« Rends-moi mon fils ! ArrĂȘte ! Je n'ai jamais voulu te faire de mal ! Si tu es encore en colĂšre contre moi, tu peux me tuer, mais rends-moi mon fils ! »
Il sâagissait de la derniĂšre phrase Ă avoir atteint les oreilles de Dany.
Avait-il dormi durant des siĂšcles et des siĂšcles ? Il n'avait mĂȘme plus la conscience d'avoir un corps physique, flottant face Ă une sorte de tĂąche rouge. Celle-ci parla :
« Jamais je nâaurais cru revoir ton Ăąme depuis le jour du serment. »
Il sut. Il comprit. C'était Armstrong. Son esprit. Tout du moins ce qu'il en restait.
« Bon... Jour... »
« Tu es fort encore. Je le reconnais. Tu m'as protĂ©gĂ© et peut-ĂȘtre que tu me protĂšges encore. Je te dois un refuge. Reste avec moi ici. Je peux te protĂ©ger de ses yeux. Reste avec moi et tu seras sain et sauf. »
Pourquoi tout ceci lui semblait-il si cryptique ? Si insensĂ© ? Confus, Dany observa les environs. Il ne percevait rien d'autre qu'Armstrong. Ă sa grande dĂ©tresse, il ne sentait pas ses bras ou le reste de son corps. MĂȘme si cela aurait dĂ» lâeffrayer, rien en lui ne se troublait. Sa seule Ă©motion Ă©tait la sĂ©rĂ©nitĂ©. Peu Ă peu, la curiositĂ© revint, comme une lĂ©gĂšre dĂ©mangeaison.
« Et Alex ? Et mon pĂšre ? OĂč est-ce qu'ils sont ?
Ils sont mangés par les vampires. Ils ont donné leur sang de leur plein gré. Maintenant, il est trop tard pour eux. »
Ah, câĂ©tait donc ce quâil se passait. BientĂŽt, eux aussi se retrouveront confrontĂ©s Ă ce grand vide. Tout irait bien. Puis il se rappela. Le mariage de son pĂšre. Son frĂšre dâadoption en train de se changer en un monstre, condamnĂ© sans doute Ă servir cette horreur pour lâĂ©ternitĂ©âŠ
« Je ne veux pas les abandonner. Sauve-les. »
â Impossible. C'Ă©tait un piĂšge tendu au marcheur. Ils savaient tous deux ce qui les attendait. Ils sont venus malgrĂ© ça pour toi. Pour te sauver, toi. Tu leur dois de rester en vie. »
â Alex ne mĂ©rite pas ça. » dit-il, percevant encore son attachement pour son jeune camarade.
« N'aie pas de remords. Il n'a aucune affection pour toi. Pourquoi se soucier de ceux qui te laisseraient à ton sort ?
â AprĂšs ce que je lui ai fait, je ne peux pas le laisser mourir quand tout est de ma faute. »
Il y eut un son indescriptible, comme un courant d'air.[˘ĂĂgsĂfiÂȘÂŹ-/cĂ«ĂșâĄĆžĂĂš3ĂË/˛ĂĂŠfiâ âqVNĂž√TıĂŠĂĂglĂË·â°˙»VĂžw∏âŠĂ{
« De ta faute ? Tu admets alors l'avoir tourmenté par méchanceté ? »
Le silence vint bourdonner aux oreilles de l'humain. Non, c'Ă©tait faux. Il n'avait jamais voulu faire de mal Ă qui que ce soit. Il n'avait pas d'inimitiĂ© particuliĂšre envers son camarade de classe. Seulement, il n'avait jamais vu la souffrance dans laquelle il vivait... Et mĂȘme cela Ă©tait inexact. Il avait su quelque part.
« Tu sais, lorsque je suis arrivĂ© et que jâai rejoint cette bande de potes, jâĂ©tais prĂȘt Ă la suivre nâimporte oĂč. Je voulais juste avoir une famille comme dans le temps. Ce nâest pas que je nâen ai plus une, mais⊠Pour eux, jâai toujours Ă©tĂ© le frĂšre de Thomas. CâĂ©tait comme ça quâils mâappelaient, tout le temps. Tout le temps. Mon pĂšre est devenu trĂšs distant avec les annĂ©es et ma mĂšre⊠Dorian est orphelin. Ă cause de ça il a fait preuve dâune loyautĂ© sans faille envers moi. Je nâai pas de mots pour dĂ©crire ce que ça mâa fait. Je ne dis pas quâil a toujours Ă©tĂ© parfait⊠Si jâavais dĂ©fendu Alex alors⊠Jâavais peur dâĂȘtre seul Ă nouveau.[qVNĂž√TıĂŠĂĂglĂË·â°˙»VĂžw∏âŠĂ{ Jamais je nâai Ă©tĂ© si heureux. Je ne voulais pas sacrifier cette tranche de ma vie. Et maintenant que je pourrai avoir une vraie famille⊠Jâai tout fichu par terre avant mĂȘme dâavoir eu lâoccasion dâen profiter. Le plus drĂŽle câest que je ne peux blĂąmer personne Ă part moi. Peut-ĂȘtre quâil a raison, peut-ĂȘtre que câest bien fait pour ma tronche.
â Il ne te pardonnera jamais. Ce qu'il veut, c'est se venger. Il te fera souffrir au-delĂ de ton dĂ». Il te tordra jusqu'Ă ce que toute chance de rĂ©demption disparaisse de ton corps. Tu dois vivre et devenir meilleur, c'est la seule chose que tu puisses faire. »
Cela lui prit toute la hargne, toute l'Ă©nergie de son cĆur pour lui rĂ©pondre :
« Non. »
Un nouveau souffle se fit entendre.
« Tu vas mourir dehors. »
Dany se mit Ă rire.
« Quelle diffĂ©rence ? Jâai lâimpression dâĂȘtre dĂ©jĂ mort. Ouvre les yeux, il n'y a rien ici pour nous Ă part le vide. Il n'y a rien ici Ă part nous, qu'est-ce qui peut ĂȘtre pire ?
â LĂ dehors, le vampire le plus puissant de l'Univers nous attend. Tu devrais pourtant le savoir mieux que moi. Il peut torturer les Ăąmes jusqu'Ă ce qu'elles crient au travers du temps et du vide. Jâai enfin vu ce dont il Ă©tait capable. Ăa n'en vaut pas la peine.
â Ben moi je pense que si.
â Pourquoi ? Ne sais-tu pas quelle douleur immense t'attends ? Une Ă©ternitĂ© d'horreur vaut-elleâŠ
â Je vais te dire ce que je vais faire. Je me fiche de savoir si cette⊠Voix câest le vampire le plus puissant du monde, ou de lâUnivers, ou de tous les temps⊠Je vais sortir de ce trou, je vais rĂ©cupĂ©rer ma famille et je vais retrouver mon chez-moi, juste pour avoir le plaisir de taper dans les dents de Dorian une bonne fois pour toutes. Parce que sâil avait vraiment Ă©tĂ© mon ami, je nâaurais jamais eu Ă choisir. Et il nâaurait jamais fait ce quâil a fait.
â Pourquoi prendre ce risque ?
â Parce que câest ce que jâai enfin compris aujourdâhui. Si lâon aime quelqu'un... Il n'y a rien d'autre Ă faire. »
La tache rouge si vague gagna alors en nettetĂ©. Dany commença Ă distinguer une tĂȘte, presque humaine, mais dĂ©pecĂ©e. Pourrie. Un gouffre de chair ensanglantĂ©e qui nâavait plus quâun Ćil aveugle, ses muscles Ă moitiĂ© arrachĂ©s. Il nâavait peut-ĂȘtre mĂȘme plus dâos, cependant sa mĂąchoire continuait Ă bouger et il parla :
« Non. Câest toi qui ne comprends rien Ă rien. Regarde ce quâil mâa fait. »
Dany voulait fermer les yeux pour ne plus voir cette horreur, mais il nâavait plus de paupiĂšres.
« Tu ne mâas plus lâair aussi sĂ»r de toi. »
Le nécromancien se mit à rire.
Comme si le sors de Dany nâavait pas suffi, son pĂšre sâĂ©tait jetĂ© Ă corps perdu sur le gĂ©ant de verre, avant de se faire intercepter par un chat immense, plus noir que les ombres. La bĂȘte lui sauta dessus toutes griffes dehors et la marionnette se retrouva confrontĂ©e Ă deux ennemis Ă la fois⊠Et deux humains Ă protĂ©ger.
Pendant que le combattant de mĂ©tal abandonna son premier opposant pour se prĂ©cipiter sur le fĂ©lin, Alex sentit son bras droit frĂ©mir. Encore de fourmillements, ses muscles roulaient de façon Ă©trange sous sa peau. Puis une Ă©motion tenace vint sâagripper Ă lui, dissolvant lâhorreur Ă laquelle il venait dâassister. Le bas de sa mĂąchoire Ă©tait douloureux. Il salivait. Alex regardait cet animal qui tentait maintenant de dĂ©vorer la tĂȘte du pantin et il avait une envie viscĂ©rale de le tuer. Toute sa rage sâĂ©tait focalisĂ©e sur le chat et elle sâaccumula en quelques secondes jusquâĂ ce que son corps se dĂ©cide Ă cĂ©der. Il sâĂ©lança, incertain de ce quâil pouvait faire, persuadĂ© quâil allait sâĂ©craser contre la masse noire, armĂ©e de griffes. Ă sa grande surprise, il heurta la crĂ©ature comme si elle ne pesait que quelques kilos et lâemporta avec lui dans son Ă©lan, loin des autres.
Il savait que cette colĂšre Ă©tait celle de la louve, quâelle lâenvahissait. Alex ne voulait pas perdre le contrĂŽle Ă nouveau, mais le confort de cette force dĂ©cuplĂ©e lâen empĂȘcha. Son avant-bras sâĂ©tait changĂ© en une sorte de gigantesque patte sombre et griffue et le coup quâil porta Ă la bĂȘte fit un sale bruit dâos cassĂ©. Toutefois, le monstre ne se rĂ©signait pas. Sans hĂ©sitation aucune, il trouva le moyen de revenir Ă la charge trop rapidement. Alex ne put lâanticiper. Une douleur lui lacĂ©ra lâĂ©paule gauche ; un coup de griffe mĂ©tallique qui aurait pu lui emporter le crĂąne. Il se rappela Ă quel point il pouvait ĂȘtre fragile dans sa jeune chair de mortel, mais une autre partie de lui le poussait Ă retourner au combat. Il nâavait aucune inquiĂ©tude, persuadĂ© quâils nâen sortiraient pas de toute maniĂšre. Dany sâĂ©tait fait manger et il nâavait rien pu faire pour le retenir. Au moins, il allait arracher la tĂȘte de ce maudit chat pour la balancer aux Ă©gouts.
EnragĂ©, Alex parvint Ă saisir lâanimal noir Ă la gorge de son bras droit, ses yeux de fĂ©lin bleus brillants dâune animositĂ© viscĂ©rale. Il pensa pouvoir lâĂ©trangler, le tuer dans une grande souffrance, mais avant quâil nâait eu le temps de faire le moindre geste, un Ă©norme poids lui tomba dessus, le plaquant au sol, suivit dâun bruit insupportable venu droit dâun cauchemar. CâĂ©tait la main gigantesque du titan et le pantin qui sâattaquait Ă celle-ci pour lui faire lĂącher. Impossible de reprendre son souffle. Le chat libĂ©rĂ© pris lâavantage et lui sauta dessus, toutes canines dehors et Alex protĂ©gea de justesse sa tĂȘte sous la solide patte noire. La pression de la morsure fut Ă©norme. Il sentit sa chair et ses os ĂȘtre percĂ©s et son cri fut Ă©touffĂ© par son propre bras. Avec la panique qui sâempara de lui, ses jambes sâagitĂšrent et par miracle il sâarrangea pour envoyer son talon dans lâĆil du fĂ©lin, qui lĂącha prise une seconde. Ce fut suffisant.
Avec une force nouvelle, il parvint Ă repousser la bĂȘte lorsque le nĂ©cromancien desserra son Ă©treinte avec un grincement. Le lycĂ©en se releva et plaqua le chat noir contre un mur de pierre. Les griffes de lâune de ses pattes arriĂšre se plantĂšrent dans ses abdominaux. Il avait lâimpression dâĂȘtre de moins en moins sensible Ă la douleur. Peu importe Ă quel point les pics de mĂ©tal sâenfonçaient, il ne bronchait plus. Ses propres griffes se logĂšrent au-delĂ de la fourrure sombre, mais la crĂ©ature ne fit que sourire de ses dents dâargent. Alors quâil allait tenter de lâachever, la pierre derriĂšre eux commença Ă fondre par endroit. Une Ă©criture indĂ©chiffrable apparut. Soudain, un bras tout entier perça au travers de la roche, surnaturellement long et vĂźnt saisir la tĂȘte du chat. Celui-ci lĂąche un feulement rĂ©pugnant et frappa de plein fouet le garçon qui se retrouva projetĂ© sur le cĂŽtĂ©.
Ses poumons sâimmobilisĂšrent. Lâappendice Ă©trange sâĂ©tait dĂ©tachĂ© de lui et Ă©tait restĂ© accrochĂ© Ă son opposant. Toute la douleur revint se loger en lui. Il plaqua ses bras contre son abdomen dans lâespoir de bloquer les vagues aiguĂ«s qui lui lacĂ©raient le ventre. Il ne pouvait Ă©mettre le moindre son, ses lĂšvres sâouvraient et se fermaient Ă la maniĂšre dâune carpe hors de lâeau. Du coin de lâĆil, il distingua la bĂȘte immobile, ses yeux de fĂ©lin fixĂ©s dans le vide. Puis elle commença Ă se dissoudre, brĂ»lĂ©e par une sorte de lueur jaune. Un bout de papier face Ă une bougie.
CâĂ©tait la main ! Il ne savait ni le comment ni le pourquoi, mais il lui semblait que câĂ©tait ce long bras qui emportait le chat avec lui. Et une fois son adversaire disparu, la paume Ă©trange se tourna vers lui Ă la maniĂšre dâun cobra. Alex se sentit submergĂ© par une crispation indĂ©finissable. Il regarda ses mains et vit que les veines bleues, rĂ©miniscences de sa prĂ©cĂ©dente transformation, Ă©taient en train de se rĂ©sorber. Et lĂ oĂč les gigantesques griffes lâavaient percé⊠Il ne saignait mĂȘme pas. Sa respiration reprit.
Lâapparition leva le pouce, presque avec joie et disparu Ă nouveau Ă lâintĂ©rieur du mur. Alex serait restĂ© un moment bĂ©at, si toute lâagitation derriĂšre lui ne lâavait pas sorti de ses pensĂ©es. La marionnette Ă©tait sur le point de se faire aplatir par le gĂ©ant de verre, le seul autre humain de la piĂšce semblait avoir Ă©tĂ© assommĂ© dans un coin et peinait Ă se remettre debout. Sa victoire lui Ă©tait amĂšre. La louve avait disparu de son esprit. Il nâavait plus rien pour se dĂ©fendre et il pouvait sentir le pouvoir qui possĂ©dait le titan. Cela ressemblait Ă une immense vibration qui Ă©manait de son ĂȘtre et qui le dĂ©stabilisait plus encore que le spectacle qui se dĂ©roulait devant son regard. CâĂ©tait la voix qui murmurait dans sa tĂȘte, les pupilles qui lâobservaient depuis lâobscuritĂ©.[˘ĂĂgsĂfiÂȘÂŹ-/cĂ«ĂșâĄĆžĂĂš3ĂË/˛ĂĂŠfiâ âqVNĂž√TıĂŠĂĂglĂË·â°˙»VĂžw∏âŠĂ{[˘ĂĂgsĂfiÂȘÂŹ-/cĂ«ĂșâĄĆžĂĂš3ĂË/˛ĂĂŠfiâ âqVNĂž√TıĂŠĂĂglĂË·â°˙»VĂžw∏âŠĂ{[˘ĂĂgsĂfiÂȘÂŹ-/cĂ«ĂșâĄĆžĂĂš3ĂË/˛ĂĂŠfiâ âqVNĂž√TıĂŠĂĂglĂË·â°˙»VĂžw∏âŠĂ{
Tout Ă coup, quelque chose vint perturber ce vrombissement menaçant. Une Ă©nergie pleine de chaleur. La forme de verre se secoua. 0n aurait dit un spasme de lumiĂšre. Le lierre surnaturel qui envahissait le corps du nĂ©cromancien avait commencĂ© Ă brĂ»ler. La silhouette sâĂ©croula au s0l en un grincement et vomit littĂ©ralement la dĂ©pouille de Dany devant lui. Celui-ci se redressa, les pupilles brillantes telles des flammes rouges, possĂ©dĂ© par un pouvoir inhumain. Il se retourna et alors que les yeux dĂ©sincarnĂ©s se matĂ©rialisĂšrent devant lui, gelant lâair ambiant, il leva une main brĂ»lante. Alex ne savait plus sâil avait froid ou chaud, ou si ce quâil voyait Ă©tait fait de lumiĂšre ou dâombre. La rĂ©alitĂ© tout entiĂšre sâen retrouva chamboulĂ©e et la prĂ©sence glaçante fut envoyĂ©e dans un gouffre apparu lĂ , par la simple force du nĂ©cr0mancien qui sâĂ©tait libĂ©rĂ© au travers de Dany.
Tu ne les toucheras pas.
La vibration disparue.
Puis tout revint progressivement Ă la normale. Alex sâaperçut que le corps de lâadolescent gisait sur le sol, juste Ă cĂŽtĂ© dâune forme de verre Ă prĂ©sent de taille humaine, scindĂ© en son milieu, tout tremblant. La marionnette avait repris son calme et les foreuses sâĂ©taient tues. Elle sâapprocha de lâĂȘtre transparent. Tout en redressant ses lunettes, lâadolescent tendit lâoreille. Il pouvait entendre des sons, ils avaient lâair de se murmurer lâun Ă lâautre, simplement pas avec des mots. Des pleurs qui nâĂ©taient pas des pleurs. Des regrets qui nâĂ©taient pas des regrets. Puis le pantin leva cĂ©rĂ©monieusement son arme et alla fracturer ce quâil restait du cĆur de celui quâon nommait autrefois Armstrong et celui-ci tomba en mille morceaux. Une poussiĂšre dâĂ©toiles qui se rĂ©pandit tout autour dâeux.
Dans la seconde, tout changea. La matiĂšre du dĂ©cor se disloquait. La caverne Ă©tait en train de se dissoudre, de sâeffondrer. Le monde dans lequel ils se trouvaient allait disparaĂźtre. Alex sentit une main ferme qui lâattrapa par le bras.
« Il nous faut partir ! »
Son beau-pĂšre le traĂźna par le bras vers Dany qui semblait toujours inconscient. Ă deux, ils le soulevĂšrent pendant que la marionnette traçait quelque chose contre une paroi. Une porte de lumiĂšre dorĂ©e apparut alors. Alex crut y distinguer pendant une fraction de seconde, une silhouette aux cheveux longs qui leur fit signe avant de disparaĂźtre. Lâadulte les entraĂźna vers ce portail et tous trois furent aspirĂ©s.
En regardant par-dessus son Ă©paule, Alex aperçut la marionnette sâeffondrer comme un chĂąteau de cartes, avant que la caverne ne sâĂ©croule et que la porte ne se referme derriĂšre eux.

| LeConteur.fr | Qui sommes-nous ? | Nous contacter | Statistiques |
|
Découvrir Romans & nouvelles Fanfictions & oneshot Poèmes |
Foire aux questions Présentation & Mentions légales Conditions Générales d'Utilisation Partenaires |
Nous contacter Espace professionnels Un bug à signaler ? |
3335 histoires publiées 1461 membres inscrits Notre membre le plus récent est Xavier |