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Fin d'études

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Le défi du chaudron comportait ces consignes:

Standard (jusqu'Ă  1.000 mots)

Objet/chose « couronne »

Émotion/état « anxiété »

Couleur « violet »


Un coude sur la table et le menton dans la main, Jonas suivait le cours d’une oreille distraite. Il restait encore tellement de minutes à devoir supporter M. Dubois et son catalogue d’usages des lensglers... Bon sang, n’importe quel apprenti de 2ème année connaissait déjà tout ça !

Il passa une main dans son cou douloureux. La nuit dernière, comme les précédentes, il avait eu du mal à s’endormir. Malgré d’assez bons résultats tout au long de sa formation, l’approche des examens finaux le stressait énormément.

Le dernier cours ayant enfin pris fin, il retourna péniblement à son studio de la rue Cels. Oppressé et l’esprit embrumé, Jonas sursautait au moindre son un peu plus marqué dans le brouhaha habituel de la ville. Il ne s’arrêta en chemin que pour quelques emplettes à la supérette, pressé de retrouver le calme de son domicile.

Après un repas rapide, il s’installa devant son ordinateur pour relire ses fiches sur les fabulas. La systémique des entités était loin d’être sa matière favorite et, dernièrement, il avait eu tellement de mal à se concentrer qu’il avait tendance à tout mélanger. Ah ça allait être beau, le jour de l’examen !

Minuit approchait quand Jonas fit enfin une pause. En se rendant à la salle de bain, il croisa son regard dans le miroir et se mit à rire. Il avait chaussé ses lensglers pour vérifier les réglages nécessaires à la détection des dahus sibyllins et avait oublié de les retirer avant de se lever !

Puis il se figea sur place. Un nuage de ténèbres formait une couronne ondoyante autour de sa tête et lançait des lianes sombres vers sa poitrine.

— Merde, c’est quoi, ça ?

Jonas cligna des yeux, mais... plus rien. Une sueur glacée coulait le long de son dos et son souffle s’accélérait. Que se passait-il ?

Désorienté, il souleva ses lensglers, avant de les remettre. Dans le miroir, l’anneau de ténèbres avait repris sa place autour de sa tête. D’un bond, certes maladroit mais efficace, il atteignit son bureau et saisit l’étui contenant son matériel défensif. En tant qu’apprenti, il n’était pas autorisé à posséder d’armes, mais avait un équipement standard pour se protéger. Encore fallait-il savoir quoi utiliser !

La bouillasse qui lui servait de cerveau n’était décidément pas très utile dans l’analyse de la situation. Dans sa précipitation à attraper sa trousse, il heurta son bureau avec ses lensglers. La douleur lui transperça violemment la tempe. Balançant les optiques au loin, il aboya :

— Fait chier ! Allez, Jonas ! Réfléchis... c’est quoi ?

Curieusement, l’éclat de douleur l’avait aidé à remettre ses idées en place et il sentit que ses pensées filaient mieux. Il s’assit à son bureau. Quelque chose lui revenait...

— Un cercle de ténèbres... Les examens... Oui, peut-être... Mais...

Quelques clics de souris plus tard, il avait trouvé : « Ahdistus. Découvert par Nils Hoskonen en 1653. Classe des fugueurs. Cercle éthéré mouvant attaché au crâne avec extensions vers les poumons. Aisément observable en réglage 3 des lensglers. Entité mineure, siphonnant l’énergie nerveuse de son hôte. Rarement réellement néfaste, sauf dans les cas d’anxiété chronique, elle abandonne habituellement son hôte après la réussite du projet ayant occasionné le stress initial. »

Les bras ballants, secouant la tête, Jonas relut encore une fois la définition devant ses yeux et murmura :

— C’est tout ? J’ai eu la frousse et me suis fait une bosse terrible... juste... pour ça ? Purée... Vraiment, t’es pas arrivé, Jonas !

Plusieurs coups brefs résonnèrent sur sa porte :

— Jonas ? Jonas ? Tout va bien ?

Se massant la tempe, Jonas alla ouvrir la porte en traînant des pieds : c’était Meryem, une de ses camarades de classe.

— J’ai entendu un grand boum et un cri, alors je suis venue. Ça va ?

— Oui... Enfin, à peu près... Tu le croiras pas : j’ai un ahdistus...

— Ah mince, pas cool.

— Ouais, comme tu dis pas cool... Cette cochonnerie m’a fichu une trouille !

— Mais c’est pas si grave, tu sais ? Tu veux qu’on aille faire un tour ? La foire sur la place est ouverte toute la nuit : si t’arrives à te changer les idées, il devrait se calmer. Alors, ça te dit ?

Évidemment que Meryem avait raison. Si son esprit avait été plus clair, s’il n’avait pas été directement concerné, il aurait pu le dire aussi ! Mais voilà, cette saleté lui avait fait perdre ses moyens...

— Oui, allez, on sort. J’en ai assez vu pour ce soir. J’en profiterais pour passer à la pharmacie de garde pour un truc contre le stress. M’en vais lui faire sa fête, moi à l’ahdistus !

Deux semaines plus tard.

— Jonas Bertin, reçu, mention bien. Toutes mes félicitations. Rejoignez votre coéquipier.

Le jeune homme, au comble de la joie, serra vigoureusement la main du doyen en prenant son diplôme. Il senti alors un poids se libérer de sa poitrine, puis de sa tête.

Jonas passa machinalement sa main sur la tempe. La bosse était toujours là. Elle avait viré au violet sombre, avec des marbrures jaunâtres du plus bel effet. Une de ses profs lui avait conseillé de voir cet incident comme une épreuve qui le fortifierait. Oh non, lui ne souhaitait qu’une chose : que l’ahdistus prenne son envol. Bon débarras. Tchao !

Puis il descendit de l’estrade, salua Meryem qui attendait son tour, et se dirigea sur la droite où il allait faire la connaissance de son binôme.

Un grand gaillard d’une quarantaine d’années l’aborda et tendit la main avec entrain :

— Salut Jonas ! Bienvenue chez les Duskhunters. Moi, c’est Ambroise !


Texte publié par Hiraeth, 30 aoĂ»t 2025
© tous droits réservés.
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