Ety
24 septembre 2025

Darklord
25 septembre 2025

Merci pour ton commentaire Ety.
En effet, l'intervention d'une tierce personne est inexistante ou très très rare. Toutefois le but ici n'était pas forcément un réalisme dans la description des faits réels mais de faire ressortir l'horreur d'une situation par la narration.
N'ayant pas vécu ce genre de situation, je ne suis informé que par l'intermédiaire d'associations, d'articles, etc. En tant que conteur de l'histoire mais "ignorant" de la réalité concrète, je pense qu'il est plus honnête de ma part d'appliquer un certain recul, que je me mette à l'écart d'une situation qui touche ma sensibilité mais que je ne pourrais certainement pas retranscrire fidèlement si j'adoptais un point de vue plus proche de la situation. Je n'aurais certainement pas pu adopter le point de vue de la victime, en tout cas pas sans tomber involontairement dans des approximations, voir des clichés. Le point de vue de l'agresseur aurait été plus facile peut-être, il suffit de voir ce que raconte ceux qui excusent voir qui justifient les agressions sexuelles, mais là aussi je pense que ça aurait pu rester trop superficiel. J'avoue ne pas avoir trop d'idées pour faire une vraie caractérisation de ce genre de personnage.
En effet, tu as bien compris le fait que Sélène a été abusée par son père. D'un point de vue de la réalité, je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est l'histoire dont il faut parler. Cela dit, ce récit m'a été inspiré par la position de vulnérabilité d'une hamadryade, coincée près de son arbre, donc qui s'adaptait plutôt à une agression venant d'un individu extérieur d'un point de vue pragmatique. En revanche, l'idée était aussi que Sélène revoit ce qu'elle-même subit lorsqu'elle assiste à la violence subit par Karya, et que cela se découvre à la fin (ce qui motive aussi en partie son intervention pour la sauver). Il y a une sorte d’effet miroir entre Karya et Sélène, du moins c’est ce que j’avais espéré faire.
En tout cas je suis content que l’histoire t’ait plu quand même.