De s'évader ?

Changer d'idée,

Ou s'aérer ?

En somme

De tout plaquer,

Tout arrêter.

Tout est noirceurs

Dans ton cœur...

Tu marches tout droit,

Ici ou là.

Il n'y a que toi

Et ton émoi.

Songes-y,

Il sera là,

Toujours sur toi.

Quoique tu fasses,

Rien n'l'efface...

D'errer comme ça,

T'arrives au bois.

Cette odeur-là,

Te calmera.

Crois-tu ?

Mais il n'y a

Qu'un vieux banc là.

Installe-toi y,

Rêve ici...

Fuis...

Un jour...

De la mélodie,

Qui retentit,

Juste quatre notes

Jusqu'à toi sautent.

Un peu surpris

Mais bien ravi,

Ton esprit faute,

Suit les notes...

Ainsi bercé,

Ainsi berné,

L'esprit perclus,

Ton corps s'englue.

Chant des criquets,

Souvenir d'été

D'un être perdu,

Disparu...

Fuis...

Un jour...

Le songe t'emporte.

Plus rien n'importe.

A l'horizon,

Noir, rose puis blanc,

Les jours escortent

Tes pensées mortes.

Loin du présent,

Vis l'avant...

L'être égaré

S'est effacé.

C'est le secret

De cette forêt.

Les âmes

Si tourmentées

Sont son dîner,

Et ravigote

Quatre-Notes...