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THUNDERJACK

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tome 1, Chapitre 4 « THUNDERJACK #4 - Offre & Corruption » tome 1, Chapitre 4

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L’officier Santos, corrompu, se trouve encore sur le chemin du hangar du Marchand. Alvaro reste à demi conscient sur la banquette arrière. Santos chante à tue-tête pendant tout le trajet : Killing in the Name, Something in the Way, ou encore Thunderstruck. C’est un véritable festival de rock, punk et néo-métal. Mais une fois arrivé à bon port, il coupe rapidement la musique. Le pied en dehors de la voiture, les deux hommes de main s’approchent et lui font signe de ne pas bouger. Santos s’exécute et ils sortent Alvaro du véhicule.

Dans le hangar isolé — meublé seulement de trois motos décorant le sol de béton — Martinez se fait attacher à une chaise par des cordes épaisses et neuves. Le Marchand surveille Santos, bien dissipé, regardant partout et tremblant.

— Le poulet ! Tu me files la gerbe à bouger partout. Donc t’arrêtes. Okay ?

Le policier se fige et reste immobile, la mâchoire serrée. Une tension palpable règne dans le hangar. Les regards se croisent, prêt à se tuer au moindre faux pas. C’est une guerre mentale.

Au commissariat, Diaz s’inquiète. Voilà déjà plus d’une heure et demi que Santos n’est pas revenu. Il demande à Alba où il aurait pu partir, dans la salle d’interrogatoire. Cette dernière est encore menottée, les ongles limés à force de griffer son jean. C’est peine perdue de lutter, alors elle lui donne la réponse. Le commissaire s’empresse de regrouper une dizaine d’agents afin de retrouver Santos et d’embarquer monsieur Martinez. Ils mettent peu de temps à arriver à l’appartement d’Alvaro. Quelques minutes suffisent pour se rendre compte que ni leur camarade ni le fugitif ne sont présents. Il n’y a que la petite Bianca, triste, dépourvue et seule. Hector a aussi un enfant, il ne peut pas la laisser seule ici.

— Toi, dit-il en pointant un agent, tu peux la ramener à sa mère, s’il te plaît. Et démenotte-la au passage.

— Affirmatif, répond l’officier.

Diaz tente de prendre Bianca par la main, mais elle refuse. Elle recule, serrant son doudou encore plus fort.

— Bianca… Je suis le commissaire Hector Diaz. Je ne suis pas là pour te faire de mal. Je suis là pour te ramener à ta maman. C’est l’agent Diego qui va t’ammener. Tu peux avoir confiance en nous, dit-il d’une voix rassurante.

Elle hésite quelques secondes et tend sa main. Diaz la saisit puis la confie à l’agent. Ce dernier part pour le commissariat. Mais le commissaire est en colère. Il appelle Santos, sans réponse. Furieux, il vérifie la balise laissée sur le véhicule de Santos — comme pour toutes les autres, simple mesure de précaution. Surpris, il voit la balise à presqu’une heure de Mendoza.

— Alors, où se trouve-t-elle, commissaire ? demande un officier.

— À La Libertad. Je crois qu’il nous a joué un tour. Ça va chauffer. J’espère que chacun de vous possède son arme de service.

Les agents montrent leur arme dans leur holster. Et c’est parti : ils vont voir où se terre leur collègue.

Dans le hangar, le Marchand passe aux choses sérieuses. Il colle son fusil à pompe sur le crâne de Thunderjack. Il parait imposant, sans pouvoir deviner son regard à cause de son casque. Alvaro peine à se réveiller complètement ; il met du temps à retrouver sa vigueur. Mais le casqué ne peut attendre patiemment. Il veut lui parler, et vite. Alors il lui flanque une bonne baffe de sa main gantée. Martinez grince des dents, souffre en silence, frustré de ne pas pouvoir utiliser ses pouvoirs.

— T’es debout, l’hyperactif ? demande le Marchand.

Pas de réponse. Cela ne l’atteint pas. Il souhaite juste obtenir une seule et unique réponse. Alors il commence un monologue.

— Alvaro Martinez, mari d’Alba et père de Bianca. Je souhaite aujourd’hui te proposer quelque chose. Tu possèdes des pouvoirs que personne ne peut expliquer. Tu es unique, fort et dangereux à la fois. C’est pour cela que j’aimerais faire usage de ta force pour qu’on puisse régner ensemble. Si tu restes seul, tu vas croupir en prison le restant de tes jours, parce que la police — aussi corrompue soit-elle, dit-il en zieutant Santos — finira par te choper. Alors, acceptes-tu de faire équipe ?

Le visage d’Al se renferme. Il a une impression de déjà-vu. Encore une fois, il est considéré comme un monstre. Comme avec Seb, comme avec cet homme au supermarché, comme avec certaines personnes dans la banque, ou comme avec Santos. Sans cesse, à cause de quelque chose qu’il n’a pas choisi, il perd son identité. Et ça le ronge de l’intérieur depuis ce changement soudain. Mais tout ça, il le garde pour lui. Il tente tout de même de se défaire de ses cordes en faisant jaillir l’électricité de son corps, mais en vain… Ses pouvoirs ne se manifestent pas.

— T’as essayé de faire quoi, là ? T’es du genre à te rebeller, Al ?

— Qui t’es pour m’appeler Al, toi ? Montre ta tête, au lieu de te cacher sous un masque.

— Venant de la part d’un père de famille qui a quitté sa maison de campagne, laissant sa vie derrière lui, pour jouer les super-héros, et changer de visage pour avoir son identité révélée au grand public deux jours après… c’est très mal venu.

La rage se lit sur le visage d’Alvaro. Soudain, des pneus crissent sur le gravier. Des sirènes retentissent et un homme hurle :

— Les mains sur la tête ! Vous êtes tous en état d’arrestation !

Le commissaire Diaz et ses agents sont arrivés sur place. Ils pointent chacun leur arme sur les personnes présentes dans le hangar. Santos prend peur, ses jambes tremblent à nouveau. Alvaro s’y attendait, et au fond de lui, priait pour que ça arrive. Quant au Marchand, il range son fusil à pompe dans son dos et lâche une grenade fumigène au sol, puis monte sur sa moto afin de disparaître dans la brume. Les policiers se concentreront sur lui plus tard. Pour l’instant, ils tiennent Alvaro, encore faible, et Santos, qui s’est joué d’eux en ayant enfreint les règles. Tous deux se font menotter et placés dans les véhicules. Direction : le commissariat de Mendoza.

Dans ce dernier, Alba retrouve sa fille. Diego la démenotte pour qu’elle puisse la serrer dans ses bras.

— Nous sommes désolés, madame. On va vous laisser avec votre fille et vous permettre de rentrer chez vous après.

— Merci, monsieur l’agent, dit-elle avec un sourire, les larmes séchées sur ses joues et le jean troué par ses ongles.

Bianca lâche son doudou et saute dans les bras de sa mère. Le réconfort envahit leur cœur. Elles ne sont plus seules.

— Tout va bien, ma chérie. On va rentrer à la maison, hein !?

— Oui, maman, répond-elle d’une voix tremblante.

L’officier ouvre la porte avant de lancer :

— Vous pouvez patienter dans la salle d’attente, en attendant que votre mari arrive. Il reviendra d’ici une petite heure.

Alba acquiesce et s’exécute.

Sur la route, Santos se fait engueuler par le commissaire.

— Alors, tu as désobéi, finalement ?

— Excusez-moi, commissaire.

— Rien ne sert de s’excuser. On verra très vite quel sera ton jugement. Mais je pense que tu vas croupir en prison avec monsieur Martinez. C’est tout ce que tu mérites.

— Vous ne pouvez pas être sérieux, Diaz ! Je suis votre meilleur—

— Vous êtes rien du tout ! hurle-t-il. Vous êtes nul ! Je vous fais confiance et vous me chiez dans la main ! Alors, vous la fermez gentiment ou ça va très mal finir, Toma Santos !

Il ne dit plus un mot jusqu’à leur arrivée au commissariat. Là-bas, le commissaire remercie son équipe, fier de leur efficacité. Santos et Martinez rentrent menottés, escortés par quelques agents. Alba voit donc son mari, dans un état lamentable, pris par la police. Tout se chamboule à nouveau dans sa tête. Elle sait que la police ne fera aucun cadeau à son époux. Ce dernier lui jette un regard plein d’espoir et lui sourit, sûrement confiant pour on ne sait quelle raison.

— Madame Martinez, je vais vous laisser rejoindre l’officier Diego. Il vous raccompagnera à votre domicile, ainsi que votre fille, dit Hector.

— Et qu’en est-il de mon mari ?

— Il est de mon devoir, sous ordre du Président, de le placer en cellule. C’est un fugitif, madame.

Elle s’effondre, la petite accrochée à elle. Et quand Alvaro passe devant elles, Bianca se jette sur son père, hurlant papa dans tout le commissariat. Plusieurs personnes n’osent même pas les regarder. Mais un seul ne les lâche pas du regard : Hector Diaz.

— Je suis désolé, dit-il.

Alba reprend Bianca dans ses bras et embrasse son mari avant de rejoindre l’officier Diego. Ils se quittent sous les pleurs, la peur et la solitude. Le commissaire fait signe à Santos d’attendre ici, pendant qu’il isole Alvaro avec lui, dans son bureau.

— Monsieur Martinez, j’ai, sur ordre du Président, le devoir de vous placer en cellule. Vous êtes condamné à un an d’emprisonnement avec six mois de sursis. Compris ?

— Compris.

Et c’est ainsi qu’Alvaro commence sa détention.

Les semaines passent. Alba part et rentre plus tôt pour s’occuper de sa fille. Alvaro est en cellule, tout comme Santos. Les deux ont été médiatisés, et c’est la folie partout : un flic corrompu et un pseudo-héros condamnés — condamnation jugée injuste pour certains. Mais c’est ainsi. Mendoza n’a donc plus de potentiel héros. Et pourtant, elle le veut. Partout sur les réseaux, on parle de Thunderjack : l’homme qui aurait pu aider la police à combattre le crime, le rêve de beaucoup d’enfant devenu réalité. Mais le Président a préféré l’enfermer, car il représentait un danger. Mais finalement… est-ce vraiment la fin pour Alvaro Martinez ?


Texte publié par Ruza Riku, 31 octobre 2025
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