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Les histoires du matin de Noël

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Melvyn

© Rose P. Katell (tous droits réservés)

Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes de l’article L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Aaaah, NoĂ«l… Ma fĂŞte prĂ©fĂ©rĂ©e !

Cette pĂ©riode si propice aux rĂŞves et Ă  la fĂ©erie ; cette saison dĂ©diĂ©e Ă  l’espĂ©rance et Ă  la magie. Et surtout, la tournĂ©e du père NoĂ«l pendant cette fameuse nuit…

Qui parmi vous n’a jamais tendu l’oreille afin d’écouter les grelots rĂ©sonner ? Qui n’a jamais luttĂ© pour rester Ă©veillĂ© mais, au final, a laissĂ© le carillon le bercer ? Très peu, je suis prĂŞt Ă  le parier : moi aussi, je l’ai parfois tentĂ©.

Vous avez dĂ©jĂ  entendu parler de la cĂ©lèbre rĂ©sidence au PĂ´le Nord ; probablement plus encore du bel atelier oĂą sont fabriquĂ©s tous ces jouets multicolores… Entre les doigts habiles de milliers d’elfes, chaque annĂ©e, les cadeaux se changent en trĂ©sors ! Avez-vous Ă©galement entendu parler de Melvyn, cet elfe si particulier ? Si ce nom ne vous dit rien, c’est sans doute parce que ce n’est pas de la sorte que vous l’appelez : Ă  travers le monde entier, on le surnomme elfe en chef depuis le siècle dernier.

Melvyn ne confectionne pas les prĂ©sents, lui veille Ă  ce que tout soit prĂŞt le jour J ; de bonne humeur, il aide volontiers ses camarades Ă  affronter leurs soucis ! Les jouets n’ont aucun secret pour lui… Tous seront fabriquĂ©s avant la grande nuit.

Savez-vous pourtant que le PĂ´le Nord n’a pas toujours ainsi fonctionnĂ© ? Car croyez-le ou non, le poste d’elfe en chef n’a d’abord pas existĂ©, et c’est l’histoire de sa crĂ©ation que j’aimerais ici vous conter.

Voyons par où commencer…

C’était un avant-midi froid, mais ensoleillĂ© ; le vent vous gelait le bout du nez et vos chaussures s’enfonçaient dans la neige au moindre pas. Par moments, quelques flocons descendaient sur terre dans une danse tourbillonnante.

Une matinée banale au pôle Nord, songea Melvyn alors qu’il sortait de sa maisonnette.

Comme les autres elfes, Melvyn vivait Ă  proximitĂ© de l’atelier du père NoĂ«l. Il arrivait pile Ă  l’heure pour fabriquer les jouets. Enfin… Pour essayer de les fabriquer, plutĂ´t. Sa gaucherie Ă©tait lĂ©gendaire !

Melvyn fit la moue. Combien de fois n’avait-il pas cassĂ© un vĂ©lo ou dĂ©chirĂ© la robe d’une poupĂ©e ? Il Ă©tait le pire assistant du monde… Cependant, il Ă©tait un elfe et sa place se trouvait donc Ă  l’atelier, quand bien mĂŞme il s’y rendait avec une boule d’angoisse au fond du ventre.

La porte du fameux atelier s’ouvrit sans que Melvyn ait Ă  la toucher – elle le reconnaissait, un des nombreux avantages de la magie. Il consulta la liste des fabrications, puis grimaça. Des robots. Oh ! Toutes ces petites pièces Ă  assembler lui donnaient dĂ©jĂ  le tournis. Il Ă©tait persuadĂ© qu’il finirait par les intervertir malgrĂ© lui au montage, commettant une nouvelle bĂŞtise.

Après une profonde inspiration, Melvyn rejoignit son plan de travail. Fëus, un bon ami, avait pris soin de trier et d’étaler les éléments d’un premier robot pour lui.

— Merci du coup de main, murmura-t-il.

— J’ai pensé que ça t’aiderait.

Avec un sourire, Melvyn se mit Ă  sa tâche. Se concentrer, il lui fallait se concentrer ! Les regards de ses compagnons pesaient sur lui, il en avait conscience ; c’était chez lui que les problèmes survenaient, sa faute s’ils accusaient un retard dans la production… Personne ne lui avait jamais adressĂ© de reproche, on lui parlait gentiment et on l’encourageait, mais une maladresse restait une maladresse.

Aujourd’hui, il n’y en aura pas !

Melvyn attrapa les deux premiers morceaux du robot et les emboîta. Jusque-là, c’était facile. Il aperçut ensuite Elwing, assis en face de lui, qui s’apprêtait à encastrer l’une de ses pièces dans le mauvais sens.

— Attention, le prévint-il, tu la mets à l’envers.

L’elfe arrêta aussitôt son geste.

— Oh, oui. Tu as l’œil, Melvyn. Tu Ă©vites souvent des complications Ă  l’un d’entre nous. C’est Ă  se demander pourquoi tu te trompes toi-mĂŞme !

— Je dois être maudit.

Fëus lui administra un léger coup de coude.

— Ne sois pas pessimiste. Tu es juste plus doué pour la théorie que pour la pratique.

Une grimace échappa à Melvyn.

— Je suis quand même censé fabriquer les jouets.

Melvyn se recentra sur sa tâche. Durant tout un temps, ça lui rĂ©ussit ; puis il y eut un « crac » et son robot se fendit en deux. Les elfes partageant sa table se figèrent, avant de tourner la tĂŞte dans sa direction.

Pourquoi est-ce que je rate ce que j’entreprends ?

Melvyn n’était pas loin de pleurer.

— Eh, ce n’est pas grave, tenta Fëus.

— Si…

Des elfes plus Ă©loignĂ©s se levèrent dans l’idĂ©e de venir voir la catastrophe ; s’il l’avait pu, Melvyn se serait caché… Les paroles de rĂ©confort ne manquèrent pas, mais elles ne lui parvinrent pas aux oreilles : l’entièretĂ© de son ĂŞtre se focalisait sur son erreur. Ses mains tremblaient, elles l’empĂŞchaient de commencer un autre jouet.

Fëus lui saisit les poignets et s’adressa à lui de sa voix la plus douce :

— Laisse, je vais m’occuper de tes robots.

L’intention était bonne, Melvyn le savait. Néanmoins, elle lui donna envie de pleurer.

Je ne suis pas en mesure de faire ce qu’on attend de moi. Je suis le pire elfe du PĂ´le Nord ! Je ne comprends pas pourquoi le père NoĂ«l me garde Ă  ses cĂ´tĂ©s.

— Ça va, le rassura Elwing. On se charge de tout.

*

Melvyn s’éveilla d’humeur plus combattante que la veille au soir. Cette fois, il allait mettre un terme Ă  ses peurs ! Aucun impair n’aurait lieu, il s’en faisait le serment.

Je suis un elfe. Les jouets, ça me connaĂ®t !

Mais dans l’atelier, la confiance de Melvyn s’évanouit… Était-ce une impression ou l’observait-on s’avancer vers son plan de travail ? Et imaginait-il les murmures sur son passage ? Tout en inspirant, Melvyn prit sur lui. Il n’était pas seul ; dĂ©jĂ , FĂ«us lui adressait une expression encourageante.

La liste des fabrications lui apprit que les ours en peluche étaient à l’honneur ce jour et une pointe de soulagement le gagna. Il n’était certes pas moins susceptible de commettre une bêtise avec eux, cependant, les tenir contre lui quand ils les avaient terminés se révélait réconfortant : leur sourire brodé lui affirmait qu’ils étaient contents même s’il leur avait cousu un bras plus bas que le second ou s’il leur manquait une oreille. Melvyn avait d’ailleurs gardé les ours qu’il avait mal assemblés.

Il s’installa, sentit de nouveau les Ĺ“illades de ses compagnons. Un frisson secoua son corps. Et s’il rĂ©alisait la bĂ©vue de trop ? Raconterait-on le reste de ses Ă©checs ensuite ? Le père NoĂ«l viendrait-il le prier de ne plus se rendre Ă  l’atelier ? L’hypothèse l’effraya tant qu’il manqua de tomber de sa chaise !

— Ça va ? le questionna FĂ«us.

— Oui, j’ai glissé.

Melvyn attrapa une patte d’ours, puis la remplit afin de lui donner forme. AppliquĂ©, il mit toute son âme dans la tâche ; toutefois, la pression des regards revint peu Ă  peu le hanter. Elle l’oppressait tant qu’il ne pouvait l’oublier ! Et ce qui devait arriver arriva… Un craquement retentit : Melvyn avait trop bourrĂ© la peluche, la couture n’avait pas tenu.

Non…

Il releva la tête, croisa l’expression attristée de Fëus.

— Je suis désolé.

Melvyn s’enfuit aussitôt. Le courage d’affronter la pitié des elfes lui manquait.

Stupide, il Ă©tait stupide ! Melvyn se maudissait. Oh, pourquoi s’était-il prĂ©cipitĂ© au fond de l’atelier ? Pourquoi, alors qu’il lui suffisait de courir vers la sortie et de rentrer chez lui ? DĂ©sormais coincĂ© dans la remise, il n’osait plus la quitter – pas tant que ses camarades n’avaient pas fini leur journĂ©e !

La honte qu’il Ă©prouvait ne possĂ©dait pas de limite. Un elfe incapable d’effectuer son mĂ©tier… C’était si risible ! Une première larme coula sur sa joue, suivie d’une autre et encore d’une autre. Melvyn cacha son visage dans ses paumes.

Je ne suis qu’un incompétent. Je n’y parviendrai jamais et resterai un bon à rien.

Un grincement effleura ses tympans ; la porte de la remise ! Melvyn se recroquevilla dans son coin et pria pour que l’intrus ne remarque pas sa prĂ©sence. Parler n’était pas ce dont il avait envie, surtout Ă  l’instant. Les vaines paroles de rĂ©confort ne le rĂ©chauffaient plus.

— Melvyn ? Tu es lĂ  ?

Un hoquet lui Ă©chappa. Cette voix… Il la connaissait !

— Père NoĂ«l ? souffla-t-il avec timiditĂ©.

— Aaaah. J’étais certain de te trouver ici.

Vêtu de son éternel habit rouge, le grand patron le rejoignit pas à pas dans le fond de la remise, puis prit place à ses côtés.

— Eh bien ? J’ai cru comprendre que cela n’allait pas trop Ă  l’atelier…

Les doigts de Melvyn s’entortillèrent entre eux, sa gorge se serra ; il lui fallut plusieurs secondes avant de rĂ©pondre.

— Ne vous dérangez pas pour moi, vous devriez être en train de vérifier la Liste. Noël se rapproche.

— J’ai toujours du temps à accorder à mes elfes.

Le sourire bienveillant du père Noël se lisait jusque dans ses yeux.

— Je suis désolé, murmura Melvyn.

— De quoi ?

Un poids lui tomba dans l’estomac. Comment Ă©voquer sa maladresse ? Allait-il ĂŞtre renvoyĂ© de l’atelier ?

Non ! Non, non, non.

— Qu’est-ce qui te rend si malheureux ? insista le père NoĂ«l

— Je ne suis pas un bon elfe…

— Pas un bon elfe ? Oh oh ! Tu travailles tous les jours, n’as pas une seule fois Ă©tĂ© en retard et y mets ton cĹ“ur. Personne ne s’est plaint de toi, Melvyn !

Personne ?

Melvyn retint ses larmes. Les siens Ă©taient trop gentils avec lui !

— Je ne fais que des bêtises, avoua-t-il.

— Tout le monde en fait, même moi – mais ne le répète pas, mère Noël ne les connaît pas toutes.

— Hier, j’ai cassĂ© un robot et, aujourd’hui, j’ai dĂ©chirĂ© un ours en peluche. Dès que j’entreprends quelque chose, je le rate ! Je suis responsable de plus de la moitiĂ© des retards dans la production des jouets…

— Je vais te confier un secret. Me promets-tu de le taire ?

Penaud, Melvyn opina.

— Je ne suis pas doué pour confectionner les jouets, moi non plus, déclara le père Noël

— Impossible !

— Et pourquoi donc ?

— Parce… Parce que vous ĂŞtes vous !

Un rire franc chatouilla ses tympans.

— Assembler de petites pièces m’est compliqué, expliqua le père Noël. Mes mains sont grosses et empotées. Me glisser dans les cheminées, apporter les cadeaux, conduire le traîneau, voilà qui m’est plus simple. Tu sais, au début de ma carrière, je ne dormais parfois pas de la nuit parce que je recommençais un jouet.

La bouche de Melvyn s’ouvrit.

— Vraiment ? balbutia-t-il.

— Je ne mens jamais.

Ses pupilles étincelèrent. Une partie de la pression ressentie s’envola de ses épaules.

— Merci. Merci d’être venu me dire ça.

— Et si on sortait d’ici, maintenant ? proposa le père NoĂ«l.

Les lèvres de Melvyn se pincèrent. Retourner auprès des autres ? Risquer une seconde bĂŞtise ? La gĂŞne le gagnait Ă  cette simple idĂ©e.

— Pour quoi te trouves-tu douĂ© ? l’interrogea son idole.

Il réfléchit un instant.

— L’organisation. La vérification des jouets en fin de journée, aussi. Et mes amis me jugent bon observateur : j’empêche souvent des impairs que je commets moi-même.

Le père Noël se lissa la barbe.

— Je vois… Oui, j’ai une idée.

Melvyn se pencha sur le cĂ´tĂ©. Ă€ quoi pensait le grand patron ?

— Puis-je te demander un service, Melvyn ?

— Oui !

— J’ai imaginĂ© de nouveaux concepts. Je les ai tous dessinĂ©s, mais j’ai oubliĂ© de les classer par thème ; il y en a pour des vĂ©hicules, des peluches, des poupĂ©es, des figurines, des jeux de sociĂ©tĂ© ! Tu veux bien les ranger pendant que j’effectue le tour de l’atelier ?

— Classer vos concepts…

Melvyn n’en revenait pas : le père NoĂ«l ne dĂ©lĂ©guait d’ordinaire pas ce genre de tâche ! L’honneur Ă©tait immense.

— Tu es d’accord ?

— Oui, avec plaisir.

Son visage s’illumina. Enfin une mission qu’il n’apprĂ©hendait pas !

— Merveilleux.

*

Le lendemain, Melvyn dirigea ses pas vers l’atelier beaucoup plus serein. Oh ! Sa discussion avec le père NoĂ«l lui avait remontĂ© le moral… Organiser ses concepts lui avait rendu le sentiment d’être utile. La honte d’être maladroit ne le taraudait plus autant.

Il franchit ainsi la porte de bonne humeur… avant de se figer. Tous les elfes avaient relevé la tête vers lui, comme s’ils l’attendaient.

Que… ?

— Un problème ? s’enquit-il dans un murmure anxieux.

FĂ«us se prĂ©cipita Ă  sa rencontre et la crainte le gagna aussitĂ´t. Il y avait anguille sous roche ; pour que son ami court de la sorte, un grave Ă©vĂ©nement s’était produit.

— Melvyn. Tu es enfin lĂ  !

Le sourire dont Fëus le gratifia le rassura. Un peu.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Le père Noël nous a chargés de te transmettre un message dès ton arrivée : tu es convoqué dans son bureau.

Melvyn dĂ©glutit. Pourquoi Ă©tait-il appelĂ© ? Pourquoi, alors que le grand patron lui avait parlĂ© hier ?

— Tu en connais la raison ?

— Non, désolé. Il nous a juste posé des questions à ton sujet et déclaré que c’était une surprise.

— D’accord…

La nausĂ©e le tenailla. Avait-il commis une Ă©nième erreur ? Pire, une erreur dans l’importante mission mĂŞme qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©e ?

Pitié, pas ça.

Melvyn atteignit le battant derrière lequel le père NoĂ«l l’attendait, y frappa ; une invitation Ă  entrer effleura ses oreilles.

— Bonjour, chuchota-t-il ensuite. Fëus m’a appris que vous désiriez me voir.

— Bonjour, Melvyn. J’ai une proposition Ă  te faire !

— La-laquelle ?

— Tes amis te l’ont peut-être révélé : j’ai discuté avec eux.

Melvyn acquiesça.

— Tu es doué pour l’organisation, ils me l’ont confirmé.

Ses lèvres se pincèrent. OĂą voulait en venir le père NoĂ«l ?

— Vous êtes de plus en plus nombreux à travailler à l’atelier, poursuivit celui-ci, et je n’ai pas toujours le temps de surveiller la production. Le moment de nommer un elfe en chef est donc advenu. Ses tâches seraient de tout contrôler et de vérifier les jouets une fois terminés.

Les yeux de Melvyn s’écarquillèrent. Était-il possible… ?

Le père Noël lui sourit.

— Souhaites-tu devenir mon elfe en chef ?

Des larmes envahirent sa vision. C’était bien trop beau !

— C’est une lourde responsabilité, mais je crois qu’elle te conviendra… Si tu acceptes.

— Oui ! Oh, merci. Merci, père NoĂ«l !

Laissant sa joie éclater, Melvyn eut soudain une conviction : désormais, tout se passerait au mieux pour lui.

Depuis ce jour, Melvyn veille à accomplir sa tâche avec soin. Grâce à lui, les enfants savent avec certitude qu’ils trouveront un cadeau sous le sapin.


Texte publié par Rose P. Katell, 21 dĂ©cembre 2016
© tous droits réservés.
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