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THUNDERJACK

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tome 1, Chapitre 2 « THUNDERJACK #2 - Le fugitif » tome 1, Chapitre 2

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Alvaro a enfin son costume. Sa nouvelle identité est enfin créée. À table, ils discutent tous ensemble. Alba se remémore des souvenirs du passé : les soirs de Noël, les anniversaires, les dîners de famille, la naissance de Bianca. Le sourire s’affiche sur tous les visages. Mais quelque chose perturbe Alvaro : il faut déménager et avoir une nouvelle vie. Évidemment, ce n’est pas un choix à prendre à la légère. Alors il lâche :

— Alba… Je veux pas casser l’ambiance, même si je sais que ce sera le cas, mais il faut qu’on parle…

— J’ai fait quelque chose qui n’allait pas ? dit-elle, inquiète, en posant sa main sur celle d’Alvaro.

— Non, non, au contraire. Mais je ne sais pas si tu serais prête à me suivre jusqu’au bout.

— Si c’est pour nous trois, je serais prête à tout.

Il esquisse un sourire.

— Alors, je voudrais qu’on déménage. Qu’on aille se fondre parmi la masse. Qu’on quitte la campagne, là où l’on est isolés et facilement retrouvables. Je voudrais qu’on aille en ville.

— Tu es sûr ? Toi qui aimes avoir ton petit cocon ? Et pour ton travail, ce sera compliqué de t’y rendre.

— Chérie, quand je te disais que je voulais tout recommencer, je veux tout recommencer. Si on change de domicile, je change de travail. Je ne veux plus être associé à l’ancien Alvaro.

— Alors je suis partante. On fera les démarches ensemble.

Elle sourit, puis l’embrasse avant que chacun se motive pour préparer les démarches.

Les jours passent avec une boule au ventre, des doutes qui rongent la tête, des angoisses qui font palpiter le cœur. Mais l’insouciance de Bianca apaise les mariés. Elle joue toujours avec ses poupées en inventant des histoires aussi folles que créatives, puis revient de l’école tout sourire. C’est un être que chacun aurait envie de protéger et de garder à ses côtés. Dans sa petite tête de fille de cinq ans, tout va pour le mieux ; elle ne se rend pas vraiment compte que quelque chose change réellement. Pour elle, ce n’est presque qu’un jeu. Mais en arrière-plan, les visites s’enchaînent, certains refus plombent le moral du couple. Quelques disputes éclatent, rendant la relation instable et donnant envie de faire marche arrière. Mais c’est impensable pour eux : ils doivent aller jusqu’au bout, ensemble. Parce qu’ils s’aiment, parce qu’ils ont une fille, parce qu’ils ont tissé des liens que personne ne pourra détacher, si ce n’est la mort. Et un jour, ils ont enfin la main sur un nouvel appartement. Alors les valises se préparent, la maison se vide petit à petit — tout en laissant les meubles —, chacun monte dans la voiture, mais ils n’ont pas la force de quitter une maison dans laquelle ils vivent depuis sept ans. Alors Alba sort de la voiture et repart une dernière fois vers la porte d’entrée. Elle observe chaque recoin, la gorge nouée, les larmes qui montent. Le salon où elle passait son temps à profiter avec son mari, sa petite fille, des invités… La chambre, le meilleur endroit pour dormir auprès de son bien-aimé… Chaque pièce lui est impossible à quitter. Et Bianca, qui l’a suivie, ajoute :

— On reviendra, maman ?

C’est le coup de massue. Les larmes montent beaucoup trop fort pour pouvoir les cacher. Cette épreuve paraît insurmontable. Heureusement, ses pleurs sont apaisés par Alvaro, qui se blottit contre elle, lâchant lui aussi une larme. Mais il est temps pour eux de partir et de faire l’impasse sur le passé. Alors ils prennent la route vers leur nouvel appartement, la voiture chargée. Ils quittent le calme silencieux pour la turbulence bruyante.

La route est assez rapide : ils ne roulent qu’un peu moins d’une heure, allant de La Libertad à Mendoza. Pourtant, elle paraît étrange. La transition entre les beaux arbres solidaires, qui ajoutent une pincée de nature au paysage, et entre les bâtiments grotesques, jonchés de personnes ni heureuse, ni malheureuses — juste des gens… Cela inquiète les mariés, surtout Alba. Sept ans de vie commune passés dans une maison qu’ils n’étaient pas prêts à quitter. Tout ça pour un événement soudain et venu de nulle part, que personne ne peut expliquer. Mais elle souffle un bon coup une fois arrivé là-bas. C’est le moment de poser leurs valises, de s’installer tranquillement.

L’appartement est assez mignon : un salon-salle à manger spacieux et lumineux, une cuisine un peu trop petite mais qui fait l’affaire, deux chambres plutôt charmantes, une salle de bain assez grande et des toilettes convenables. Ce n’est pas un changement majeur. En revanche, Bianca va devoir se faire de nouveaux amis dans une nouvelle école. Ce sera un nouveau départ pour elle. Mais elle se sent bien, rien n’inquiète les parents pour le moment. Pour Alba, rien ne change réellement à part les clients, car elle reste femme de ménage, mais cette fois-ci dans une plus grande ville. Pour Alvaro, tout change : son identité cachée, son lieu de vie et même son travail. Il devient téléconseiller pour une grande marque de service téléphoniques argentins. Ce qui l’arrange avec ce boulot, c’est qu’il peut rester à la maison et limiter les interactions avec les gens pour éviter d’être reconnu. C’est donc maintenant que la nouvelle vie des Martinez commence.

Le lendemain est assez étrange. Il faut prendre de nouvelles habitudes, un nouveau train de vie. Alba part à son travail, chez une cliente : une gentille grand-mère qui ne peut plus s’occuper de faire le ménage. Alors Alba est là pour l’aider. Elle a dû partir tôt, donc c’est Alvaro qui emmène Bianca à l’école. Quelques minutes à pied, capuche sur la tête, une main dans la poche, l’autre tenant celle de sa fille. Dehors, les gens ne se parlent pas, ne se regardent pas, et pourtant il se sent observé. La pression de la ville l’angoisse un peu. Mais une fois arrivé à l’école, il embrasse tendrement sa fille et lui laisse débuter sa journée. Elle l’enlace avant de partir, un peu gênée, allant vers l’inconnu. Et lui, retourne chez lui, transpirant, stressé. Une fois chez lui, il s’enfile un verre d’eau cul sec et s’installe devant son ordinateur afin de commencer sa journée de travail. Les appels s’enchaînent, il rend service, et cela dure jusqu’au soir.

Pendant ce temps, au commissariat de police de la province de Mendoza, Hector Diaz, commissaire froid et déterminé, ordonne à ses équipes de trouver ce fameux Alvaro, suite à une demande anonyme.

— Mais, commissaire, vous pensez pas que les vidéos ne sont des montages ? On en voit partout, des choses comme ça, dans les films. En plus, avec l’intelligence artificielle, c’est facile à truquer.

— Écoutez. J’ai reçu une plainte anonyme d’un homme affirmant l’avoir vu de ses propres yeux. Certains en parlent sur les réseaux, et deux agents sont allés au supermarché. Ils m’ont dit l’avoir vu sur une caméra de surveillance. Impossible de truquer une vidéo de caméra de sécurité.

— Je confirme, j’étais sur place ! affirme un officier présent lors de l’incident.

L’officier sceptique paraît maintenant un peu plus convaincu. Il est donc hors de question qu’un homme doté de pouvoirs surnaturels traîne dans la nature comme si de rien n’était.

Le plan est simple : arriver au domicile d’Alvaro Martinez, donné par l’accusateur anonyme, et l’embarquer de force. Alors ils se mettent en chemin. Une dizaine de policiers sont en mouvement, pas vraiment préparés aux pouvoirs d’Al, mais suffisamment équipés pour potentiellement le neutraliser : casque, kevlar, protections sur tout le corps, armes lourdes et boucliers. Une fourgonnette arrive sur les lieux. Tout le monde descend.

— Encerclez la maison ! ordonne le commissaire.

Les officiers s’exécutent. L’un d’eux éclate la porte d’un coup de pied et hurle :

— Pas un geste !

Mais un silence règne dans la résidence. Les meubles sont encore là, intacts, mais aucune trace de vie. Chaque pièce est déserte.

— Euh… commissaire, on a un problème, informe-t-il.

— Lequel ?

— Les Martinez ont l’air d’avoir déserté le domicile.

Le commissaire tire la tĂŞte, mais fait preuve de pragmatisme.

— D’accord. Vous savez ce qui nous reste à faire, officier Santos.

— Affirmatif, commissaire.

Il se tourne en repartant vers le fourgon et, avant de monter, lance :

— Nous allons lancer l’alerte national. Il représente un réel danger, alors nous n’allons pas le lâcher.

En effet, ils ne vont pas le lâcher, car la presse est aussi au courant. Les réseaux en parlent, les journaux télévisés aussi. C’est la grande nouvelle en Argentine : il faut retrouver le fugitif Alvaro Martinez.

Ce dernier, devant sa télé avec sa femme rentrée du travail, voit cette information. La peur, le stress et l’angoisse refont surface. La situation commence à se compliquer et va falloir trouver très vite une solution pour les Martinez. Alba, paniquée et déboussolée, s’exclame :

— C’est fini… On n’a plus aucune échappatoire…

— Non. Ce n’est pas fini, répond-il, un tant soit peu confiant. Je sortirai sous l’identité de Thunderjack. Alvaro restera caché dans cet appartement. Ne t’inquiète pas pour moi. Je t’ai promis de te protéger.

— Mais comment comptes-tu me protéger si ta vie est en danger à chaque fois que tu sors ?

— Tu veux que je fasse quoi d’autre, Alba ? demande-t-il en haussant un peu le ton.

— Ne me crie pas dessus, putain ! hurle-t-elle.

Le regard d’Alvaro se fige, se sentant coupable de tout cela. Alors il essaie vite de calmer la situation.

— Excuse-moi… Je n’aurais pas dû te crier dessus…

— Moi non plus…

— Je sais qu’on a peu de solutions. Et j’essaie d’en trouver… Mais je n’ai pas toutes les cartes en main pour quelque chose que je ne maîtrise pas.

— Tu as raison. On va faire tout notre possible, alors. Mais, Al…

Elle pose une main sur la joue de son mari et reprend d’une voix tremblante :

— Promets-moi de ne pas mourir, pas maintenant…

— Je te le promets, répond-il en la serrant dans ses bras.

La soirée s’apaise petit à petit après cette conversation. Alvaro garde cette petite angoisse au fond de lui, mais sait qu’il peut se sortir de toutes les situations avec ses pouvoirs. Alba doute encore un peu, mais essaie de canaliser ses émotions pour protéger chacun d’entre eux.

Pendant la soirée, Al doit retirer de l’argent pour s’acheter un sachet d’épices. Pour cela, il se rend au distributeur le plus proche, situé dans une banque à une rue plus loin de leur appartement. Prévenant, il est vêtu d’une veste et d’un pantalon couvrant une longue robe rouge. Son masque est dans la poche de sa veste, au cas où un problème surviendrait. Il fait la queue tranquillement, attendant son tour pour retirer. Mais soudain, des bruits venant de l’extérieur se font entendre : des hurlements de civils, apeurés par un groupe de cinq hommes armés et masqués, des sacs vides prêts à tout rafler dans la banque. Ils entrent brusquement, éclatant la porte. L’un deux — apparemment le leader — tire dans le plafond pour effrayer tout le monde, puis hurle :

— Tout le monde à plat ventre ! S’il y en a un qui bouge, on le tue !

Tout le monde s’exécute, les gens crient à l’aide. Mais un seul reste debout : Alvaro. Il met son masque jaune, ôte sa veste et son pantalon, laissant apparaître sa robe rouge ornée d’un éclair jaune. Les braqueurs sont subjugués.

— Tu nous fais quoi, toi ? T’as pas compris ce qu’on a dit ? On n’hésitera pas à tirer ! T’es bête ou quoi ? lance l’un deux.

Alvaro ignore les menaces et se laisse emporter par ses pouvoirs. Il veut protéger tous les gens présents dans la banque. Alors il crépite d’électricité autour des bras, illuminant la pièce. Son regard devient plus froid, et il charge dans chacun d’eux. Il désarme les cinq braqueurs un à un en touchant leurs armes, provoquant des décharges qui les font lâcher aussitôt. Ils sont maintenant pétrifiés. Certains employés en profitent pour lancer l’alarme, d’autres sortent leur téléphone pour filmer, d’autres prennent peur et fuient. Mais les cinq voyous sont retenus par le héros, qui les fixe avec ses yeux bleus éclatants. Des “mercis” se font entendre, mais aussi que des “c’est un monstre ?”. Puis une jeune femme s’approche d’Alvaro et lui pose une question :

— Monsieur… je pourrais avoir votre nom ?

— Moi ? Appelez-moi THUNDERJACK.

*

Les sirènes retentissent, mais Alvaro n’est plus sûr les lieux. Il a retiré son argent et pris son sachet d’épices pour le plat du soir. Il est donc de retour chez lui, mangeant avec sa famille en racontant ce qu’il vient de se passer, alors que la police est à la banque, embarquant les cinq braqueurs.

Une fois de plus, il a pu sauver des gens, et ils lui en sont reconnaissants au vu de ce qui se dit sur les réseaux. Un sourire apparaît sur son visage quand il voit le #Thunderjack. Alba est aussi réconfortée. Son mari ne sera sûrement plus le même homme, mais il sera un héros. Peut-être que tout va aller pour le mieux, maintenant ?


Texte publié par Ruza Riku, 17 octobre 2025
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