Je me retrouve dans mon rêve, j'étais assise en train de lire sur mon tronc d'arbre habituelle, dans la forêt proche de chez moi, ce spot que j'avais trouvé été pour moi le meilleur du monde. Mon tronc d'arbre était parfait comme fauteuil avec une branche assez large quand je veux poser mon dos, les arbres autour de moi faisait de parfait protecteur lorsque le soleil tapait un peu trop fort, le bruit des feuilles était lui aussi parfait, détendant le moindre de mes muscles. A côté de moi un ruisseau était présent, c'était tout autant agréable d'entendre l'eau courir le long de cette forêt.
Cet endroit était mon petit secret je l'avais découvert en errant dans la forêt essayant de faire disparaître tant bien que mal un souvenir de ma sœur, ce qui était cool c'est que si j'avais besoin de pleurer, je pouvais me laisser aller même crier personne n'aurait entendu. Mais le jour où j'ai trouvé ce coin je me suis senti apaisée dès que j'ai posé mes fesses sur ce tronc d'arbre et que j'avais fermé les yeux, le boucan dans ma tête et les images qui se répétait, disparaît aussitôt comme-ci ce coin-là était une bulle de protection, un havre de paix dans ce monde terrorisant.
Toujours assise là le livre sur mes jambes, un bruit inhabituel me fit sursauter, un bruissement dans les feuilles sur ma droite, d'habitude il est plus léger, cela peut arriver qu'un lapin ou un renard passe par là mais cette fois-ci c'était plus gros. Je me retourne mais rien n'était aux alentours, ni de sanglier, ni de biche. Je deviens peut-être folle ? Un autre bruit plus fort ce fit à ma gauche, je me retourne de nouveau mais rien n'était présent, ok là ça devient flippant, je range mon livre le plus calmement possible me passant tous les scénarios possible et inimaginable. Sanglier, ours alors qu'il n'y en a jamais eu dans ces coins, cerf ou le pire serial killer, une chose est sûr ce n'était pas une créature il faisait encore jour. Pour toutes ces bêtes, j'ai bien appris deux choses : 1. pas de geste brusque, 2. ne pas paniquer.
Un bruit derrière moi ce fit de nouveau entendre, comme-ci quelque chose ou quelqu'un était atterrit derrière moi. Ok on s'en fout des choses que j'ai apprise, le frisson de peur qui achemina tout mon dos me fit perdre mon sang-froid et l'adrénaline prit possession de mon corps, pas d'héroïsme que de la fuite !
Je m'élance sur le chemin que j'emprunte habituellement en courant, ne me retournant pas pour ne pas perdre l'équilibre ou pour éviter de m'affoler plus. Les bruits me poursuivent, la chose me course, mes poils se hérissent partout sur mon corps, mon cœur battait à tout rompre maintenant. Dans ma tête une chose est sûr cours jusqu'à ce que tu sois en sécurité. Je déboulais sur le chemin principal avec une adresse que je ne connaissais pas, le bruit derrière moi se faisait de plus en plus rapide et plus en plus proche. Etant plus en sécurité sur la route principale je décidais de jetait un coup d'œil derrière moi. Mon cœur arrêta de battre durant une seconde et la peur fut à son paroxysme. Une ombre courait derrière moi avec pour seul couleur, ses yeux d'un rouge vif. Ce n'est pas possible une créature ne vient pas le jour, ça n'était jamais arrivé. Mon corps se pétrifia à chaque foulée de ma course, mon cœur accéléra trop et me fit perdre mon souffle. Les pas se rapprochèrent de plus en plus, je pouvais presque sentir respirer près de mon oreille. L'ombre me toucha enfin dans une violence qui me coupa le souffle. Je tombe sur mon ventre la tête plaquée contre le sol. La créature fut sur moi son corps se positionna pour que je ne puisse pas me relever. Le souffle court je n'arrivais pas à crier et les larmes commençait à monter de plus en plus. Je sentis la tête de la créature venir près de moi, je ferme les yeux aussi forts que je le pouvais, je ne voulais plus voir ses yeux d'un rouge sang et je ne veux pas voir les dents qui vont me mordre.
J'attends que le destin me prenne ma vie comme elle l'a fait avec ma sœur, mais la créature souffla près de mon oreille et chuchota quelque chose d'inaudible. Je ne bouge pas et essaye de calmer ma respiration et les battements de mon cœur. La créature parla un peu plus fort mais je ne comprenais toujours pas, je marmonnais un "épargnez-moi" mais la créature grognait comme-ci ce n'était pas cela qu'elle demandait.
C'est alors qu'elle me retourna et me secoua violement.
???? : Nina réveille-toi, réveille-toi bon sang tu es en danger !!!!
Je me réveille en sursaut, je mis dix secondes pour me souvenir où j'étais, le bus passa devant chez moi, Merde j'ai raté l'arrêt de bus. J'appuie tout de suite sur le bouton pour descendre au prochain, je sors mon téléphone pour regarder l'heure merde il reste sept minutes avant le couvre-feu. Le bus s'arrêta à l'arrêt demandé qui était à environ dix minutes à pied de chez moi. Putain ça ne va pas le faire, je n'aurais jamais le temps. Bon mes petites jambes non sportives c'est maintenant que vous allez servir, je décide donc de partir en trottinant espérant que je ne me fatiguerais pas trop vite, une chose à mettre sur ma liste de bonne résolution : travailler mon cardio pour les prochaines fois. Le soleil se coucha doucement sur la ville qui était maintenant déserte, les volets était déjà fermé et les voitures garées dans les allées. L'ombre commençait à arriver, un sentiment de panique m'envahit sans que je ne m'en rende compte, je commençais alors à trottinait un peu plus vite. Je regarde mon téléphone plus que cinq minutes. Allez Nina grouille toi un peu ou sinon tu vas servir de cocktail pour les vampires. Je pris la décision de courir cette fois. Il faut que je rentre au plus vite, j'entendit un chien aboyé et regarde dans sa direction, la peur me saisit à nouveau pensant qu'une créature attendait déjà dans le peu de pénombre que le soleil permettait. Il m'aboyé moi, que je peux être froussarde parfois, malheureusement je ne vis pas le caillou devant moi et tomba lourdement sur le côté, mon portable vola puis tomba un peu plus loin. Merde ça fait un mal de chien, je me relève doucement, mon genou a pris un sacré coup le sang coula le long de celui-ci. Il manquait plus que ça, je sortis un mouchoir de mon sac et essuyé un peu la plaie pour vérifier que ce n'était pas trop grave. Ouf ce n'était que superficiel, je me lève avec un peu de difficultés, ça me tirait pas mal mais ça devrait le faire malheureusement je pourrais plus courir. Je regarde autour de moi pour mon téléphone, j'espère qu'il n'est pas cassé, mes parents vont me tuer, ça fait que 6 mois que je l'ai et j'avais déjà cassé l'écran de protection et je ne l'avais pas remplacé depuis. Je le trouve enfin des yeux, alors que j'allais le saisir l'alarme du couvre-feu retentit sur mon portable. Je me pétrifie sur place, il était trop tard je n'ai pas réussi à rentrer chez moi à temps. Je pris mon portable et me relève prête à faire face à une créature toute crocs dehors mais personne n'était devant moi je fis le tour de moi-même pour voir s'il y avait quelqu'un mais personne n'était à l'horizon. J'avais peut-être encore une chance d'arriver chez moi en un seul morceau même si soyons franc les chances sont faibles entre une personne non athlétique qui en plus saigne, c'est comme-ci on mettrait une antilope blessée parmi des lions chance de survie environ 0%.
Je décide quand même d'essayer de trottiner jusqu'à chez moi après tout je n'étais plus si loin que ça il devait me rester environ trois minutes de marche rapide. J'essaye tant bien que mal de marcher d'une allure assez rapide, tout en regardant partout autour de moi. Mon cœur battait à tout rompre, si les créatures ne savaient pas que je suis dehors ça tient du miracle. Le dernier tournant et je serais dans ma rue. Je passai la maison avec ses grands murs, ces personnes âgées craignent même que les créatures ne puissent marcher dans leur cour. Je passe les murs quand je m'arrête net, devant moi une femme qui me regardé toute aussi choquée de me voir. Elle était d'une beauté rare des cheveux long noirs lissé, une robe de créateur, des talons hauts noirs et un corps parfait, vous savez ceux qu'on voit généralement dans les pubs Dior ou chanel. Même si je ne l'avais pas encore regardé dans les yeux je savais que c'était une créature, un être si parfait ne pouvait être naturel.
Je croisai enfin son regard, elle m'épiait de la tête au pied, souriant d'un air triomphant et se léchant ses crocs qui sortait au fur et à mesure.
Femme : Ce n'est pas un repas habituel, ni de luxe mais vu comme tu me tombe dessus, la peur donnera un meilleur goût j'imagine.
Mon sang se glaça, malgré l'horreur que je venais d'entendre, sa voix n'était que pur douceur et sex appeal, une personne attirée par les femmes pourrait tomber dans le piège illico mais pour ma part, d'un je suis attiré par les hommes et de deux le mode parfait n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je ne savais pas quoi faire j'étais pétrifiée et n'osait presque plus respirer, mon cœur s'emballé toujours et des suées froides descendait le long de ma colonne vertébrale. Je suis foutue. Je vais mourir à cinq maisons avant la mienne.

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