuse et envoûtante. Elle a organisé un banquet en votre honneur.

— Ma venue ne devait-elle pas rester secrète ?

— Ne vous souciez pas des détails, vous allez découvrir une femme qui s’intéresse à vous.

Le carrosse s’arrêta devant l’escalier menant au manoir.

— Bienvenue ! annonça une voix ensorcelante.

Le Marquis et le prince découvrirent une magnifique femme aux traits fins, habillée d’une robe rouge vif qui rappelait la couleur naturelle de ses cheveux. Ses yeux rose pastel transperçaient ses visiteurs tandis que la pointe blanche de ses oreilles contrastait avec la flamme de ses cheveux.

— Vous êtes une Estrayante ? demanda le prince, surpris.

— En effet. Je suis Irvina Bles’arve, répondit-elle en s’inclinant.

— Je suis Sillis Habig’Erma, prince héritier de la forêt éternelle.

— Marquis Pierre De Virdis, grand conseiller du roi, se présenta-t-il en retour.

— Permettez-moi de vous faire visiter la propriété en attendant le repas, proposa Irvina en les invitant à entrer.

Le Marquis, en voyant les gobelins qui infestaient le manoir, posa la main sur la garde de son épée.

— N’ayez crainte, ce sont mes esclaves, rassura la femme.

— Ce sont des monstres de donjon, ils pourraient se retourner contre nous à tout moment !

— Ne soyez pas impoli dans cette maison, fit le prince d’un ton ferme en montrant les colliers noirs au cou des créatures.

Ils arrivèrent dans le salon où une odeur enivrante les prit à la gorge. Leurs pupilles se dilatèrent, ils furent hypnotisés par la beauté d’Irvina.

— Vous ne vous sentez pas bien ? demanda-t-elle.

— Si, répondirent-ils d’une même voix, mais ils étaient troublés.

— Pourquoi êtes-vous venu ici, prince ?

— Nous avons des affaires pour ruiner les Rainevars et conquérir leurs terres.

— Est-ce vrai, Marquis ? complotez-vous contre vos voisins ?

— Bien sûr, une guerre et un ennemi de race sont la meilleure source de profits, répondit-il sans s’en rendre compte.

— Très bien, vous me serez utile encore un peu, dit Irvina, puis à Sillis :

— Je n’ai pas encore goûté un Estrayant. Marquis, restez ici, Prince, suivez-moi.

Le Marquis s’assit, perdu dans un état second. Le prince suivit Irvina qui descendit un escalier de marbre blanc.

Ils arrivèrent dans une cave creusée sous le manoir, où des gobelins mineurs creusaient des galeries, observés par d’étranges Estrayants à la peau bleu Berlin et aux cheveux blancs, avec des oreilles longues et couleur chair, contrastant avec celles en cartilage des Estrayants classiques.

— Nous construisons notre donjon ici, expliqua Irvina au prince, qui ne prêtait attention qu’à elle.

Ils entrèrent dans une salle voûtée, équipée d’instruments de torture : vierge de fer, cheval de scie, tables d’attache. Des cadavres humains dépecés étaient entassés dans un coin.

— Ne vous inquiétez pas pour la fraîcheur, un sort de froid continu conserve la viande, précisa Irvina.

Ils arrivèrent devant une petite porte en bois. Irvina la poussa, révélant une pièce sombre éclairée par quelques bougies, où trônait un grand lit et une cage imposante abritant un homme blond, très maigre, habillé de haillons.

— Voici le premier prince de ce pays. Il est amaigri, mais docile, présenta Irvina avec un sourire amusé.

— Bien, préparons-nous, dit-elle en décrochant un bouton.

Sa robe tomba au sol, révélant un corps parfait, doté comme toutes les Estrayantes de quatre tétons sur une poitrine généreuse. Des ailes noires poussèrent dans son dos, deux cornes apparurent sur son crâne, tandis qu’un parfum puissant se répandait dans la pièce. Son visage reprit son apparence originelle, marquée d’une large tache de naissance.

Le prince, submergé par l’afflux d’hormones, retira son pantalon et sauta sur la démone. Mais plus il bougeait, plus son énergie s’épuisait, ses cheveux grisonnant jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un corps momifié.

— Un peu déçue… ma race n’est pas terrible au lit. Je comprends pourquoi mon vagin est si étroit : il doit correspondre à leur anatomie, murmura-t-elle.

— Ma dame ! appela une voix rauque.

Irvina s’éloigna du lit pour ouvrir la porte, faisant face à Mandés, un Baphomet à neuf cornes, portant un monocle.

— Avez-vous terminé ? demanda-t-il.

— Oui, débarrasse les gobelins du corps, répondit-elle.

— Pourquoi l’avez-vous dévoré ?

— Il ne nous servait plus à rien, répondit la succube.

— Que faire du Marquis de Virdis ?

— Je vais aller me laver, puis j’irai voir ce qu’il peut nous apporter. Sers-lui un thé, ordonna Irvina en s’éloignant.

Les gobelins et drows inclinèrent la tête devant elle.

FICHE D’INFORMATION

Gobelin

Ces petits humanoïdes malfaisants ne seraient qu’une nuisance sans conséquence s’ils n’étaient pas aussi nombreux.

Les gobelins ont un visage aplati, un nez épaté des oreilles pointues, une large bouche et de petites dents pointues.

Leur front est très incliné vers l’arrière et leurs yeux sont étonnements ternes et vitreux. Ils marchent droit, mais leurs bras pendent presque jusqu’à leurs genoux. Leur couleur de peau va du jaune au vert sombre, la plupart du temps, tous les membres d’une tribu ont la même couleur de peau.

Leurs yeux vont du rouge vif au jaune citron. Les gobelins doivent se reproduire avec d’autres espèces et ne peuvent pas s’accoupler entre eux.

Leur langage est guttural et plus aigu que celui des humains. Ils parlent essentiellement leur propre langage, même si certains chamans de tribus peuvent utiliser le commun de façon limitée.

FICHE D’INFORMATION

Drow

Les drows résident dans les cavernes obscures et les galeries tortueuses du monde souterrain, où ils planifient sans cesse la destruction des races de la surface.

Les drows ont la peau bleue de Berlin et les cheveux extrêmement pâles (le plus souvent, ils sont même blancs) ainsi que des pupilles rouges leur permettant d’avoir une nyctalopie de naissance. Plus élancés que les humains, leurs traits sont fins et leurs doigts et orteils longs et menus. Leurs oreilles sont aussi longues que la taille de leur main, tombant un peu de chaque côté de leur tête.

Les vêtements drows sont le plus souvent noirs, fonctionnels et dotés de propriétés particulières, tels que des enchantements pour se déplacer dans l’ombre ou silencieusement.

Au cours des nombreux siècles qu’ils ont passés sous terre, les drows ont appris à parler la langue de nombre de créatures du monde des profondeurs. En plus de leur propre langage, ils parlent aussi le commun.


Texte publié par Arnaud, 8 aoĂ»t 2025
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